Documents occupational sociology 209 results

"This short, accessible book seeks to explore the future of work through the views and opinions of a range of expertise, encompassing economic, historical, technological, ethical and anthropological aspects of the debate. The transition to an automated society brings with it new challenges and a consideration for what has happened in the past; the editors of this book carefully steer the reader through future possibilities and policy outcomes, all the while recognising that whilst such a shift to a robotised society will be a gradual process, it is one that requires significant thought and consideration."

"Le modèle de la hâte tend à s'imposer dans le monde professionnel. Les exigences d'intensité, de réactivité, d'adaptabilité dessinent un faisceau de contraintes pesant sur les temps du travail. Cet ouvrage rend compte d'histoires de travail cumulées lors d'études menées dans de multiples secteurs : ouvriers de l'automobile, de la sidérurgie ou du BTP, pâtissiers, horticulteurs, infirmières et aides-soignantes, agents administratifs et encadrants, etc. Ces femmes et ces hommes vivent des expériences communes relatives aux injonctions contradictoires de faire "vite et bien", à l'impossibilité de prendre le temps nécessaire pour acquérir et faire circuler des savoirs professionnels... tout en ayant le sentiment que les difficultés qu'ils éprouvent leur sont personnelles. Les auteurs décrivent les rouages de ce modèle de la hâte, ses méfaits, mais aussi les stratégies et les ruses déployées dans l'activité quotidienne, individuelle et collective, pour le contrer. De ces histoires se dégagent les temps essentiels, ceux grâce auxquels on peut faire vivre son expérience, défendre sa santé et redonner au travail tout son sens : le temps pour transmettre, pour construire avec les autres, pour créer. En partageant ces tranches de vie, les auteurs veulent susciter une réflexion collective sur les manières d'agir autrement, plaidant pour une " écologie des temps du travail "."

"Quand la moitié de nos contemporains disent s'épanouir dans leur travail, l'autre moitié du monde vit le sien, ou son absence, dans la souffrance. En réponse, la droite glorifie ceux qui " se lèvent tôt " et " ne mesurent pas leur peine ", invite à " travailler plus pour gagner plus " et dénonce une " épidémie de flemme ".
Face à ce discours, les hommes et femmes de gauche paraissent souvent désemparés. Au point que certains pensent utile d'emboîter le pas des libéraux et des conservateurs en opposant les travailleurs aux allocataires sociaux. Comment en sommes-nous arrivés là ? Comment la droite, qui ne cesse de mettre le travail sous pression et d'en dégrader les conditions, peut-elle s'en arroger les valeurs ? La gauche doit se les réapproprier de telle sorte que le travail réponde à nos aspirations individuelles et collectives. Cela est d'autant plus crucial que la transition énergétique et technologique en cours va le reconfigurer en profondeur.
Paul Magnette renoue dans cet ouvrage avec l'idéal d'émancipation personnelle et d'intégration sociale par le travail, et développe de véritables propositions pour lever les obstacles qui s'opposent aujourd'hui à son déploiement. Plutôt que de laisser les souffrances au travail entre les mains de consultants en risques psychosociaux et de chief happiness officers, il est temps de les repolitiser."

"The purpose of this Research Insights article is to emphasise why employment relations matter(s) for governance of problems for labour in the real world of work. This article presents two main points of novelty. One is the contemporary contribution of ER in relation to emergent research themes addressing real-world challenges: the COVID-19 pandemic, climate emergency, intersectionality, technological change and good work. The conceptual boundaries of work and employment/industrial relations research have therefore expanded beyond a traditional focus on collective bargaining and trade unions (although these remain vital). These contemporary themes mainly concern problems for labour, rather than traditional perceived problems of labour. The second, related, contribution is that ER has developed its analytical apparatus so as to be sensitive to concrete real-world issues, like climate change, and new perspectives in social science, like intersectionality. So, overall, there is a new and evolving conversation between analytical perspectives and real-world challenges. [Re]asserting core ER perspectives and specifying a research agenda and road map around big picture themes and challenges, the article follows other critical scholars in suggesting that it is important that ER researchers continue to speak truth to power in pursuit of ‘sociological imagination' relating to the world of work."

"Du fait des transformations du travail (intensification, individualisation, précarisation…), nombreux sont ceux qui utilisent des substances psychoactives pour être en forme au bureau, traiter des symptômes gênants ou encore pour se détendre après une journée difficile. Devant ces nouveaux usages et la multiplication des produits utilisés (alcool, tabac, amphétamines, cannabis, cocaïne, héroïne, caféine, psychostimulants, analgésiques, médicaments psychotropes), les auteurs, universitaires, chercheurs, syndicaliste et acteurs du soin et de la prévention s'attachent à comprendre les fonctions de ces consommations en milieu de travail.
Pour eux, il est aujourd'hui important de se déprendre des représentations sociales qui externalisent les sources du problème, comme les jugements moraux, et d'engager un travail réflexif sur les actions et les pratiques concrètes.
Alors que les politiques publiques tendent à prescrire ou interdire, cet ouvrage ancre la prévention des addictions dans l'analyse du travail réel et des usages tels qu'ils existent et non tels qu'ils sont fantasmés. Il met à l'épreuve de la recherche et de l'action les liens multiples entre travail, santé et usages de substances psychoactives qui peuvent être, dans certaines conditions, des instruments de la production et prévenir d'autres risques au travail."

"Ausgangspunkt des Debattenbeitrages sind die industriesoziologischen Studien der Nachkriegszeit, in denen die Bewusstseinsforschung zum Arbeits- und Beschäftigungsverständnis neben wissenschaftlichen auch explizit politische Erkenntnisinteressen verfolgte: ist von der Industriearbeiterschaft eher ein Mitspiel mit dem vom Kapital in Szene gesetzten Wiederaufbau in Deutschland zu erwarten oder umgekehrt eher Ablehnung und Widerstand? Die Resultate dieser Untersuchungen liefen darauf hinaus: die These von der Verbürgerlichung der Arbeiter erwies sich als vorschnelle Vereinnahmungsbehauptung. Der Klassenkompromiss blieb brüchig. Aber die zu beobachtende kritische Distanz zu betrieblichen und geschäftlichen Herrschaftsverhältnissen begründete auch keine substanzielle Umwälzungsperspektive. Die neuen Untersuchungen zum Arbeits- und Beschäftigungsverständnis unterstreichen, dass sich bei allen Ausdifferenzierungen der Realsituationen auch gemeinsame Erfahrungen durchsetzen: wachsende Arbeitsbelastungen, Intensivierung, Gesundheitsgefährdungen, Gerechtigkeitslücken. In vielen Sektoren zeigen sich persönliche und gesellschaftliche Verunsicherungen. Wichtige Systemlegitimitäten brechen ein. Aber es ergeben sich daraus kaum systemgefährdende Legitimationskonflikte. Damit ist eine offene Situation gekennzeichnet. Sie spielt politisch nicht den progressiven systemkritischen Kräften in die Hände, sondern den regressiven. Offenkundig gelingt es rechtspopulistischen Organisationen von Pegida bis AfD, die soziale Problematik aus dem Kontext einer Fortschrittsperspektive herauszulösen, neu in die nationale Frage einzubetten und die Verteilungskämpfe zwischen Oben und Unten in Konflikte zwischen Innen und Außen (die „Fremden“) zu reinterpretieren. Der Beitrag schließt mit einem Versuch, die Bedingungen dieses Perspektivwechsels offenzulegen."

"Der Debattenbeitrag bilanziert die Erträge der Arbeitnehmerbewusstseinsforschung angesichts aktueller empirischer Befunde. Über Jahrzehnte fester Bestandteil der Arbeits- und Industriesoziologie steht ihre Revitalisierung heute vor zwei Herausforderungen: Sie muss sowohl belegen, was eine akteurs- und subjektorientierte Soziologie zum Verständnis sozialen Wandels beitragen kann, als auch die Frage klären, welche Relevanz eine Analyse der Arbeit angesichts von Pluralisierung und Individualisierung heute noch für die gesellschaftliche Identitätsbildung hat. Beide Fragen muss sich eine Revision der Arbeitnehmerbewusstseinsforschung gefallen lassen, aber auf beide hat sie auch gute Antworten."

"Das Arbeits- und Betriebsverständnis von Industriearbeitern war seit den 1950er Jahren ein zentraler Forschungsgegenstand der Arbeits- und Industriesoziologie. Hingewiesen wurde auf Merkmale wie ein spezifisches Leistungsbewusstsein und Produzentenstolz, Vorstellungen einer betrieblichen und gesellschaftlichen Dichotomie sowie die Bedeutung kollektiver Formen der Interessenvertretung. Auf der Basis neuerer Studien und eigener Fallstudienbefunde zu innovativer Arbeitspolitik wird im vorliegenden Beitrag argumentiert, dass wesentliche Elemente des in früheren Untersuchungen beschriebenen Arbeits- und Betriebsverständnis auch heute noch zu finden sind. Zugleich schlägt sich die zunehmende Dualisierung von Beschäftigungsbedingungen aber auch bei industriellen Stammbelegschaften in einer stärker werdenden Verunsicherung nieder. Zentrale Bestandteile eines für industrielle Lohnarbeiter typischen Denkens scheinen auch jenseits von arbeitssituativen Unterschieden gültig zu sein."