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Documents Erb, Louis-Alexandre 3 results

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V

"Ce numéro de La Revue de l'IRES propose un dossier sur la question du genre dans la régulation du travail, étudiée dans cinq articles de manière variée tant du point de vue des méthodes empiriques mobilisées que des perspectives d'analyse. Deux axes d'interrogation traversent les articles de ce dossier : la question de l'égalité professionnelle femmes-hommes et celle de la reconnaissance des métiers du care. Les deux premières contributions éclairent la façon dont les institutions politiques, les employeurs et les organisations syndicales s'emparent ou pas de la question de l'égalité professionnelle pour réguler le travail dans l'entreprise, et soulignent les biais qui tendent à minorer les inégalités subies par les femmes. Les trois autres articles mettent en lumière différentes incidences du manque de reconnaissance du travail de care sur les conditions de travail et d'emploi des femmes qui le réalisent : la fragmentation et l'hétérogénéité du secteur du care, à laquelle on pourrait remédier grâce à la mise en place d'une fonction publique du care, qui garantirait une égalité d'accès aux services sur le territoire français ; la sous-évaluation de la complexité, des compétences et responsabilités de ces métiers, qui se traduit par leur manque de reconnaissance notamment financière ; enfin, la disqualification de la parole de ces travailleuses qui subissent des dominations croisées, y compris dans le syndicalisme. Ces différents articles apportent de nouvelles connaissances sur les mécanismes sociaux, économiques et politiques qui contribuent à reproduire les inégalités de genre dans le monde du travail, mais ils ouvrent également des pistes de réflexion et d'action pour renforcer le principe d'égalité entre les femmes et les hommes dans la régulation du travail.
Enfin, hors dossier, un dernier article montre comment les collectifs de travail et les collectifs syndicaux sont affectés par le télétravail, notamment depuis la crise sanitaire. L'enquête permet d'observer que le télétravail met à l'épreuve des collectifs syndicaux, obligeant les militants à modifier leur organisation et leurs pratiques dans un contexte d'alourdissement des tâches syndicales."
"Ce numéro de La Revue de l'IRES propose un dossier sur la question du genre dans la régulation du travail, étudiée dans cinq articles de manière variée tant du point de vue des méthodes empiriques mobilisées que des perspectives d'analyse. Deux axes d'interrogation traversent les articles de ce dossier : la question de l'égalité professionnelle femmes-hommes et celle de la reconnaissance des métiers du care. Les deux premières contributions ...

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Paris

"Ce document tente d'identifier le lien entre réduction individuelle du temps de travail, à travers l'emploi à temps partiel, et conditions de travail. De nombreuses études ont suggéré que les salarié(e)s à temps partiel n'ont pas nécessairement de meilleures conditions de travail que celles et ceux à temps plein. Bien souvent, leurs professions et secteurs d'activité sont spécifiques, ce qui rend difficile l'interprétation de la relation entre quotité de travail et conditions de travail. Pour en tenir compte, nous proposons une méthode d'estimation par régression à effets fixes à partir des données de panel des enquêtes Conditions de travail 2013, 2016, 2019. Le passage d'un temps complet à un temps partiel est associé à de meilleures conditions de travail pour certaines dimensions, notamment les contraintes physiques, les contraintes horaires et l'intensité du travail. Cependant, cette transition s'accompagne d'une plus forte insécurité socio-économique. L'amélioration des conditions de travail est plus marquée et concerne davantage de dimensions lorsque l'ampleur de la réduction du temps de travail est plus importante. En étudiant plus finement les variations de temps de travail à partir du nombre d'heures et de jours travaillés par semaine, les estimations convergent pour indiquer que réduire le nombre de jours sans réduire le nombre d'heures ne semble pas influencer significativement les conditions de travail, à l'exception des contraintes horaires."
"Ce document tente d'identifier le lien entre réduction individuelle du temps de travail, à travers l'emploi à temps partiel, et conditions de travail. De nombreuses études ont suggéré que les salarié(e)s à temps partiel n'ont pas nécessairement de meilleures conditions de travail que celles et ceux à temps plein. Bien souvent, leurs professions et secteurs d'activité sont spécifiques, ce qui rend difficile l'interprétation de la relation entre ...

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Paris

"Les télétravailleurs ont davantage d'autonomie et travaillent de manière moins intense lorsqu'ils sont à distance plutôt que sur site. En revanche, le soutien qu'ils peuvent obtenir de leurs collègues ou supérieurs est réduit. C'est particulièrement le cas dans la fonction publique.
En moyenne, les salariés qui pratiquent le télétravail souhaitent continuer, et ce, à un rythme au moins aussi fréquent pour une large majorité d'entre eux. Plus des deux tiers de ceux qui n'exercent que sur site alors qu'ils occupent un poste « télétravaillable » (c'est-à-dire un poste dont les tâches pourraient s'y prêter) souhaiteraient en faire.
Parmi les salariés qui considèrent leurs tâches compatibles avec le télétravail, ceux qui télétravaillent effectivement
disposent de conditions de travail globalement meilleures que les autres. La pratique du télétravail favorise l'articulation entre vie privée et vie professionnelle, surtout pour les hommes.
Même en cas de pratique du télétravail, le travail domestique n'est pas mieux réparti entre femmes et hommes, sauf au sein des couples avec jeunes enfants. Qu'elles télétravaillent ou non, les femmes sont davantage préoccupées par la gestion quotidienne de leur foyer que les hommes, indicateur de la charge mentale qui leur incombe.
Les télétravailleurs sont globalement en meilleure santé que les autres salariés qui ne pratiquent pas le télétravail même s'ils estiment que leurs fonctions le leur permettraient. Ils sont moins fréquemment malades et continuent davantage de travailler lorsqu'ils sont malades : ce présentéisme concerne surtout les femmes."
"Les télétravailleurs ont davantage d'autonomie et travaillent de manière moins intense lorsqu'ils sont à distance plutôt que sur site. En revanche, le soutien qu'ils peuvent obtenir de leurs collègues ou supérieurs est réduit. C'est particulièrement le cas dans la fonction publique.
En moyenne, les salariés qui pratiquent le télétravail souhaitent continuer, et ce, à un rythme au moins aussi fréquent pour une large majorité d'entre eux. Plus ...

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