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Documents Institut de recherche Robert-Sauvé en santé et en sécurité du travail, Montréal 65 results

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"Ce guide présente les éléments qui semblent pertinents à retenir pour orienter le retour au bureau et pour faciliter la transition vers de nouvelles organisations du travail. Il s'agit d'une proposition que les responsables du retour au bureau dans votre organisation pourront adapter. Il fournit les jalons permettant aux personnes impliquées dans ces processus de de réfléchir à la façon de les mener à bien.

Il offre une démarche basée sur une étude scientifique et il est complémentaire aux différents documents disponibles actuellement."
"Ce guide présente les éléments qui semblent pertinents à retenir pour orienter le retour au bureau et pour faciliter la transition vers de nouvelles organisations du travail. Il s'agit d'une proposition que les responsables du retour au bureau dans votre organisation pourront adapter. Il fournit les jalons permettant aux personnes impliquées dans ces processus de de réfléchir à la façon de les mener à bien.

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"La surveillance des niveaux de contamination de l'air par des nanomatériaux manufacturés (NMM) est une démarche complexe qui présente plusieurs incertitudes et limites notamment : la présence simultanée de particules de dimensions nanométriques qui ne sont pas des NMM, l'absence d'instruments validés permettant une mesure en zone respiratoire et la multiplicité des indicateurs à apprécier. Certains organismes, dont l'Institut national de recherche et de sécurité (INRS) en France et l'Institut de recherche Robert-Sauvé en santé et en sécurité du travail (IRSST) au Québec soulignent aussi la nécessité de réaliser des prélèvements surfaciques afin d'attester la présence de dépôts de NMM. Le perfectionnement des techniques existantes et l'élaboration de nouvelles méthodes de prélèvement et de caractérisation des NMM sont donc nécessaires en vue d'une meilleure évaluation globale du risque d'exposition des travailleurs. C'est dans ce cadre que s'inscrit ce projet dont l'objectif général est de développer des approches méthodologiques originales permettant une caractérisation poussée de l'exposition aux NMM dans les milieux de travail, sur les plans qualitatif et quantitatif."
"La surveillance des niveaux de contamination de l'air par des nanomatériaux manufacturés (NMM) est une démarche complexe qui présente plusieurs incertitudes et limites notamment : la présence simultanée de particules de dimensions nanométriques qui ne sont pas des NMM, l'absence d'instruments validés permettant une mesure en zone respiratoire et la multiplicité des indicateurs à apprécier. Certains organismes, dont l'Institut national de ...

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"Plusieurs pays industrialisés, incluant le Canada, ont opté pour le développement des nanotechnologies étant donné le grand potentiel économique que cela représente. Au Québec, de nombreuses entreprises de production de nanoparticules (NP) sont déjà implantées et il y a fort à parier que d'autres suivront ce mouvement d'ici peu. Ce faisant, le nombre de travailleurs œuvrant dans les domaines des nanotechnologies en général ou dans la fabrication et synthèse des NP augmentera grandement dans les prochaines années. Il est donc capital de prévenir le développement de maladies et d'accidents du travail reliés aux NP dont la cause est souvent d'ordre inflammatoire. Des données scientifiques s'accumulent et démontrent des effets toxiques et indésirables de certaines NP dont nous ne connaissons ni la toxicité ni l'efficacité des moyens pour les contenir. L'inflammation est un des effets toxiques des NP les plus répertoriés dans la littérature scientifique. Des études in vivo au cours desquelles des NP sont administrées à des rongeurs par la voie pulmonaire, voie par laquelle les travailleurs seraient le plus susceptibles d'être exposés aux NP, rapportent un nombre élevé de cellules immunitaires de type neutrophile, chef d'orchestre de l'inflammation. En dépit de ce fait, il était curieux de constater que très peu de données étaient disponibles quant aux interactions directes entre les NP et les neutrophiles. Sachant qu'en plus de la voie d'inhalation, les NP peuvent atteindre la circulation sanguine à la suite d'une ingestion et d'un contact dermique, il devient donc plausible d'imaginer que les neutrophiles, les leucocytes les plus abondants dans le sang humain, puissent interagir avec des NP.
Le présent projet visait à combler cette lacune. Ainsi, le premier objectif issu de cette problématique était de démontrer l'influence des NP sur la physiologie et sur les fonctions du neutrophile humain (volet in vitro). Le second objectif (volet in vivo) consistait à évaluer les effets des NP sur la réponse inflammatoire chez la souris.
Pour le volet in vitro, des neutrophiles de donneurs sains consentants ont été fraîchement isolés puis traités avec une NP donnée afin d'évaluer les capacités modulatoires sur plusieurs fonctions, toutes reliées au processus inflammatoire. Pour le volet in vivo, le modèle de la formation d'une poche d'air chez la souris a été employé. Brièvement, de l'air stérile était administré de façon sous-cutanée afin de créer une poche dans laquelle une NP donnée a été administrée pour diverses périodes de temps et à diverses concentrations (paramètres choisis à partir des résultats in vitro). Les cellules colonisant la poche ont ensuite été dénombrées puis identifiées afin d'évaluer l'infiltration neutrophilique.
"Plusieurs pays industrialisés, incluant le Canada, ont opté pour le développement des nanotechnologies étant donné le grand potentiel économique que cela représente. Au Québec, de nombreuses entreprises de production de nanoparticules (NP) sont déjà implantées et il y a fort à parier que d'autres suivront ce mouvement d'ici peu. Ce faisant, le nombre de travailleurs œuvrant dans les domaines des nanotechnologies en général ou dans la f...

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"The list of substances and working conditions linked to a high risk of cancer continues to grow. To establish priorities in research needs and orient preventive action in the field of occupational cancer and carcinogenic substances, it is important to have data on worker exposure to these carcinogens. First the scope of the problem must be determined and an overall portrait drawn up in terms of both exposure to carcinogenic substances or conditions and the incidence of occupational cancer. This report presents the results of the first stage in a project at the Institut de recherche Robert-Sauvé en santé et en sécurité du travail (IRSST) aimed at documenting the exposure of Québec workers to carcinogenic substances or conditions. It offers an important contribution to Québec knowledge about exposure to carcinogens; its observations should be useful to anyone interested in this topic. Exposure estimates were compiled for 38 carcinogenic substances listed in Schedule I of the Regulation respecting occupational health and safety (designation C1, C2 or C3) and in the known or probable carcinogens list published by the International Agency for Research on Cancer (groups 1 and 2A). The number of workers potentially exposed to each carcinogen was obtained by applying the percentages of exposed workers in a given industry, calculated from various data sources, to the number of people working in that industry in Québec according to the 2006 census data. The information on exposure was based on laboratory tests performed by the IRSST for the Réseau public de la santé au travail, the results from a number of special projects carried out by the IRSST, data from Santé-Québec's survey on health and wellbeing (Enquête sociale et de santé 1998), Health Canada data on occupational radiation exposure, and exposure data compiled as part of the CAREX Canada project conducted by the University of British Columbia. For some carcinogens, the exposure data came from two French sources: the SUMER survey of occupational physicians by France's Ministère du travail, and the MATGÉNÉ job exposure matrices developed by the Institut de veille sanitaire. According to these calculations, the ten substances or conditions to which the greatest number of Québec workers are exposed are as follows: solar radiation (6.6%), night work or rotating shifts including night work (6.0%), diesel exhaust (4.4%), wood dust (2.9%), polycyclic aromatic hydrocarbons (excluding diesel exhaust) (2.0%), benzene (1.7%), silica (1.5%), lead (1.3%), artificial ultraviolet rays (1.1%) and mineral oils (1.0%).

In several industries, over 20 different carcinogens are present; these industries include manufacturing, construction, other services except public administration, utilities, professional, scientific and technical services, and administrative, support, waste management and remediation services. Among the manufacturing industries with exposure to multiple carcinogens are non-metallic mineral products, transportation equipment, primary metals, chemicals and paper. Based on these percentages, it is estimated that at least 230,300 Quebecers are exposed to solar radiation and more than 150,000 to diesel exhaust in their jobs. Over 50,000 are exposed to carcinogens in manufacturing, transportation and warehousing, agriculture, forestry, hunting and fishing, and health care and social assistance. Exposure to polycyclic aromatic hydrocarbons (PAHs), diesel exhaust, benzene and solar radiation affects most of the industries with a young labour force, including retailing, arts, entertainment and recreation, and accommodation and food services. A breakdown of the data according to sex shows that more women are exposed to carcinogens in health care and social assistance (ionizing radiation, night work, artificial UV rays and solar radiation). Men are present in greater proportions in agriculture, forestry, hunting and fishing, mineral extraction, oil and gas, construction, utilities, manufacturing and transportation and warehousing; these industries are characterized by exposure to solar radiation, wood dust, night work, silica, diesel exhaust, mineral oils and lead. Despite their limitations, the estimates are useful indicators of the extent of Québec workers' potential exposure to carcinogenic substances, mainly because this is the first portrait of its type based on data aggregated from various sources. Because cancers take several years to develop and it can be difficult to establish a link between a cancer and a given occupational exposure, the best strategy is prevention. The preventive approach for exposure to carcinogens is the same as for any occupational hazard: anticipation, identification, assessment and control (through elimination at source, substitution and reduction of exposure), as well as informing and educating employers and workers about carcinogenic substances."
"The list of substances and working conditions linked to a high risk of cancer continues to grow. To establish priorities in research needs and orient preventive action in the field of occupational cancer and carcinogenic substances, it is important to have data on worker exposure to these carcinogens. First the scope of the problem must be determined and an overall portrait drawn up in terms of both exposure to carcinogenic substances or ...

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"En 2005, l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) stipulait que dans moins d'une décennie, la dépression constituerait une des premières causes d'incapacité avec les maladies cardiovasculaires (World Health Organization, 2005). En effet, on constate une augmentation des prestations d'invalidité attribuables aux troubles mentaux, notamment la dépression. Celles-ci sont à l'origine de plus de 40% de toutes les réclamations d'assurance-salaire (MSSS, 2005). Le retour au travail des employés qui ont dû s'absenter en raison d'une dépression est parfois complexe car il implique plusieurs acteurs. À notre connaissance, peu d'études se sont intéressées au point de vue des acteurs syndicaux quant aux facteurs qui facilitent et qui gênent le retour au travail de personnes aux prises avec une dépression, ainsi qu'à leur rôle dans le processus de retour au travail de ces employés.
L'objectif de cette étude était de mieux comprendre le rôle des acteurs syndicaux dans le retour au travail de personnes ayant vécu une dépression, ainsi que les facteurs qui facilitent et qui gênent ce retour selon leur point de vue. Les questions principales étaient: dans votre rôle d'acteur syndical, qu'avez-vous fait à l'intérieur du processus de retour au travail d'employés qui ont eu une dépression? Selon vous, qu'est-ce qui aide les personnes ayant vécu une dépression à retourner au travail? Qu'est-ce qui nuit ou rend plus difficile leur retour au travail?
Une étude qualitative a été réalisée dans le cadre de laquelle vingt-trois personnes (12 hommes et 11 femmes) rattachées à trois organisations syndicales ont participé à un des trois groupes de discussion. Le groupe de discussion a été choisi comme technique d'entrevue pour permettre non seulement d'avoir accès à l'éventail des points de vue des acteurs syndicaux, mais aussi pour susciter des réflexions en groupe. L'échantillon était composé à parts égales de représentants syndicaux et de pairs aidants, ces derniers ayant par définition un rôle plus direct auprès des employés. La population cible était des acteurs syndicaux qui comptaient un certain nombre d'années d'expérience en milieu syndical et qui avaient été en contact avec des employés ayant vécu une dépression. Les discussions ont été retranscrites verbatim à partir duquel s'est fait une analyse de contenu.
Tout d'abord, les résultats font état d'un flou existant dans la définition du rôle des acteurs syndicaux auprès des employés ayant vécu une dépression. Leur implication varierait considérablement d'un cas à l'autre, notamment en fonction du type d'acteurs syndicaux qui compose l'équipe syndicale (représentants syndicaux, pairs aidants), de la relation que l'employé entretient avec le syndicat et ses membres actifs, et de la collaboration entre l'employeur et le syndicat dans l'organisation. Par la suite, les résultats relatifs aux facteurs perçus par les acteurs syndicaux comme facilitant ou gênant le retour au travail des personnes ayant vécu une dépression sont présentés. Les facteurs qui ont émergé sont présentés par groupes d'acteurs, soit l'employeur et l'organisation, les collègues de travail, l'employé ayant vécu une dépression, le syndicat, et les médecins et les services médicaux. Quatre facteurs inter-acteurs récurrents (analyse de convergence) sont ressortis: la culture organisationnelle accordant de l'importance à la santé mentale et à l'aspect humain du travail, le soutien et le suivi tout au long de l'absence et du retour au travail, le manque de ressources, les préjugés et le malaise des acteurs face à la dépression.
Les résultats de la présente recherche comblent un vide empirique dans la littérature concernant le retour au travail de personnes ayant vécu une dépression. Les résultats des groupes de discussion menés auprès des acteurs syndicaux présentent le point de vue de ces acteurs clés concernant les facteurs qui facilitent ou gênent le retour au travail, tout en mettant en relief le rôle mal défini, mais central des acteurs syndicaux auprès des employés ayant vécu une dépression. Cette étude rend également compte du rôle d'intermédiaire ou de conciliateur privilégié de ces acteurs entre les différentes parties impliquées dans le processus de retour au travail et de l'importance de la clarification de leur rôle et de leurs pratiques pour faciliter le retour au travail suite à un trouble mental chez un employé, notamment une dépression."
"En 2005, l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) stipulait que dans moins d'une décennie, la dépression constituerait une des premières causes d'incapacité avec les maladies cardiovasculaires (World Health Organization, 2005). En effet, on constate une augmentation des prestations d'invalidité attribuables aux troubles mentaux, notamment la dépression. Celles-ci sont à l'origine de plus de 40% de toutes les réclamations d'assurance-salaire ...

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"L'industrie du photovoltaïque (PV), pourvoyeuse d'électricité solaire à faible empreinte écologique, est un secteur d'activité en pleine croissance ayant généré quelque 220 000 emplois verts dans le monde en 2010, avec une projection de près de 2 000 000 à l'horizon 2020. L'industrie du photovoltaïque fait face néanmoins à des risques potentiels pour la santé et la sécurité des travailleurs et ce, tout le long du cycle de vie des systèmes photovoltaïques. L'objectif général de cette recherche était de dresser un portrait de l'industrie du PV au Québec. Elle visait plus précisément à : 1) réaliser le bilan de la revue de la littérature; 2) identifier les substances chimiques auxquelles sont exposés les travailleurs tout en documentant leurs risques potentiels; 3) déterminer les procédés de fabrication et d'exploitation problématiques en matière de santé et de sécurité; 4) identifier les entreprises québécoises œuvrant dans l'industrie du photovoltaïque; 5) estimer le nombre d'emplois directs et indirects qu'elle génère; 6) définir les besoins en recherche dans le domaine de la santé et de la sécurité des travailleurs.
La méthodologie comportait une revue de la littérature dans les bases de données scientifiques et de littérature grise, l'identification des entreprises québécoises œuvrant dans l'industrie du PV et enfin, le développement, la validation et l'application d'un questionnaire auprès de ces entreprises pour dresser le portrait de l'industrie au Québec.
Les résultats ont permis de mettre en évidence l'exposition des travailleurs du secteur de la fabrication et du recyclage de composants photovoltaïques à de nombreuses substances chimiques potentiellement toxiques et à des substances potentiellement dangereuses à propriétés corrosives et explosives, notamment le cadmium, l'arsenic, le silane et l'indium. Les travailleurs du secteur de l'exploitation, notamment ceux œuvrant dans l'installation de systèmes photovoltaïques, sont, quant à eux, exposés à des problématiques en matière de sécurité relatives aux chutes de hauteur, à l'électrocution, aux blessures et lacérations, ainsi qu'aux incendies.
L'enquête menée en 2012 auprès des entreprises québécoises a permis de recenser 163 entreprises québécoises actives dans le photovoltaïque : quatre dans le secteur de l'extraction et de la fabrication et 159 dans le secteur de l'installation et de la distribution de systèmes PV et de ses composantes. Près de la moitié des entreprises ayant participé à l'enquête étaient actives dans le secteur du PV depuis plus de cinq ans et aucun accident de travail n'a été signalé. Les données obtenues permettent d'estimer le nombre de travailleurs dans le domaine du PV à environ 1300. Même si l'avenir de l'industrie du PV demeure largement tributaire des politiques énergétiques et des mesures incitatives mises de l'avant par les gouvernements de même que de la conjoncture économique, le nombre de travailleurs devrait occuper une place plus importante dans le paysage énergétique au Québec.
Cette étude est une première au Québec. Elle constitue un apport important à l'avancement des connaissances tant scientifiques qu'organisationnelles relatives à l'impact de la production et de l'implantation de l'énergie photovoltaïque sur la santé et la sécurité du travail. Dans une perspective de croissance potentielle de ce secteur, et corollairement du nombre de travailleurs concernés, plusieurs enjeux et pistes de recherche dégagés dans cette étude mériteraient d'être approfondis."
"L'industrie du photovoltaïque (PV), pourvoyeuse d'électricité solaire à faible empreinte écologique, est un secteur d'activité en pleine croissance ayant généré quelque 220 000 emplois verts dans le monde en 2010, avec une projection de près de 2 000 000 à l'horizon 2020. L'industrie du photovoltaïque fait face néanmoins à des risques potentiels pour la santé et la sécurité des travailleurs et ce, tout le long du cycle de vie des systèmes ...

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"Malgré une très forte croissance de l'implantation d'éoliennes à travers le monde et notamment au Québec, les statistiques d'accidents de travail, même au niveau international, demeurent fragmentaires et illustrent mal la situation en matière de santé et de sécurité au travail dans ce secteur. Cette étude visait à mieux comprendre les risques et les pratiques en santé et en sécurité du travail, alors que des centaines d'éoliennes de grande puissance s'ajoutent chaque année au Québec. Il s'agissait donc d'effectuer un état des lieux de l'industrie éolienne.
La démarche utilisée dans cette étude utilise plusieurs voies, autres que la seule analyse statistique, pour identifier, décrire et analyser les risques d'accident dans ce secteur, mais aussi les pratiques de prévention et la conformité de ces pratiques à celles que la CSST recommande. Il s'agit, à notre connaissance, de la première étude qui établit un portrait de la santé et de la sécurité au travail pour le personnel qui travaille dans ou en lien avec cette industrie.
Les résultats de l'étude portent, en premier lieu, sur la recension des accidents de travail survenus dans cette industrie depuis le début des années 2000. À cet égard, il convient de signaler, au-delà des risques associés aux aspects mécaniques des éoliennes, la présence de risques cardiaques ainsi que d'accidents dus aux risques électriques liés aux circuits de puissance ou aux circuits de commande. Ce sont deux résultats assez logiques puisque la caractéristique de ces travaux est de s'effectuer en hauteur, et que d'autre part, une éolienne étant une centrale électrique, c'est bien au niveau de l'électricité que se concentre une grande partie des risques.
Les programmes de prévention, qui ont pu être recensés, sont disparates et se présentent sous des formes multiples, souvent simplement empruntées aux fabricants d'éoliennes, dont aucun n'est québécois. Il n'existe pas non plus d'exemple clair et instructif de pratique, à cet égard, ailleurs dans le monde. Il faudra donc plutôt s'orienter vers la mise en place par les entreprises opérant au Québec, de plans de prévention adaptés et conformes à la législation québécoise et aux exigences de la CSST. L'analyse de la réalité du travail sur le terrain a conduit les chercheurs à plusieurs périodes d'observation des techniciens pendant leur travail d'exploitation et d'entretien des éoliennes, mais aussi des entreprises de construction et sous-traitants pendant la phase de construction d'un parc éolien. Ces observations ont permis de compléter le recueil des données et de caractériser les risques et les procédures de travail.
Le cadenassage, au sens où on l'entend au Québec pour les machines, n'est pas applicable comme tel dans le secteur éolien. La recherche a permis d'établir un premier cadre où pourraient s'appliquer des mesures renforcées, plus claires pour les travailleurs, mais aussi adaptées au contexte très particulier des éoliennes, véritables centrales électriques situées en hauteur.
Enfin, le travail en milieu isolé et dans des conditions hivernales, qui est caractéristique du travail exécuté dans l'industrie éolienne au Québec, pose des défis qui ne peuvent être abordés que d'une façon adaptée à la réalité d'ici. La problématique de l'assistance et de l'évacuation rapide de travailleurs blessés, loin de tout support en sauvetage, est prédominante. La recherche a permis d'identifier certains enjeux comme le temps de réponse des ambulances et l'évacuation héliportée, et de jeter les bases de stratégies potentielles d'amélioration.
"Malgré une très forte croissance de l'implantation d'éoliennes à travers le monde et notamment au Québec, les statistiques d'accidents de travail, même au niveau international, demeurent fragmentaires et illustrent mal la situation en matière de santé et de sécurité au travail dans ce secteur. Cette étude visait à mieux comprendre les risques et les pratiques en santé et en sécurité du travail, alors que des centaines d'éoliennes de grande ...

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"De nombreuses femmes exercent le métier de manutentionnaire. À tort, on a négligé de s'intéresser à cette population parce que le métier de manutentionnaire est largement pratiqué par des hommes. Il existe des études qui ont observé des différences significatives entre les hommes et les femmes dans leurs façons d'effectuer les tâches de manutention, mais leur nombre est limité. Quoique le nombre de manutentionnaires féminins soit beaucoup moins élevé dans certains types d'activité comme le transport et la machinerie, dans d'autres secteurs comme l'alimentation et les services, les femmes constituent souvent près de la moitié de la main-d'œuvre qui, de façon occasionnelle, devra faire du travail de manutention. Il est donc pertinent d'étudier cette population. L'objectif de ce projet de recherche était de mieux comprendre ce qui différencie les femmes des hommes manutentionnaires dans leurs modes opératoires. On suppose que les modes opératoires propres aux manutentionnaires féminins expérimentés sont différents des manutentionnaires de sexe masculin.
Les données de cette étude ont été comparées à celles recueillies lors du projet expert/novice avec des sujets masculins (Plamondon et coll., 2010). Le design expérimental permettait de faire ressortir les différences entre les sexes dans un contexte de travail où la charge était la même de façon absolue (15 kg pour les deux sexes) ou la même de façon relative (hommes : 15 kg; femmes : 10 kg) sachant que les femmes démontrent approximativement en moyenne une force équivalente aux 2/3 de la force des hommes (10/15 kg = 2/3). Trois séances expérimentales ont été tenues. La première consistait principalement à évaluer les capacités physiques des sujets et à les familiariser avec les conditions expérimentales. Les deux autres séances plaçaient les manutentionnaires dans deux contextes différents. Les caractéristiques de la charge (poids, fragilité du contenant et décentrage du centre de gravité), la hauteur de saisie et de dépôt de même que l'état de fatigue des manutentionnaires sont les paramètres qui ont été modifiés pour tenter de susciter une plus grande variété de modes opératoires des participants.
Des données biomécaniques et des observations ergonomiques ont été recueillies lors de ces trois séances à partir de systèmes de mesure du mouvement, d'une grande plate-forme de forces et d'un système de mesures de l'activation des muscles. Les résultats démontrent que les femmes (15 sujets) sont moins fortes que le groupe d'hommes experts (15 sujets) et celui d'hommes novices (15 sujets), avec des mesures de force musculaire (force de levée et force des muscles du tronc) se situant entre 49 et 63 % de celle des hommes. Lors des tâches de manutention, il était aussi attendu, en regard des différences de gabarit entre les sexes, que le chargement au dos maximal (moment résultant à L5/S1) soit plus élevé chez les hommes. Toutefois, lorsque ce moment résultant était normalisé en fonction du poids du tronc, ces différences disparaissaient dans la majorité des cas. D'un autre côté, les résultats confirment que les femmes opèrent de manière différente à celle des experts masculins, en adoptant des façons de faire qui ressemblent davantage à celle des novices masculins. Pour une même charge absolue de 15 kg, les femmes ont, comparativement aux hommes experts : une durée de transfert des caisses plus longue; une inclinaison du tronc et une flexion lombaire plus élevées; une flexion des genoux moins grande au levage des caisses du sol; une vélocité angulaire du tronc plus faible; et un meilleur rapprochement des caisses. Une majorité de femmes (et de novices) ont utilisé une technique de levage très différente de celle des experts masculins, qui consiste principalement à effectuer dans un premier temps une extension des genoux et à réaliser l'extension du tronc par la suite. Cette technique pourrait induire une flexion lombaire supérieure à celle observée chez les hommes experts, mettant plus à risque les structures passives internes de la colonne vertébrale lombaire. Elle présente toutefois l'avantage d'être très efficiente sur le plan énergétique.
La manutention d'une même charge relative (hommes : 15 kg vs femmes : 10 kg) a permis aux femmes de bénéficier à la fois d'une réduction du chargement au dos et de la durée de transfert. Par contre, elles ont augmenté la distance de la caisse par rapport au tronc et cela n'a pas diminué le niveau de flexion lombaire dans la plupart des conditions. Conséquemment, l'intervention la plus directe serait de réduire le poids de la charge pour les femmes; mais cela n'affecte pas la flexion lombaire. La formation demeure une autre avenue d'intervention, mais les effets sur le chargement lombaire restent limités. Un autre type d'intervention consiste à augmenter la hauteur de saisie des caisses. Il faut retenir ici que la majorité des risques rapportés dans ce rapport ne s'appliquent qu'aux conditions de manutention où la charge est prise du sol, ce qui ne représente qu'une fraction de la plupart des tâches de manutention. En fait, les risques au dos diminuent considérablement lorsque la charge est prise à la hauteur des hanches. Ces modes d'intervention sont non seulement utiles pour augmenter la marge de sécurité au dos, mais également pour réduire l'exposition physique des manutentionnaires, hommes ou femmes."
"De nombreuses femmes exercent le métier de manutentionnaire. À tort, on a négligé de s'intéresser à cette population parce que le métier de manutentionnaire est largement pratiqué par des hommes. Il existe des études qui ont observé des différences significatives entre les hommes et les femmes dans leurs façons d'effectuer les tâches de manutention, mais leur nombre est limité. Quoique le nombre de manutentionnaires féminins soit beaucoup moins ...

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"De plus en plus les nanotechnologies suscitent un grand intérêt autant sur le plan industriel que médical. Cependant, la production de nanoparticules synthétiques (NPS) continue de croître alors que les impacts sanitaires et environnementaux n'ont pas tous été évalués, amenant ainsi de nouveaux problèmes. Consécutivement à l'expansion du marché des nanotechnologies, le nombre de travailleurs exposés continue d'augmenter. Bien qu'aucun consensus mondial ne se dégage en ce qui a trait à une définition et une règlementation clairement adaptées aux NPS, le besoin de protéger les travailleurs reste capital et passe par une gestion des risques adaptée.

Depuis 10 ans, la science explore les nombreuses propriétés des NPS, mais de multiples incertitudes persistent. Elles portent sur les facteurs de risque les plus susceptibles de causer un effet néfaste sur la santé humaine, ainsi que sur les mécanismes menant à une détérioration de la santé et de la sécurité humaine à la suite d'une exposition à ces NPS. Les connaissances sur les risques (exposition, toxicité, incendie, explosion, etc.) évoluent à un rythme effréné. Elles découlent d'approches méthodologiques et s'appliquent à des nanoparticules provenant de différentes sources (celluloses, fullerènes, métaux et oxydes de métaux, etc.). De ce fait, la comparaison des résultats et des études devient ardue. De plus, il n'existe actuellement aucune procédure de mesure standardisée pour la caractérisation des nanoparticules même si certaines équipes de recherche travaillent pour atteindre cet objectif.

Par ailleurs, la mise en marché des NPS précède souvent les études toxicologiques appropriées, ce qui en inquiète plus d'un. Cette situation donne plus de poids aux recommandations relatives au développement de stratégies de gestion des risques en parallèle de la recherche et du développement desdites particules. Plusieurs souhaitent une stratégie de gestion des risques adaptative qui évolue avec l'avancement des connaissances et qui inclut une communication transparente au regard des incertitudes qui demeurent. Dans ce contexte, l'objectif ultime de ce projet était de construire le prototype d'un outil d'aide à la décision en matière de gestion des risques pour la santé et la sécurité des travailleurs posés par les NPS. Mais avant de pouvoir développer un outil de gestion des risques adapté aux NPS, il était nécessaire de réaliser une revue exhaustive des articles scientifiques publiés entre 2001 et 2011. Ce rapport a donc été construit de façon à dresser une liste détaillée des risques associés aux NPS dans un cadre de santé et de sécurité du travail (SST). Ces risques ont par la suite été catégorisés et hiérarchisés pour illustrer la complexité d'un tel système à travers l'interdépendance de chaque élément du risque.

Des étapes ultérieures à la catégorisation des risques présentée dans ce rapport seraient donc nécessaires afin de peaufiner un prototype d'outil d'aide à la décision. Cet outil serait destiné aux producteurs de NPS et aux intervenants en prévention au travail pour les aider à mettre en place des mesures de contrôle pour assurer la santé et la sécurité des travailleurs exposés aux NPS."
"De plus en plus les nanotechnologies suscitent un grand intérêt autant sur le plan industriel que médical. Cependant, la production de nanoparticules synthétiques (NPS) continue de croître alors que les impacts sanitaires et environnementaux n'ont pas tous été évalués, amenant ainsi de nouveaux problèmes. Consécutivement à l'expansion du marché des nanotechnologies, le nombre de travailleurs exposés continue d'augmenter. Bien qu'aucun consensus ...

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"Comme dans la majorité des pays industrialisés, le cancer constitue la première cause de décès au Québec : en 2013, on estime à 20 200 le nombre de décès par cancer et à 48 700 le nombre de nouveaux diagnostics de cancer. La cancérogénèse est un processus multifactoriel et complexe, qui débute plusieurs années avant que le cancer n'apparaisse cliniquement. Un cancer est considéré d'origine professionnelle lorsqu'il résulte de l'exposition, en milieu de travail, à un agent chimique, physique ou biologique, ou encore de conditions inhérentes à une activité de travail. Il s'agit d'un cancer qui ne se serait probablement pas produit si la personne n'avait pas exercé ce travail. Plusieurs études ont estimé que de 2 à 8 % de l'ensemble des cancers seraient attribuables au travail, selon les pays et le nombre de sièges et de types de cancer considérés. Cependant, pour certains sièges ou types de cancer, la proportion attribuable au travail est beaucoup plus élevée, allant par exemple jusqu'à plus de 90 % pour le mésothéliome de la plèvre chez les hommes. Afin de prioriser les besoins en recherche et en prévention, il faut d'abord connaître l'ampleur du problème et ce rapport présente, dans ce but, une estimation du nombre des cancers d'origine professionnelle chez les travailleurs québécois.

L'importance du nombre de ces cancers a été estimée de deux façons complémentaires : d'abord à l'aide des données québécoises d'indemnisation pour cancer d'origine professionnelle et en utilisant des proportions publiées de cancers attribuables au travail. Ces deux sources de données comportent certaines limites, mais ont l'avantage d'être rapidement disponibles et de permettre l'ordonnancement des cancers à des fins de priorisation de recherche et pour guider les actions de prévention.

Selon les statistiques d'indemnisation pour cancer de la Commission de la santé et de la sécurité du travail (CSST), au Québec, moins de 100 travailleurs ont été indemnisés par année entre 2005 et 2007 pour un nouveau diagnostic de cancer lié au travail. Parmi les dossiers ouverts entre 1997 et 2005, 362 décès par cancer ont été indemnisés, dont six chez des femmes (tous des mésothéliomes). Chez les hommes, plus de la moitié de ces cancers étaient des mésothéliomes, de la plèvre ou du péritoine, suivis par les cancers du poumon. La majorité des cancers indemnisés l'ont été pour des travailleurs de la fabrication, des mines et de la construction. En partie à cause des difficultés à prouver une relation causale et aussi de la longue période de latence entre l'exposition en milieu de travail et la survenue du cancer, il ressort que très peu de cancers font l'objet d'une indemnisation par la CSST."
"Comme dans la majorité des pays industrialisés, le cancer constitue la première cause de décès au Québec : en 2013, on estime à 20 200 le nombre de décès par cancer et à 48 700 le nombre de nouveaux diagnostics de cancer. La cancérogénèse est un processus multifactoriel et complexe, qui débute plusieurs années avant que le cancer n'apparaisse cliniquement. Un cancer est considéré d'origine professionnelle lorsqu'il résulte de l'exposition, en ...

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