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Documents La Revue de l'IRES 395 results

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"Ce numéro de La Revue de l'IRES propose un dossier sur la question du genre dans la régulation du travail, étudiée dans cinq articles de manière variée tant du point de vue des méthodes empiriques mobilisées que des perspectives d'analyse. Deux axes d'interrogation traversent les articles de ce dossier : la question de l'égalité professionnelle femmes-hommes et celle de la reconnaissance des métiers du care. Les deux premières contributions éclairent la façon dont les institutions politiques, les employeurs et les organisations syndicales s'emparent ou pas de la question de l'égalité professionnelle pour réguler le travail dans l'entreprise, et soulignent les biais qui tendent à minorer les inégalités subies par les femmes. Les trois autres articles mettent en lumière différentes incidences du manque de reconnaissance du travail de care sur les conditions de travail et d'emploi des femmes qui le réalisent : la fragmentation et l'hétérogénéité du secteur du care, à laquelle on pourrait remédier grâce à la mise en place d'une fonction publique du care, qui garantirait une égalité d'accès aux services sur le territoire français ; la sous-évaluation de la complexité, des compétences et responsabilités de ces métiers, qui se traduit par leur manque de reconnaissance notamment financière ; enfin, la disqualification de la parole de ces travailleuses qui subissent des dominations croisées, y compris dans le syndicalisme. Ces différents articles apportent de nouvelles connaissances sur les mécanismes sociaux, économiques et politiques qui contribuent à reproduire les inégalités de genre dans le monde du travail, mais ils ouvrent également des pistes de réflexion et d'action pour renforcer le principe d'égalité entre les femmes et les hommes dans la régulation du travail.
Enfin, hors dossier, un dernier article montre comment les collectifs de travail et les collectifs syndicaux sont affectés par le télétravail, notamment depuis la crise sanitaire. L'enquête permet d'observer que le télétravail met à l'épreuve des collectifs syndicaux, obligeant les militants à modifier leur organisation et leurs pratiques dans un contexte d'alourdissement des tâches syndicales."
"Ce numéro de La Revue de l'IRES propose un dossier sur la question du genre dans la régulation du travail, étudiée dans cinq articles de manière variée tant du point de vue des méthodes empiriques mobilisées que des perspectives d'analyse. Deux axes d'interrogation traversent les articles de ce dossier : la question de l'égalité professionnelle femmes-hommes et celle de la reconnaissance des métiers du care. Les deux premières contributions ...

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La Revue de l'IRES - n° 105 -

"Si le télétravail était utilisé dans certaines entreprises de services avant les années 2020, il semblait alors peu concerner les collectifs syndicaux. Or, lors de la crise sanitaire, voire après, des militant·es syndicaux et syndicales sont devenu·es, comme bien d'autres salarié·es, des télétravailleurs et télétravailleuses, et ont dû adapter leurs pratiques afin de poursuivre leurs activités dans un contexte professionnel et syndical modifié. Nous avons mené une enquête collective sur les effets du télétravail sur les activités syndicales dans des entreprises de l'assurance et de l'assistance : elle nous a permis d'observer que le télétravail, d'une part, y était déjà utilisé avant la crise sanitaire, d'autre part qu'il était devenu massif depuis la crise du Covid-19 et mettait à l'épreuve des collectifs syndicaux, obligeant les militant·es à modifier leur organisation et leurs pratiques dans un contexte d'alourdissement des tâches syndicales."
"Si le télétravail était utilisé dans certaines entreprises de services avant les années 2020, il semblait alors peu concerner les collectifs syndicaux. Or, lors de la crise sanitaire, voire après, des militant·es syndicaux et syndicales sont devenu·es, comme bien d'autres salarié·es, des télétravailleurs et télétravailleuses, et ont dû adapter leurs pratiques afin de poursuivre leurs activités dans un contexte professionnel et syndical modifié. ...

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La Revue de l'IRES - n° 88 -

"Face aux obstacles que constituent le droit du travail et le droit syndical étasunien, mais surtout les dispositifs antisyndicaux mis en place par le géant de la grande distribution et plus grand employeur privé mondial, Walmart (1,3 million de salarié(e)s aux États-Unis, 2,2 millions dans le monde), nous verrons dans cet article comment le syndicat United Food and Commercial Workers (UFCW) tente d'organiser les salarié(e)s et de déconstruire l'argumentaire développé par l'entreprise. Cette dernière met notamment en avant un investissement coûteux, c'est-à-dire engendrant un risque de représailles managériales en cas de contestation et de participation aux mobilisations, un coût économique élevé (cotisations syndicales), et une faible influence du syndicat sur les conditions de travail et d'emploi. Cette déconstruction passe principalement par le développement d'une stratégie de contournement de la forme syndicale par le biais de la forme associative. À travers le cas de l'association Organization United for Respect at Walmart (Our Walmart) observé lors de ses premières années d'existence, il s'agit en effet de souligner les dispositifs managériaux, institutionnels et organisationnels ayant mis à l'écart les syndicats et plus largement la critique sociale pendant un demi-siècle d'existence, des verrous qui se sont avérés par le passé parmi les plus efficaces au sein de l'enseigne de distribution et qui connaissent aujourd'hui des mutations importantes."
"Face aux obstacles que constituent le droit du travail et le droit syndical étasunien, mais surtout les dispositifs antisyndicaux mis en place par le géant de la grande distribution et plus grand employeur privé mondial, Walmart (1,3 million de salarié(e)s aux États-Unis, 2,2 millions dans le monde), nous verrons dans cet article comment le syndicat United Food and Commercial Workers (UFCW) tente d'organiser les salarié(e)s et de déconstruire ...

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La Revue de l'IRES - n° 88 -

"Le tripartisme a fait l'objet d'un engouement de la première heure dans les pays d'Europe centrale et orientale. Si en Europe centrale cette institutionnalisation est restée souvent formelle, dans les Balkans, orientaux comme occidentaux, le dialogue social au sommet a fait l'objet d'une mobilisation et d'une instrumentalisation marquée et continue de la part des gouvernements. Prenant appui sur une comparaison entre la Bulgarie et la Roumanie, le présent article propose d'expliciter les traits inhérents aux deux expériences de tripartisme, depuis le début de la transition jusqu'à la dernière crise. L'identification d'un « tripartisme de légitimation politique », qui rejoint et complète la thèse du « corporatisme illusoire » de David Ost (2000), est reliée à deux questionnements qui traversent aujourd'hui la recherche : le premier renvoie au rôle décisif joué par les facteurs externes sur le jeu sociopolitique domestique, pour ces deux pays qui exemplifient le modèle de « capitalisme dépendant » ; le second renvoie aux modalités et aux canaux de l'européanisation sociale dans l'Union européenne élargie, ici appliquée au dialogue social."
"Le tripartisme a fait l'objet d'un engouement de la première heure dans les pays d'Europe centrale et orientale. Si en Europe centrale cette institutionnalisation est restée souvent formelle, dans les Balkans, orientaux comme occidentaux, le dialogue social au sommet a fait l'objet d'une mobilisation et d'une instrumentalisation marquée et continue de la part des gouvernements. Prenant appui sur une comparaison entre la Bulgarie et la Roumanie, ...

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La Revue de l'IRES - n° 88 -

"Cet article a pour objet la mise en œuvre effective des dispositifs de chômage partiel déployés en Allemagne et, dans une moindre mesure, en France depuis 2008. Il s'appuie sur une enquête de terrain menée sur les sites de deux constructeurs automobiles, français et allemand, qui ont recouru au chômage partiel entre septembre 2012 et avril 2013. Il rend compte de la polyvalence du dispositif, qui peut servir différents objectifs et produire différents effets selon les acteurs qui parviennent à s'imposer dans l'exécution. En outre, il révèle la plasticité du chômage partiel, qui n'est pas limité à son objectif institutionnel de préservation d'emplois. Le dispositif modifie le rapport entre les syndicats et l'employeur, et génère des controverses entre élus salariés. En outre, il peut même concourir à supprimer indirectement des emplois, notamment en accompagnant des restructurations d'autres sites."
"Cet article a pour objet la mise en œuvre effective des dispositifs de chômage partiel déployés en Allemagne et, dans une moindre mesure, en France depuis 2008. Il s'appuie sur une enquête de terrain menée sur les sites de deux constructeurs automobiles, français et allemand, qui ont recouru au chômage partiel entre septembre 2012 et avril 2013. Il rend compte de la polyvalence du dispositif, qui peut servir différents objectifs et produire ...

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La Revue de l'IRES - n° 88 -

"Depuis le début des années 2000, la prévention dans le vieillissement fait l'objetd'une attention particulière de la part des gouvernements successifs. Afin d'anticiperles conséquences du vieillissement de la population et de réduire le risque de voirles retraités et personnes âgées intégrer la catégorie de la dépendance, la politiquede prévention promeut le « bien vieillir », notion qui est notamment inscrite dans lesobjectifs stratégiques des caisses de retraite. Il s'agit, par des actions d'informationet de formation, de faire adopter aux personnes vieillissantes des comportementset un style de vie à même de préserver leur santé. Le déploiement d'une politique deprévention en vue de « bien vieillir » est cependant à questionner. Comment cetteorientation s'inscrit-elle par rapport à la longue histoire des politiques vieillesse etde leurs acteurs centraux ? Cet article revient sur le processus de mise à l'agendade la prévention et du « bien vieillir » et s'intéresse à la production et la diffusion denouvelles normes dans la vieillesse."
"Depuis le début des années 2000, la prévention dans le vieillissement fait l'objetd'une attention particulière de la part des gouvernements successifs. Afin d'anticiperles conséquences du vieillissement de la population et de réduire le risque de voirles retraités et personnes âgées intégrer la catégorie de la dépendance, la politiquede prévention promeut le « bien vieillir », notion qui est notamment inscrite dans lesobjectifs stratégiques des ...

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La Revue de l'IRES - n° 88 -

"L'accord national interprofessionnel de janvier 2013 est présenté comme organisant l'échange entre flexibilité pour les entreprises et sécurité pour les salariés. Il prévoit de renchérir les cotisations sur certains CDD, si ce n'est pour désinciter à la flexibilité, au moins pour la taxer. Le secteur de l'intérim a obtenu d'y déroger en contrepartie de la création d'un CDI pour les intérimaires (CDI-I), destiné à sécuriser certains d'entre eux. À rebours du postulat des politiques de sécurisation des parcours professionnels selon lequel, le CDI étant dépassé, il faudrait attacher les droits non plus au contrat mais à la personne, avec le CDI-I l'intérim pose le contrat de travail comme outil privilégié de la sécurisation. L'article porte la focale sur l'élaboration de ce contrat de travail en analysant d'abord la négociation collective dont il est issu et ensuite sur son introduction dans la loi. Après avoir présenté les positions des acteurs, le propos se centre sur les différents paramètres permettant de régir la discontinuité des missions au sein d'un contrat."
"L'accord national interprofessionnel de janvier 2013 est présenté comme organisant l'échange entre flexibilité pour les entreprises et sécurité pour les salariés. Il prévoit de renchérir les cotisations sur certains CDD, si ce n'est pour désinciter à la flexibilité, au moins pour la taxer. Le secteur de l'intérim a obtenu d'y déroger en contrepartie de la création d'un CDI pour les intérimaires (CDI-I), destiné à sécuriser certains d'entre eux. ...

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La Revue de l'IRES - n° 87 -

"Comment la loi de 2008 sur la représentativité syndicale intervient-elle dans l'activité des représentants salariés en entreprises ? Une enquête sociologique menée cinq ans après l'introduction de la loi montre qu'elle a accéléré la disparition de délé- gués mal implantés. Mais elle n'a pas consolidé les délégués restants. Ces derniers intègrent l'élimination des plus faibles dans l'histoire longue de la perte d'influence du syndicalisme. Les lieux de négociation se centralisent loin des zones d'influence des délégués élus. La performance négociatrice des délégués syndicaux centraux est peu lisible localement. Les délégués locaux, comme les responsables des ressources humaines, considèrent avec scepticisme la pérennité des équipes de représentants. L'institutionnalisation par la loi ne remplace pas la dynamique syndicale, pour susciter des vocations représentatives ou pour refonder la représentativité syndicale.""La loi du 20 août 2008 a entendu renforcer la légitimité des syndicats de salariés, notamment en fondant leur représentativité sur l'audience électorale recueillie au niveau de l'entreprise. Il est difficile de dire aujourd'hui si le pari est gagné, mais il n'en demeure pas moins que cette loi a largement reconfiguré les relations collectives de travail au niveau des entreprises et des groupes. Assurément, l'étude des accords collectifs de groupe et d'entreprise ayant pour objet la représentation collective des salariés montre que les interlocuteurs sociaux ont pris la mesure des changements intervenus. Elle fait aussi apparaître comment, bien souvent, la loi est venue donner un écho plus grand à ce que les accords collectifs avaient déjà eux-mêmes entrepris à une échelle plus modeste. Sans doute la recherche que le présent article retrace invite-t-elle à une réflexion plus importante. Le sceau législatif ainsi donné au dialogue social a-t-il profité aux organisations syndicales ou n'a-t-il pas plutôt posé un jalon supplémentaire sur le chemin de l'entreprise autoréglementée ?"
"Comment la loi de 2008 sur la représentativité syndicale intervient-elle dans l'activité des représentants salariés en entreprises ? Une enquête sociologique menée cinq ans après l'introduction de la loi montre qu'elle a accéléré la disparition de délé- gués mal implantés. Mais elle n'a pas consolidé les délégués restants. Ces derniers intègrent l'élimination des plus faibles dans l'histoire longue de la perte d'influence du syndicalisme. Les ...

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La Revue de l'IRES - n° 87 -

"Dès la fin du XIXe siècle, les puissances européennes ont tenté d'instaurer une concurrence loyale et de lutter contre le « dumping social » à l'échelle internationale. Très vite, ces États se sont rejoints sur la nécessité d'élaborer un cadre social pour y parvenir. Il devait être composé de conventions sociales expérimentées dans l'Europe de l'Ouest en pointe sur la question ouvrière, pour ensuite être diffusées dans le monde. L'OIT, qui apparaît de ce fait comme l'aboutissement de ces travaux, poursuivit ces réflexions, notamment celles relatives à une « Europe sociale ». En fait, derrière cet espace marqué par une législation sociale commune aux puissances européennes et prôné par des membres de l'institution, il y avait un modèle démocratique et productiviste, soucieux de préserver tant les intérêts des ouvriers que ceux du patronat. Il s'agit donc de s'interroger sur ce modèle et sur les évolutions qu'il a connues, notamment sous l'impulsion de l'OIT, donc sur ce qu'est l'« Europe sociale »."
"Dès la fin du XIXe siècle, les puissances européennes ont tenté d'instaurer une concurrence loyale et de lutter contre le « dumping social » à l'échelle internationale. Très vite, ces États se sont rejoints sur la nécessité d'élaborer un cadre social pour y parvenir. Il devait être composé de conventions sociales expérimentées dans l'Europe de l'Ouest en pointe sur la question ouvrière, pour ensuite être diffusées dans le monde. L'OIT, qui ...

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La Revue de l'IRES - n° 87 -

"Les retraites de droit direct des femmes représentent en moyenne un peu plus de la moitié de celles des hommes dans le secteur privé, les quatre cinquièmes dans la fonction publique. À partir de l'échantillon interrégimes des retraités 2008, nous montrons que les différences de salaires de référence et de durées expliquent ces écarts, avec un poids variable le long de la distribution. Les plus faibles durées de carrière des femmes jouent pour les revenus les plus faibles, les salaires pour les deux tiers des plus hauts revenus. Les dispositifs de minimum de pension atténuent les écarts de retraites pour le cinquième des revenus les plus faibles. Nous étudions ensuite les inégalités de retraite parmi les hommes et parmi les femmes. Les dispersions des retraites sont plus fortes dans le privé que dans le public, et du même ordre de grandeur dans chaque secteur pour les hommes et les femmes. La dispersion des retraites des femmes est expliquée à la fois par la diversité des salaires de ré- férence et des durées validées, tandis que ce sont principalement les salaires qui comptent pour les hommes."
"Les retraites de droit direct des femmes représentent en moyenne un peu plus de la moitié de celles des hommes dans le secteur privé, les quatre cinquièmes dans la fonction publique. À partir de l'échantillon interrégimes des retraités 2008, nous montrons que les différences de salaires de référence et de durées expliquent ces écarts, avec un poids variable le long de la distribution. Les plus faibles durées de carrière des femmes jouent pour ...

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