Ce recueil de textes sur les nouvelles formes d'organisation du travail présente des études récentes sur les transformations qui peuvent être observées dans les entreprises, tout particulièrement dans les ateliers de travail. Des chercheurs ont apporté leur contribution à une meilleure compréhension des situations concrètes de travail en cette période où les uns saluent la fin de la division du travail alors que d'autres constatent une persistance des principes tayloriens fondamentaux.
Trois grands phénomènes depuis les années 1960 ont ébranlé le taylorisme et atténué sa performance technico-économique : la crise du travail, les formes de concurrece et les nouvelles technologies. On pourrait avancer l'hypothèse que la coexistence de ces trois phénomènes, à savoir une demande d'initiative de la part des travailleurs, une demande de flexibilité et d'implication de la part des directions d'entreprises et la présence de nouvelles technologies, exercent une forte pression à la rupture d'avec le taylorisme.
Mais il ne faut pas oublier l'ancrage du taylorisme dans les autres composantes de la société: relations patronales-ouvrières, système d'éducation, etc. C'est cet ancrage qui explique les différences dans les trajectoires nationales malgré les pressions comparables dans le sens du dépassement,

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