"Tout au long de ce colloque, malgré la diversité existant dans les différents pays de l'Union européenne et malgré les difficultés pour élaborer une politique sociale à l'échelle des vingt-septs Etats, les travaux ont mis en évidence à la fois la réalité de l'action de la "Commission", des partenaires sociaux et les différentes pratiques pour intégrer l'acquis communautaire dans les législations et les procédures nationales. Ainsi que vous pourrez le constater, malgré les critiques admises à l'encontre de l'Europe, il est indéniable que les accords paritaires impactent fortement les législations nationales. Par ailleurs, certains intervenants ont souligné l'influence de certaines procédures et pratiques nationales sur les thèmes traités au niveau européen.
Certains peuvent estimer que l'Europe n'avance pas assez rapidement et qu'on s'en tient souvent à une méthode qui laisse beaucoup de marge aux divers interlocuteurs nationaux. La question se pose, au-delà de la volonté politique des acteurs, de construire un vrai système de relations sociales au plan de l'Union, d'améliorer la qualité du dialogue engagé et ses conséquences effectives. Dans l'état actuel de l'Union européenne et des problèmes posés par la mondialisation de l'économie et la crise présente, il faut une impulsion forte de la part des différents acteurs pour faire du marché unique un espace de droit assurant les libertés prévues dans les traités et une authentique solidarité sur l'ensemble de l'Union."

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