"L'exclusion de la danseuse María Fernández alors qu'elle était enceinte de trois mois jette une lumière crue sur les conditions de précarité auxquelles sont soumis les artistes du Ballet national d'Espagne. Le tribunal supérieur de justice de Madrid a déjà condamné une trentaine de fois le Ballet national pour usage abusif de contrats de travail à durée déterminée. La Cour de justice de l'Union européenne a beau s'être prononcée dans le même sens, il semble que les gouvernements et les entreprises aient des difficultés à admettre que les artistes aussi aient des droits en matière de travail."

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