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Courrier des Pays de l'Est - n° 1040 -

Courrier des Pays de l'Est

"On savait les conséquences sociales de plus de douze années de transition dans les pays de l'Europe centrale et orientale, dramatiques. Mais le constat que dresse ici l'auteur d'un ouvrage remarqué sur l'Union européenne, sur le démantèlement des dépenses sociales opéré au nom de la rigueur budgétaire et les restrictions drastiques imposées à la couverture sociale de populations durement frappées par le chômage, au travers d'une privatisation généralisée des systèmes de protection sociale, est particulièrement dur. Aucun des futurs pays membres n'y échappe même si, à certains égards, la Slovénie ou l'Estonie présentent, sur des points mineurs, une réalité un peu moins sombre. Ecartée de l'objectif de convergence vigoureusement prôné par ailleurs en matière économique, la protection sociale a connu dans ces pays une dégradation d'autant plus alarmante que celle-ci apparaît désormais, à bien des égards, irréversible. Le cas de la réforme du système des retraites, désormais basé dans plusieurs pays sur le principe «des trois piliers», offre un exemple édifiant de ce que la transposition de réformes à des économies aux systèmes bancaire et financier encore mal assis, augure d'un nouvel appauvrissement de la situation des retraités. La responsabilité est pour le moins partagée. Qu'il s'agisse de celle des gouvernements de ces pays qui, quelle que soit leur couleur politique, ont sacrifié le sort d'une grande majorité de leur population sur l'autel d'un néo-libéralisme sans nuances, marginalisant d'entrée de jeu l'ensemble des partenaires sociaux ; de celle des institutions internationales à commencer par la Banque mondiale dont la politique de ciblage en faveur des catégories les plus défavorisées a fait long feu ; de celle enfin de l'Union européenne qui, dans sa démarche d'intégration de ces pays, n'a que trop tardé à étendre sa «méthode de coordination ouverte» au domaine de la protection sociale."
"On savait les conséquences sociales de plus de douze années de transition dans les pays de l'Europe centrale et orientale, dramatiques. Mais le constat que dresse ici l'auteur d'un ouvrage remarqué sur l'Union européenne, sur le démantèlement des dépenses sociales opéré au nom de la rigueur budgétaire et les restrictions drastiques imposées à la couverture sociale de populations durement frappées par le chômage, au travers d'une privatisation ...

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Courrier des Pays de l'Est - n° 1044 -

Courrier des Pays de l'Est

"A mesure qu'elle se rapproche de l'Union européenne avec laquelle, en février 2004, elle a entamé des négociations pour la conclusion d'un Accord de stabilisation et d'association, l'Albanie semble paradoxalement s'éloigner de plus en plus des critères européens. L'incapacité des autorités à lutter plus efficacement contre la corruption et le crime organisé leur a d'ailleurs valu un rapport plutôt critique de la Commission en mars 2004. Les conditions à plus d'un titre contestables dans lesquelles se sont déroulées les élections locales d'octobre 2003, auxquelles est venue s'ajouter l'instabilité politique engendrée par les luttes intestines au sein du parti majoritaire, le Parti socialiste albanais, témoignent de la faiblesse d'institutions minées par le clientélisme et les rivalités personnelles. Si le Premier ministre Fatos Nano est parvenu à réaffirmer son autorité face à la fronde menée au sein de l'ex-appareil communiste par son ministre des Affaires étrangères, Ilir Meta, les importantes manifestations survenues en février et en mars 2004 réclamant sa démission résonnent comme un nouvel avertissement. Bien que la croissance économique ait atteint les 6 % en 2003 et que l'inflation ait été divisée par deux par rapport à 2002, ces résultats ne peuvent en aucun cas passer pour des acquis durables dans un pays marqué par les stigmates du sous-développement et à l'agriculture victime d'une libéralisation des échanges prématurée."
"A mesure qu'elle se rapproche de l'Union européenne avec laquelle, en février 2004, elle a entamé des négociations pour la conclusion d'un Accord de stabilisation et d'association, l'Albanie semble paradoxalement s'éloigner de plus en plus des critères européens. L'incapacité des autorités à lutter plus efficacement contre la corruption et le crime organisé leur a d'ailleurs valu un rapport plutôt critique de la Commission en mars 2004. Les ...

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Courrier des Pays de l'Est - n° 1031 -

Courrier des Pays de l'Est

"Perçue parfois en Allemagne avec une certaine appréhension, la prochaine intégration de huit PECO à l'UE n'est pas sans rappeler celle, en 1990, de la RDA (devenue les cinq nouveaux Länder) à la partie occidentale du pays. Certes, treize ans après cette réunification, les résultats ne sont pas pleinement probants, mais il serait erroné d'en tirer des conclusions négatives pour l'élargissement qui, lui, a été préparé de longue date. A l'égard de ce processus, l'Allemagne dispose d'un certain nombre d'atouts qui tiennent à la fois à sa situation géographique et à son histoire : des relations commerciales relativement étroites avec les PECO - elle est devenue à la fois leur premier client et leur principal fournisseur -, même si elles sont dominées par un trafic de perfectionnement passif concentré sur les industries très intensives en main-d'œuvre et sont peu diversifiées ; une place honorable parmi les investisseurs étrangers, certes en recul, mais confortée par le nombre et l'importance des opérations de fusions-acquisitions. L'analyse montre que l'arrivée de nouveaux membres aura des effets bénéfiques dans trois grands domaines. Les échanges vont s'intensifier avec la suppression des droits de douane et des contrôles aux frontières. Sur le marché unique, le renforcement de la concurrence devrait conduire à une augmentation de la productivité et à une baisse du niveau des prix. Enfin, sur le plan de la mobilité des facteurs, tandis que l'accroissement des flux d'investissements à l'étranger aura un impact différent selon le terme envisagé, l'installation en Allemagne de 200 000 à 300 000 ressortissants de l'Est pourrait pallier la pénurie de main-d'œuvre et le vieillissement de la population. Au final, c'est une accélération de la croissance qui est attendue de l'élargissement, de 0,1 % à 0,5 % par an selon les estimations, plaçant l'Allemagne derrière l'Autriche, mais loin devant les autres grands pays de l'UE. Seule ombre au tableau, les cinq nouveaux Länder pourraient y perdre l'un des rares facteurs d'attractivité qu'ils possèdent étant le niveau relativement faible des salaires."
"Perçue parfois en Allemagne avec une certaine appréhension, la prochaine intégration de huit PECO à l'UE n'est pas sans rappeler celle, en 1990, de la RDA (devenue les cinq nouveaux Länder) à la partie occidentale du pays. Certes, treize ans après cette réunification, les résultats ne sont pas pleinement probants, mais il serait erroné d'en tirer des conclusions négatives pour l'élargissement qui, lui, a été préparé de longue date. A l'égard de ...

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