Documents protective gloves 10 results

"The study investigated the effects of wearing two new designs of cotton glove on several hand performance capabilities and compared them against the effects of barehanded, single-layered and double cotton glove conditions when working with hand tools (screwdriver and pliers). The new glove designs were based on the findings of subjective hand discomfort assessments for this type of work and aimed to match the glove thickness to the localised pressure and sensitivity in different areas of the hand as well as to provide adequate dexterity for fine manipulative tasks. The results showed that the first prototype glove and the barehanded condition were comparable and provided better dexterity and higher handgrip strength than double thickness gloves. The results support the hypothesis that selective thickness in different areas of the hand could be applied by glove manufacturers to improve the glove design, so that it can protect the hands from the environment and at the same time allow optimal hand performance capabilities."

"En raison de la croissance exponentielle des applications industrielles des nanotechnologies et de l'augmentation associée des risques d'exposition professionnelle aux nanomatériaux, le principe de précaution a été recommandé. Afin de le mettre en œuvre et même s'ils ne doivent être considérés qu'en dernier recours dans la stratégie de maîtrise des risques, des équipements de protection individuelle contre les nanoparticules doivent être disponibles. Dans le but de combler le manque actuel en termes d'outils et de connaissances dans ce domaine, une méthode de mesure de la pénétration des nanoparticules à travers les matériaux de gants de protection dans des conditions simulant l'utilisation en milieu de travail a été développée.
Cette méthode comprend un dispositif expérimental permettant d'exposer des échantillons de gants à des nanoparticules en poudre et en solution colloïdale tout en les soumettant simultanément à des sollicitations mécaniques statiques ou dynamiques et à des conditions simulant le microclimat présent dans les gants. Ce dispositif est connecté à un système de contrôle et d'acquisition de données. Pour compléter la méthode, un protocole d'échantillonnage a été développé et une série de techniques de détection des nanoparticules a été sélectionnée.
Des tests préliminaires ont été réalisés à l'aide de cette méthode pour mesurer la résistance de quatre modèles de gants de protection d'épaisseurs différentes en nitrile, latex, néoprène et butyle au passage de nanoparticules commerciales de TiO2 en poudre et en solution colloïdale. Les résultats semblent indiquer une pénétration possible des nanoparticules dans certains types de gants, en particulier lorsque ceux-ci sont soumis à des déformations mécaniques répétées et lorsque les nanoparticules sont sous forme de solutions colloïdales. Des travaux supplémentaires devront être menés pour confirmer ces résultats et une réflexion devra avoir lieu afin de sélectionner les configurations et les valeurs des paramètres qui simulent le mieux les différentes situations pouvant être rencontrées en milieu de travail. Il est néanmoins déjà possible d'émettre une recommandation concernant la nécessité de remplacer à intervalle régulier les gants portés, en particulier pour les gants les plus minces et dans le cas d'une exposition aux nanoparticules en solution colloïdale.
Ces résultats démontrent la pertinence de la problématique et l'importance de poursuivre les recherches dans ce domaine. Les travaux futurs qui pourront être réalisés bénéficieront de la volonté de collaboration et du partage d'expertise des autres équipes qui s'intéressent aux équipements de protection contre les nanoparticules."

A study of respiratory function and immunological status of 17 female workers employed in a small latex (9006046) glove manufacturing facility in Zagreb, Croatia was reported. The workers prepared latex solution from the original rubber material collected from rubber trees. Thirteen participants were nonsmokers and four were light smokers. The controls were 17 females employed as food packagers in a confectionery factory who were not exposed to latex and were matched to the cohort by age and smoking status. The subjects completed a respiratory symptom questionnaire. Spirometric testing was performed. Skin prick testing was performed using aqueous extracts of latex and latex gloves and common aeroallergens. Industrial hygiene monitoring for dusts was performed. The latex glove workers reported a significantly higher prevalence of chronic respiratory symptoms such as dyspnea, chronic cough and hoarseness than the controls. One of the latex workers, a nonsmoker, had symptoms of occupational asthma. A high prevalence of overshift (acute) symptoms such as eye irritation, nasal dryness, throat irritation, cough, dyspnea, and headache was also reported by the latex workers. Forced vital capacity (FVC), one second forced expiratory volume, and flow rates at 50 and 75% of FVC (FEF75) were significantly lower in the latex workers than in the controls. The most pronounced decrease was seen in FEF75. Only one latex worker reacted to skin testing with the latex extracts. She also reported symptoms compatible with occupational asthma. None of the subjects reacted to the common aeroallergens. Talc (14807966) was the major dust to which the latex workers were exposed. The total and respirable talc dust concentrations averaged 7.7 and 1.9mg/m3, which exceeded the Croatian standards of 1.5 and 0.5mg/m3, respectively. The authors conclude that, besides occupational asthma, exposures associated with latex glove manufacturing are associated with frequent nonspecific respiratory symptoms.

"L'objectif de ce travail est la détermination expérimentale de la résistance d'une série de gants vis-à-vis de quatre éthers de glycol : 2PG1MEA (2-Propylène glycol 1-méthyl éther 2-acétate), EGBE (Ethylène glycol n-butyl éther), DEGEE (Diéthylène glycol éthyl éther), DEGBE (Diéthylène glycol butyl éther).La nécessité de tester les gants, vis-à-vis de ces éthers de glycol, a imposé le choix et la mise au point des méthodes analytiques spécifiques mises en oeuvre dans le cadre des protocoles d'essais des normes EN 369 et 374. Les gants testés, dont les matériaux sont représentatifs du marché, proviennent de plusieurs fabricants. L'épaisseur des gants a également été prise en compte.Cette étude a conduit à la détermination des temps de perméation des différents gants permettant aux utilisateurs de ces produits de se protéger efficacement contre la pénétration des éthers de glycol par voie cutanée. Les résultats obtenus font apparaître la supériorité des gants en butyle issus de deux fabricants différents et pour deux épaisseurs (0,45 et 0,65 mm). Les mesures de perméation de ces gants ont été stoppées après 8 heures d'enregistrement sans qu'on ait atteint la concentration seuil en aval de l'échantillon. Les autres matériaux présentent des temps de perméation plus faibles et plus hétérogènes en fonction de l'éther de glycol concerné."(Résumé des auteurs)

"Les dermatoses professionnelles au caoutchouc sont essentiellement des dermatites de contact d'irritation et/ou allergiques et des urticaires de contact. Les équipements de protection individuelle (EPI) sont principalement impliqués, par exemple les gants chez les personnels de santé ou les gants, bottes et chaussures de sécurité chez les salariés du Bâtiment et travaux publics (BTP). La plupart des EPI en caoutchouc sont irritants, surtout en cas de port prolongé.
Les principaux allergènes responsables de dermatite de contact allergique sont les additifs du caoutchouc (accélérateurs de vulcanisation et anti-oxydants).
Le latex est de loin la principale cause d'allergie immédiate IgE dépendante au caoutchouc."

"Background:
Occupational hand dermatitis (OHD) is a skin disease occurring on employees' hands in certain jobs. Little is known about prevalence, incidence and characteristics of this adverse skin reaction and its associated risk factors during COVID-19 pandemic. To evaluate both prevalence and incidence of OHD and associated risk factors in Italian clinicians.
Methods:
A cross-sectional study was performed using a self-report questionnaire.
Results:
Two hundred and thirty clinicians responded to the survey and 82% of responders did not report previous OHD history before the COVID-19 pandemic. Daily use of gloves was reported by 80% of responders. OHD prevalence was 18%, while incidence was 80%. We found a protective effect on symptom occurrence for vinyl/nitrile gloves if the time with gloves was ≥ 6 hours per day.
Conclusions:
This survey reveals a high OHD incidence in an Italian population of clinicians. Furthermore, wearing vinyl/nitrile gloves for at least 6 hours a day had a protective effect on symptom onset."