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"Nationalism was declared dead too early. At the end of the Cold War, the postnational age was announced and liberalism claimed to have been victorious. Simultaneously, a postnational order was proclaimed. Transnational alliances like the European Union were thought to become much more important in international relations. Instead, we witnessed the rise of various forms of strong nationalisms all over the globe during the early twenty-first century and right-wing parties gaining more and more votes in elections often characterized by heavily nationalist agendas.

This volume shows how nationalist dreams and fears determine politics in an age that was supposed to witness a rather peaceful coexistence amongst nations by those who consider transnational ideas more valuable than national demands. The case studies in the book offer explanations of how and why nationalism made its way back to the common consciousness and which elements stimulated the re-establishment of the aggressive nation-state. Continuities of empire, actual or imagined, as well as the role of “foreign-” and “otherness” for nationalist narratives, are key in order to explain how, among other factors, globalization stimulated the rise of twenty-first century nationalisms."

"Neo-nationalist parties emerged victorious in Hungary and Poland after the financial crisis as a political consequence of disenchantment with the neoliberal approaches ushered in by EU accession and subordinate economic integration. This article analyses, in a comparative perspective, the strategies adopted by the governing neo-nationalist parties in Hungary and Poland with regard to trade unions and industrial relations as part of their broader political-economic projects."

"The basic aim of this paper is to add some thoughts to the current discussion on minority nationalism. In such a historical period, when more divided countries exist than ever before, ethnic minorities are tending to claim nation states for their own. Their success depends on particular political circumstances, which vary from one region to another. This paper focuses on Hungarian minority nationalism in central and eastern Europe, but tries at the same time to put the phenomenon into a wider framework. The widely-studied phenomenon of nationalism tends to appear in particular forms in central and eastern Europe. The proper understanding of the varying perceptions of nationalist ideas can promote the establishment of peaceful agreement between nations and countries in the region."

"This article investigates how traditionally anti-European Union (EU) right-wing parties and leaders in four EU member states reinterpreted their relation with the EU in the post-Brexit period (2016–2022). Either for the political opportunity structure's constraints or for the costs triggered by Brexit, right-wing European nationalists had to redefine their role in remaining in the EU. We conceptualize as ‘sovereignism' their attempt to endogenize nationalism in the EU. Relying on discourse analysis, this article shows that right-wing sovereignism criticized the supranational character and the centralized policy system that developed within the EU. However, right-wing sovereignism differed in the rationale of its criticism, based more on an economic discourse in Western Europe and more on a cultural discourse in Eastern Europe, as well as on the policies to repatriate. The sovereignist approach of nationalist right-wing parties and leaders would lead to the nationally differentiated disintegration of the EU."

"Nos médias nous montrent à l'envi des images d'un Vladimir Poutine arrogant, menaçant et vantant la grandeur de la Russie. Mais ce pays est-il vraiment ce qu'il paraît être ? Est-il vraiment devenu cet Etat totalitaire et impérialiste qu'on nous dépeint depuis l'annexion de la Crimée ? Jean-Jacques Marie nous dévoile l'envers du décor : un régime fragile au bord de l'implosion, un président dont le cercle rapproché ne pense qu'à placer sa fortune sur des comptes offshore, une opposition fragmentée tentée par l'ultranationalisme, une population désabusée, plus attachée à ses acquis sociaux menacés qu'à ses libertés personnelles, des syndicats à la botte du gouvernement, une Eglise orthodoxe omniprésente, qui délaisse ses fidèles pour le pouvoir corrompu, et une économie minée par la chute du prix du baril de pétrole et par les sanctions que lui imposent l'Union européenne et les Etats-Unis. Parce que la Russie d'aujourd'hui est bien plus ancrée dans le passé et Poutine bien plus héritier d'Eltsine et de Gorbatchev qu'il n'y paraît, il nous fallait le regard d'un historien pour replacer les évènements dans leur contexte et décoder ce pays des faux-semblants."

"La Corée du Nord est le pays le plus haï, mais aussi le plus mal connu de la planète. Comprendre les ressorts d'un système totalitaire sans équivalent par son monolithisme idéologique, l'inscrire dans un espace et dans un temps pour en saisir l'ancrage et décrypter le fonctionnement d'une économie émergente, de facto de marché : tel est l'objet de ce livre. La Corée du Nord est le fruit d'une histoire disputée : colonisée par le Japon (1910-1945) puis divisée par les Etats-Unis et l'URSS en 1945, partition entérinée trois ans plus tard et contestée par une guerre fratricide (1950-1953), et restée depuis sans traité de paix. Kim II Sung au pouvoir a élevé la lutte de libération au rang de récit fondateur et organisé le pays sur le modèle d'une unité de guérilla, entretenant la population dans une mentalité d'assiégé permanent. La résilience de cet "Etat-guérilla" est sans doute à chercher moins dans son caractère stalinien que dans un nationalisme invétéré. La Corée du Nord évolue cependant vers une économie hybride, où la frontière entre secteur public et initiative privée est de plus en plus floue et qui génère de profondes mutations sociales. Cette évolution interne a pour toile de fond des enjeux géostratégiques : les risques entraînés par les ambitions nucléaires de Pyongyang, les visées hégémoniques du puissant voisin chinois et le retour de la Russie dans le Grand Jeu diplomatique."

"Les années 1919 et 1920 furent pour l'Italie le biennio rosso, les «deux années rouges». Mais ces deux années d'agitation sociale profonde, qui se plaçaient dans le contexte de la vague révolutionnaire partie de Russie en 1917, n'aboutirent pas à la révolution sociale que beaucoup espéraient. Au contraire, le mouvement fasciste de Mussolini préparait la contre-offensive.



Quelle fut la politique des organisations ouvrières pendant cette crise sociale ? Comment les organisations fascistes purent-elles passer à l'attaque et les détruire ? Quelles forces s'opposèrent alors à ce qui fut qualifié de «contre-révolution préventive» ?



Cet ouvrage revient sur cette période méconnue, durant laquelle l'histoire a balancé entre fascisme et révolution.



La collection Éclairage a pour ambition de contribuer à la compréhension de la marche de l'histoire et d'apporter son éclairage sur les éléments du passé, lointain ou proche, dont l'influence se propage dans l'actualité politique ou sociale."

"While there has been a spate of books concerned with race and ethnicity in Europe more specifically, this timely volume offers a broader perspective and positions issues of identity, ethnicity, multiculturalism, xenophobia, regionalism and ethnonationalism within the wider contexts of trans- and supranationalism. With the weakening of welfare states and the homogenizing influences of globalization, nations within both Eastern and Western Europe are discovering that the battlefield of political action is being redefined, and as a result emotional alliances threaten to bypass the democratic systems of the past. Offering fresh insights that are both empirically and theoretically informed, this book illuminates the processes and consequences of these new developments. In particular, it reviews Marx's, Durkheim's and Simmel's theories on nationalism and national identity, and presents case studies of Belgium, Italy's Northern League, right-wing intellectual production in Russia, and much more."

"Où va la Hongrie ? Celle que construit à marche forcée, depuis avril 2010, le nationaliste conservateur Viktor Orban, appuyé sur une majorité des deux tiers, peut-elle devenir un modèle pour une Union européenne en crise, ou au contraire l'un des germes les plus virulents de sa dissolution ?

Longtemps considérée comme la plus riante des « démocraties d'Europe de l'Est », ce pays avait donné l'exemple d'une transition pacifique vers le postcommunisme. Très vite, trop vite, il a ouvert son économie aux forces du marché, en espérant qu'elles lui apporteraient progrès et prospérité.

Son intégration dans l'Union européenne, en 2004, était censée lui permettre de surmonter l'immense frustration engendrée par le traité de Trianon, en 1920, qui avait ôté à une nation millénaire plus des deux tiers de son territoire, et trois millions et demi d'habitants de culture magyare.

Mais aucune de ces questions inscrites au fer rouge dans la psyché hongroise n'a été résolue. Elles ressurgissent à la faveur de la « révolution » menée par M. Orban, jadis enfant prodige de la démocratisation, décidé à ne pas laisser revenir au pouvoir ses adversaires de gauche, quitte à verrouiller l'alternance et à utiliser des moyens peu orthodoxes pour remplir les caisses de l'État.

La droite au pouvoir reprend ainsi des pans entiers du programme du parti d'extrême droite Jobbik, qu'elle prétend endiguer. La préférence nationale économique, le contrôle accru des médias, le culte d'un passé mythifié, la chasse aux pauvres et la tolérance envers l'antisémitisme sont devenus des traits marquants de la politique hongroise.

À Bruxelles comme à Washington, on s'inquiète de cette dérive, d'autant plus dangereuse qu'elle intervient sur fond de crise de l'euro et de la construction communautaire. Car la Hongrie reste, pour le meilleur et pour le pire, un aiguillon au flanc de l'Europe, un sulfureux laboratoire du nationalisme."

"Las dictaduras fascistas que surgieron en el período de entreguerras intensificaron todos los rasgos que el trabajo había adquirido en la civilización del capitalismo, pero además aplicaron éste como un elemento normativo y coercitivo, hasta el punto de actuar como herramienta de discriminación, represión y exterminio, haciéndole adquirir una connotación inhumana como nunca hasta entonces se había experimentado. Las secuelas de esa práctica se están observando estos días en las reparaciones que han alcanzado, luego de una batalla legal semisecular, los antiguos trabajadores sometidos a un régimen de esclavitud por los nazis durante la Segunda Guerra Mundial, pero todavía está pendiente la cuestión de los esclavos del franquismo y del régimen imperial japonés, ya que la utilización, como mínimo, de prisioneros de guerra para trabajos forzados fue una figura común a todos estos fascismos.

En este libro se trata de identificar, mediante el análisis del contexto cultural y político que se desarrolla antes de la primera Guerra Mundial y en el período de entreguerras, las condiciones y factores que nutrieron en ese aspecto a los fascismos, así como el carácter conceptual que tuvo el trabajo en las dictaduras fascistas. En estos regímenes el trabajo agregó a la función de mediador social la de elemento ontológico, claramente presente en la ideología nazi y el pensamiento conservador alemán del período de entreguerras, pero también en los teóricos del fascismo italiano, acentuando el carácter utilitario que poseía en el capitalismo, al tiempo que adquiría la función de notario y fundamento de la desigualdad social que los fascistas consideraban necesario cultivar y fijar."