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Documents Benquet, Marlène 4 results

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Travail, genre et sociétés - n° 35 -

"Les femmes dirigeantes sont par définition des femmes qui dans divers contextes professionnels et organisationnels ont dépassé le « plafond de verre ». Si ce phénomène a fait l'objet de nombreuses recherches qui ont ainsi éclairé les processus de féminisation des professions ou les caractéristiques du développement de carrière des femmes cadres dans les organisations, ces recherches ont souvent donné..."

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13.03.4-63868

Paris

"Marlène Benquet a mené pendant trois ans (de 2008 à 2010) une enquête sur une des principales entreprises françaises de grande distribution. Elle est d'abord devenue caissière. Puis, elle a fait un stage au siège social du groupe et un autre à Force ouvrière, principal syndicat de l'entreprise. Les transformations qu'a connues la grande distribution depuis plusieurs dizaines d'années sont emblématiques. L'identité des fondateurs ("on est des épiciers") a été bouleversée par l'arrivée de nouveaux actionnaires toujours plus exigeants. Le management par la promotion a largement disparu. Aux échelons supérieurs, les financiers ont pris le pouvoir. L'"expérience" a cessé d'être la valeur principale. L'ensemble des salariés accepte mal ce qu'ils vivent comme une perte d'autonomie, qui s'accompagne d'une insécurité grandissante. Mais pourquoi les salariés acceptent-ils d'"encaisser" ces réorganisations fragilisantes ? Pour mieux comprendre, il fallait vivre leur vie aux différents échelons : "Je voulais savoir ce que cela faisait d'être caissière pour comprendre pourquoi elles ne se révoltaient pas ou, en tout cas, moins que les salariés d'autres secteurs professionnels". L'auteure a également découvert le fonctionnement étonnant du siège social, où le cloisonnement est de règle : les badges ne donnent accès qu'à l'étage où est situé son propre bureau, il est difficile de se déplacer dans d'autres services sans une bonne raison, les informations circulent peu et mal. Le paradoxe est qu'au moment de ce stage, la direction des ressources humaines subissait elle-même un plan social ! Quant à l'organisation syndicale majoritaire, comment a-t-elle réussi à s'implanter dans ce secteur difficile d'accès ? Pourquoi cette implantation ne se traduit-elle pas par une plus grande propension contestataire ? Comment la paix sociale est-elle créée et maintenue ? L'objet de cette enquête est donc de comprendre pourquoi les salariés s'investissent dans leur travail, alors que les conditions de travail et les rémunérations ne sont pas motivantes. Ni l'"adhésion" ni la répression ne sont des explications suffisantes. En fait, les salariés sont plus coincés que convaincus. Plus proche du mode de prédation d'une araignée que d'un tigre, ou de la technique d'un joueur de go que d'un amateur d'échec, les stratégies patronales neutralisent les salariés davantage qu'elles ne les soumettent."
"Marlène Benquet a mené pendant trois ans (de 2008 à 2010) une enquête sur une des principales entreprises françaises de grande distribution. Elle est d'abord devenue caissière. Puis, elle a fait un stage au siège social du groupe et un autre à Force ouvrière, principal syndicat de l'entreprise. Les transformations qu'a connues la grande distribution depuis plusieurs dizaines d'années sont emblématiques. L'identité des fondateurs ("on est des ...

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13.03.4-66201

Paris

"Dans le supermarché Batax, on trouve de tout, comme le rêvait le fondateur de cette entreprise familiale qui a réussi. Mais entre pressions au rendement, clients mécontents et syndicats complaisants, la vie derrière la caisse n'est pas facile. A force de tout encaisser, on risque de craquer…"

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13.06.6-66202

Broissieux

"Le 1er février 2008, les caissières d'un hypermarché du sud de la France ont décidé de se mettre en grève pour demander une prime exceptionnelle de 250 euros, le passage à temps complet des salariées employées à temps partiel contraint et l'augmentation des tickets-restaurant de 3,05 à 5 euros. En dépit de l'inexpérience militante de la grande majorité d'entre elles, la grève a été reconduite tous les matins pendant 16 jours.
Cette enquête sur le quotidien d'un hypermarché, les conditions de travail, mais aussi les relations professionnelles, les aspirations et les déceptions de ces caissières, tente de montrer comment cette mobilisation, improbable au regard de leurs caractéristiques sociales, a été possible. Pourquoi sur les 75 000 personnes employées en France dans des hypermarchés, ces employées-là se sont-elles mobilisées, et pourquoi à ce moment-là ?
Montrer quelles sont les conditions de la révolte, comment naît et se propage un jugement d'injustice, pourquoi ce qui était perçu comme supportable finit par ne plus l'être : tels sont les objectifs de cette enquête conduite dans un secteur exemplaire du triple mouvement de précarisation, de tertiarisation et de féminisation du marché de l'emploi contemporain."
"Le 1er février 2008, les caissières d'un hypermarché du sud de la France ont décidé de se mettre en grève pour demander une prime exceptionnelle de 250 euros, le passage à temps complet des salariées employées à temps partiel contraint et l'augmentation des tickets-restaurant de 3,05 à 5 euros. En dépit de l'inexpérience militante de la grande majorité d'entre elles, la grève a été reconduite tous les matins pendant 16 jours.
Cette enquête sur ...

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