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Documents Chevandier, Christian 4 results

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13.01.1-57920

"Territoire de toutes les mobilités, la métropole parisienne remodèle sans cesse ses contours et sa physionomie, son peuplement et ses activités, ses solidarités et ses tensions, ses identités et ses images collectives.
Cet ouvrage analyse les résultats d'une enquête menée auprès de dizaines d'habitants et d'actifs de trois sites parisiens : le faubourg des métallos dans le 11e arrondissement, le secteur Austerlitz-La Pitié-Salpêtrière dans le 13e et les alentours de l'ancienne usine Renault-Billancourt dans l'actuel département des Hauts-de-Seine. L'approche ethno-historique de ces trois milieux urbains différents évoque les années de travail et les parcours professionnels, les traces que le travail a laissées tant chez les individus que dans les paysages.
Entre fierté, satisfaction, humour, regrets, désarroi, colère ou révolte, la variété du vocabulaire et des postures atteste la dimension affective des remémorations. Les auteurs évaluent la part du travail - à l'usine, au bureau ou au magasin - dans la construction croisée des mémoires et de l'histoire de la grande métropole. Chemin faisant, ils interrogent la nature du travail urbain dans la seconde moitié du XXe siècle, ses mutations et les enjeux complexes de la mémoire.
L'ouvrage est illustré de documents photographiques et de plans en noir et blanc ou en couleurs."
"Territoire de toutes les mobilités, la métropole parisienne remodèle sans cesse ses contours et sa physionomie, son peuplement et ses activités, ses solidarités et ses tensions, ses identités et ses images collectives.
Cet ouvrage analyse les résultats d'une enquête menée auprès de dizaines d'habitants et d'actifs de trois sites parisiens : le faubourg des métallos dans le 11e arrondissement, le secteur Austerlitz-La Pitié-Salpêtrière dans le ...

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10-33592

Paris

"Les cheminots sont aujourd'hui considérés comme le groupe social le plus combatif et ils suscitent des représentations contradictoires qui mettent en avant un égoïsme impénitent tout comme un fort esprit de solidarité. Cette identité s'inscrit dans un temps long qui, des mouvements parisiens de 1848 aux grèves des roulants de 2001, est scandé par les grandes grèves de 1910 et de 1920, de multiples débrayages qui correspondent sous l'Occupation à l'engagement de la corporation dans la Résistance, ainsi que des conflits originaux et importants dans l'après-1968. Cette combativité n'est pas pour autant une donnée constante. Il n'y a pas eu de grève dans les chemins de fer de 1920 à 1942, et c'est même le refus des cheminots de se lancer dans le mouvement qui a empêché l'élargissement de la grève des postiers de l'automne 1974.
En mettant en perspective les conflits sociaux dans les chemins de fer du milieu du XIXe siècle à nos jours, cet ouvrage laisse percevoir les ressorts du mouvement social des cheminots par la prise en compte de tous ses aspects : syndicaux, technologiques, culturels, politiques, démographiques. L'importance accordée dans cette étude aux représentations et à l'imaginaire cheminot, relayés notamment par les productions cinématographiques, permet de comprendre comment se construit une identité de corporation combative.
L'utilisation inédite des archives de police (notamment celles des renseignements généraux) jusqu'en décembre 1998 permet d'étayer certaines hypothèses et de mieux appréhender comment des revendications récentes s'inscrivent dans une dynamique qui est celle d'un temps long. Ainsi, les grèves des cheminots contre les agressions dont ils sont victimes se situent dans la logique des mouvements de la corporation qui depuis les années 1960 donnent une place de premier plan aux revendications qualitatives. De même, les conflits de 1986 et 1995, surtout orientés vers la défense des retraites, évoquent celui de l'été 1953, mais ils correspondent surtout à la volonté de maintenir des éléments identitaires du monde cheminot. En s'appuyant sur l'histoire de la corporation, le monde des travailleurs du rail donne aux mouvements sociaux une fonction de sauvegarde de son identité."
"Les cheminots sont aujourd'hui considérés comme le groupe social le plus combatif et ils suscitent des représentations contradictoires qui mettent en avant un égoïsme impénitent tout comme un fort esprit de solidarité. Cette identité s'inscrit dans un temps long qui, des mouvements parisiens de 1848 aux grèves des roulants de 2001, est scandé par les grandes grèves de 1910 et de 1920, de multiples débrayages qui correspondent sous l'Occupation ...

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