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Courrier des Pays de l'Est - n° 1042 -

"Deuxième pays de la Communauté des Etats indépendants par sa population et troisième par sa surface, l'Ukraine souhaiterait que son importance stratégique soit prise en compte par l'Union européenne. Elle juge que l'Accord de partenariat et de coopération (APC) signé en 1994 ne constitue plus un cadre adéquat pour ses relations bilatérales avec l'Union et compare avec amertume l'aide qui lui est accordée aux montants financiers alloués à d'autres pays, moins avancés qu'elle sur le plan de la stabilité politique ou du développement économique. L'UE, quant à elle, estime que Kiev n'a pas rempli ses engagements et ne voit pas l'utilité de remplacer l'APC. La proximité de l'élargissement de mai 2004 a toutefois provoqué à Bruxelles une prise de conscience des menaces concernant la soft security qu'engendrera la présence sur sa frontière orientale d'Etats pauvres et instables. L'"Initiative nouveaux voisins" semble ouvrir de nouvelles possibilités de rapprochement et même, à terme, d'intégration économique aux pays qui accepteront de se réformer. L'élection présidentielle ukrainienne d'octobre 2004 revêt dans ce contexte une importance capitale car elle peut permettre l'accession au pouvoir du camp réformateur."
"Deuxième pays de la Communauté des Etats indépendants par sa population et troisième par sa surface, l'Ukraine souhaiterait que son importance stratégique soit prise en compte par l'Union européenne. Elle juge que l'Accord de partenariat et de coopération (APC) signé en 1994 ne constitue plus un cadre adéquat pour ses relations bilatérales avec l'Union et compare avec amertume l'aide qui lui est accordée aux montants financiers alloués à ...

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Courrier des Pays de l'Est - n° 1041 -

"Russie unie, le parti du pouvoir, a remporté les élections législa-tives du 7 décembre 2003. Ce scrutin a été marqué par la défaite du Parti communiste, la poussée des forces nationalistes et populistes et l'élimination des libéraux. Cependant, cette victoire des partisans de V. Poutine doit être relativisée en raison de la forte abstention, de graves irrégularités dans le décompte des voix et du score du vote "contre tous". La campagne électorale s'est déroulée sur fond d'affaire Ioukos, à la suite de l'arrestation de M. Khodorkovski. Faute de pouvoir mobiliser l'opinion autour de la guerre en Tchétchénie, l'oligarque constituait une cible idéale pour offrir à l'opinion publique un nouvel "ennemi du peuple" à la veille des échéances législatives et présidentielle. Les résultats des élections et cette dernière affaire montrent que V. Poutine a choisi de rompre les équilibres politiques en grande partie hérités de Boris Eltsine. Conjugués avec la montée en puissance des hommes des ministères de force à tous les niveaux, ces événements sont-ils le prélude à l'instauration d'un nouveau rapport de forces entre le pouvoir et les oligarques ? Annoncent-ils une dérive autoritaire de la "démocratie contrôlée" de V. Poutine ? Sur le plan extérieur, avec la guerre en Irak et la "révolution des roses" en Géorgie, on a assisté à un certain refroidissement des relations entre Moscou et Washington. Sur le plan macroéconomique, 2003 restera comme une année positive : forte croissance, inflation modérée et renforcement de la position financière. Toutefois, ces succès ont ancré un peu plus le modèle rentier exportateur. Le dynamisme de l'industrie russe demeure très concentré dans les secteurs exportateurs de matières premières. Les réformes structurelles, dont dépend l'avenir à long terme de l'économie russe, restent à mener. Une fois réélu, V. Poutine devra exposer clairement sa stratégie économique, notamment sur la question des investissements étrangers."
"Russie unie, le parti du pouvoir, a remporté les élections législa-tives du 7 décembre 2003. Ce scrutin a été marqué par la défaite du Parti communiste, la poussée des forces nationalistes et populistes et l'élimination des libéraux. Cependant, cette victoire des partisans de V. Poutine doit être relativisée en raison de la forte abstention, de graves irrégularités dans le décompte des voix et du score du vote "contre tous". La campagne ...

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Courrier des Pays de l'Est - n° 1047 -

"Le pouvoir communiste, en place depuis quatre ans, bénéficie encore d'une certaine popularité, même si la Moldavie reste l'un des pays les plus pauvres et les plus corrompus d'Europe. Par ailleurs, contraint de se plier aux exigences des financiers internationaux, il n'est pas en mesure de remplir ses promesses sociales. Aussi se livre-t-il, à l'approche des élections législatives de février 2005, à des manouvres qui visent à préserver une majorité au Parlement, menacée par la création à gauche d'un nouveau parti «pro-russe». L'opposition moldave, quant à elle, n'a pas réussi à former une large coalition électorale, sur fond de mainmise évidente du parti au pouvoir sur les rouages de l'Etat et les médias, ce que ne manquent pas de critiquer les observateurs de l'OSCE. Comme l'année précédente, les relations extérieures ont été dominées par le problème du statut de la Transnistrie, république auto-proclamée à la frontière avec l'Ukraine, où restent stationnées des troupes russes. Le conflit est gelé et les négociations en panne, malgré son internationalisation. Depuis le rejet, fin 2003, d'un plan russe de règlement, les relations moldavo-russes se sont refroidies et le président Voronine, par ailleurs très critique à l'encontre de la CEI, en a profité pour amorcer un rapprochement avec l'UE, dans le cadre de la nouvelle politique de voisinage. L'économie moldave, en croissance positive pour la cinquième année consécutive, ne parvient toutefois pas à éradiquer la précarité, avec 40 % de Moldaves vivant en dessous du seuil de pauvreté. Un tiers de la population active (soit 700 000 personnes) travaille à l'étranger, mais les devises transférées (1 milliard de dollars en 2004) vont à la consommation et sont peu investies dans l'économie. Les couches moyennes et supérieures auxquelles appartiennent ces migrants en seraient les principales bénéficiaires. Fin 2004, un plan «de croissance pour les pauvres» a été adopté, mais sa réussite dépendra de la reprise de l'aide internationale, qui se fait attendre. Les privatisations prévues ont du être annulées en grande partie. Cela n'a pas empêché les autorités d'adopter un «budget pré-électoral», dont l'éducation et la santé devaient être les principaux bénéficiaires."
"Le pouvoir communiste, en place depuis quatre ans, bénéficie encore d'une certaine popularité, même si la Moldavie reste l'un des pays les plus pauvres et les plus corrompus d'Europe. Par ailleurs, contraint de se plier aux exigences des financiers internationaux, il n'est pas en mesure de remplir ses promesses sociales. Aussi se livre-t-il, à l'approche des élections législatives de février 2005, à des manouvres qui visent à préserver une ...

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Courrier des Pays de l'Est - n° 1053 -

"RussieReprise en mainFrançoise Daucé*, Gilles Walter**Le début de l'année 2005 a été marqué en Russie par un mouvement de protestation sans précédent contre la loi mettant fin à la majorité des prestations en nature dont bénéficiaient certaines catégories de la population pour les remplacer par des compensations financières insuffisantes et incombant aux régions, souvent incapables de les assumer. Certains assouplissements sont intervenus dans l'application de la loi et la légitimité de l'équipe au pouvoir n'a pas été remise en cause. La population a par contre accueilli avec indifférence les atteintes à la démocratie, comme la nomination des chefs des exécutifs régionaux jusqu'alors élus et la suppression du scrutin uninominal, qui permettait à certaines personnalités indépendantes d'accéder au Parlement. La situation dans le Nord-Caucase demeure tendue, toute négociation avec les séparatistes tchétchènes semblant exclue et le conflit s'étendant en outre aux régions avoisinantes. En politique étrangère, la Russie a pris ses distances vis-à-vis des Etats-Unis, accusés de soutenir les mouvements qui ont conduit aux révolutions «colorées». Le bras de fer avec l'Ukraine a atteint un sommet en décembre, avec le relèvement brutal du prix du gaz russe. La Russie se trouve par ailleurs confrontée aux limites d'une économie de rente et sa croissance s'est relativement ralentie en 2005 en raison d'un manque d'investisse ments et d'une augmentation modeste de la demande extérieure. La consommation privée est par contre en progression, soutenue par l'augmentation des revenus réels de la population, les principales bénéficiaires étant toujours les importations. Maître de conférences en civilisation russe, Université Blaise Pascal, Clermont-Ferrand ** Economiste en chef chez Camden Partners"
"RussieReprise en mainFrançoise Daucé*, Gilles Walter**Le début de l'année 2005 a été marqué en Russie par un mouvement de protestation sans précédent contre la loi mettant fin à la majorité des prestations en nature dont bénéficiaient certaines catégories de la population pour les remplacer par des compensations financières insuffisantes et incombant aux régions, souvent incapables de les assumer. Certains assouplissements sont intervenus dans ...

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