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Documents Tartakowsky, Danielle 4 results

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05-64298

Paris

"L'idée selon laquelle la manifestation de rue serait consubstantiellement ouvrière et de gauche est communément répandue. Les manifestations des droites françaises occupent pourtant une centralité supérieure à celle que la mémoire de leurs initiateurs et de leurs adversaires paraît avoir retenue. Certaines composantes de la droite française ont en effet joué un rôle de poids dans l'émergence et l'affirmation de cette modalité d'action, du triomphe de la République au 6 février 1934. Elles s'en sont ensuite épisodiquement ressaisie, avec une fréquence sans commune mesure avec celle des organisations ouvrières, mais, en diverses circonstances, avec une ampleur dont il est peu d'égal et des résultats n'ayant, à tout le moins, rien à leur envier ; qu'il s'agisse du 13 mai 1958 à Alger, du 30 mai 1968 ou des manifestations pour la défense de l'École libre en juin 1984, pour ne rien dire des récentes manifestations contre le mariage pour tous dont il est trop tôt pour pleinement mesurer les effets. Le présent ouvrage s'essaie à cerner la place et le poids des manifestations de droite dans les systèmes politiques qui se sont succédé depuis quelque cent trente ans, leurs spécificités, leurs logiques d'action et leur autonomie relative au sein de ce qui a toujours été un répertoire d'action communément partagé. Malgré la discontinuité des formations concernées, il apparaît que ces mobilisations se distinguent suffisamment de celles de la gauche pour pouvoir s'intégrer dans ce qui relèverait nonobstant d'UNE culture de droite et, par là, d'un objet singulier."
"L'idée selon laquelle la manifestation de rue serait consubstantiellement ouvrière et de gauche est communément répandue. Les manifestations des droites françaises occupent pourtant une centralité supérieure à celle que la mémoire de leurs initiateurs et de leurs adversaires paraît avoir retenue. Certaines composantes de la droite française ont en effet joué un rôle de poids dans l'émergence et l'affirmation de cette modalité d'action, du ...

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05-64191

Paris

"Ce volumineux ouvrage collectif, qui s'inscrit dans la lignée de l'Histoire des gauches en France publiée par La Découverte en 2004, réunit plus de soixante contributeurs et compte, au total, près de quatre-vingts textes. Il traite aussi bien des « événements » mythiques, dans la mémoire de la gauche française, du XIXe et du XXe siècles (1848, la Commune, les grèves de 1936, les mouvements féministes…), que de mouvements moins connus, mais considérables quant à leurs implications pour notre présent politique et social (la marche pour l'égalité et contre le racisme, les « actions » d'Act Up, les grèves de chômeurs, la constitution de syndicats de prostituées…). Le parti pris du livre est de traiter comme un « mouvement social », en privilégiant le point de vue des acteurs mobilisés, toute forme d'intervention collective destinée à modifier les conditions d'existence, les hiérarchies, les relations sociales, et en mesure de générer des identités collectives ou des sentiments d'appartenance. Le livre est divisé en quatre grandes parties chronologiques, qui témoignent de la variété et de l'inventivité des formes de luttes et de mobilisations, depuis les mouvements sociaux précédant la première industrialisation, en passant par les rêves d'autonomie ouvrière, puis la légalisation du fait syndical et la montée en puissance du mouvement ouvrier, jusqu'à l'explosion de mai 1968 et aux « nouveaux nouveaux mouvements sociaux » des années 1980-1990, marquées par la segmentation des mouvements qui entendent défendre le droit des minorités sexuelles ou des victimes du racisme. Novateur dans son approche et écrit par les meilleurs spécialistes français de la question, ce livre devrait rapidement s'imposer comme un ouvrage de référence, sans aucun équivalent dans l'édition française. "
"Ce volumineux ouvrage collectif, qui s'inscrit dans la lignée de l'Histoire des gauches en France publiée par La Découverte en 2004, réunit plus de soixante contributeurs et compte, au total, près de quatre-vingts textes. Il traite aussi bien des « événements » mythiques, dans la mémoire de la gauche française, du XIXe et du XXe siècles (1848, la Commune, les grèves de 1936, les mouvements féministes…), que de mouvements moins connus, mais ...

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13.06.3-63373

"Dans le nord-est parisien, entre Canal Saint-Martin et Belleville, " La Grange-aux-Belles ", aujourd'hui disparue, était un lieu familier et emblématique pour plusieurs générations de militants syndicaux. Propriété de la Maison des syndicats, société anonyme constituée en 1913 par la CGT pour pallier les insuffisances de la Bourse du travail de Paris, elle abritait une vie syndicale, culturelle et une sociabilité qui se voulaient porteuses de lutte, d'unité, de solidarité et d'avenir. Son histoire, à la croisée de l'histoire ouvrière et syndicale et de l'histoire urbaine, plonge le lecteur au coeur de quartiers longtemps industrieux et populaires de Paris et éclaire, à partir d'une histoire sensible, huit décennies d'histoire du syndicalisme de Paris, de la Seine et de l'Île-de-France."
"Dans le nord-est parisien, entre Canal Saint-Martin et Belleville, " La Grange-aux-Belles ", aujourd'hui disparue, était un lieu familier et emblématique pour plusieurs générations de militants syndicaux. Propriété de la Maison des syndicats, société anonyme constituée en 1913 par la CGT pour pallier les insuffisances de la Bourse du travail de Paris, elle abritait une vie syndicale, culturelle et une sociabilité qui se voulaient porteuses de ...

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Le Mouvement social - n° 264 -

"Les événements de mai-juin 1968, tels qu'on continue à les nommer, participent d'une crise complexe, notamment caractérisée par la coexistence d'un « mouvement étudiant » inédit dans ses formes et la plus grande grève générale que la France ait connue. Avec, entre l'un et l'autre, de possibles circulations qui n'excluent pas la clôture, selon nous dominante."

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