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Documents Marchand, Anne 11 results

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13.04.3.2-68519

Paris

"La responsabilité du travail dans l'épidémie de cancers demeure largement sous-estimée, masquée par les campagnes de prévention publique exclusivement centrées sur les comportements dits individuels (tabagisme, etc.). Selon les estimations du dernier plan cancer, 14 000 à 30 000 personnes seraient chaque année victimes d'un cancer lié à leur activité professionnelle. Pourtant, moins de 2 000 d'entre elles obtiennent la reconnaissance de leur pathologie en maladie professionnelle par l'Assurance maladie. En Seine-Saint-Denis, des chercheurs·ses s'engagent dans cette épopée administrative aux côtés de salarié·es contaminé·es ou de leurs proches. Faire reconnaître une pathologie en maladie professionnelle s'apparente à un parcours du combattant. Le droit à réparation apparaît très spécialisé, la procédure est complexe, les échanges avec les caisses primaires d'assurance maladie s'avèrent compliqués, sans compter la réticence des médecins à jouer le rôle que leur confie la loi, et notamment celui de rédiger les certificats médicaux nécessaires à l'accès au droit. La possibilité d'exercer son droit à réparation est enracinée dans l'histoire singulière et collective des conditions de travail et d'emploi des malades. Le Giscop93 fait figure de dispositif exemplaire permettant de documenter et de rendre visible l'impact de ces « poisons industriels » sur la santé des salarié·es, par l'alliance entre chercheurs·ses, médecins, juristes, syndicalistes. À travers cette question de la réparation, c'est celle de la valeur des vies au travail qui est posée."
"La responsabilité du travail dans l'épidémie de cancers demeure largement sous-estimée, masquée par les campagnes de prévention publique exclusivement centrées sur les comportements dits individuels (tabagisme, etc.). Selon les estimations du dernier plan cancer, 14 000 à 30 000 personnes seraient chaque année victimes d'un cancer lié à leur activité professionnelle. Pourtant, moins de 2 000 d'entre elles obtiennent la reconnaissance de leur ...

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Bobigny

"Suite à l'alerte sanitaire lancée en 1998 par la famille d'un ancien riverain du Comptoir des Minéraux et Matières Premières (Cmmp) d'Aulnay-Sous-Bois décédé d'un mésothéliome, une étude menée par l'Institut de veille sanitaire (Invs) a conclu à l'existence de cas de pathologies liées à l'amiante pour lesquels seule une exposition environnementale (en tant que riverain aux activités du Cmmp) avait été retrouvée (Counil et al. 2007). Les auteurs de l'étude recommandaient notamment de poursuivre la recherche de nouveaux cas de pathologies spécifiques d'une exposition à l'amiante autour de ce site. Saisie par le Ministère de la Santé à ce sujet, l'HAS a rendu un avis en date de janvier 2009 intitulé «Exposition environnementale à l'amiante : état des données et conduite à tenir» qui précise que pour les expositions environnementales fortes à l'amiante, les expérimentations sur le suivi des populations concernées doivent être poursuivies (HAS 2009). Face au constat qu'aucun dispositif de ce genre n'était à ce jour envisagé autour du Cmmp, et sous l'impulsion des associations réclamant depuis près de 10 ans qu'un tel suivi soit mis en place, la municipalité d'Aulnay-sous-Bois a réuni en février 2010 un comité local de pilotage « amiante » composé de médecins, professionnels de santé, élus, représentants associatifs1. Trois objectifs ont été retenus : (1) engager un travail de mémoire, (2) rechercher et aider les victimes à faire valoir leurs droits, (3) mettre en place un suivi médical pour les personnes qui ont été exposées."
"Suite à l'alerte sanitaire lancée en 1998 par la famille d'un ancien riverain du Comptoir des Minéraux et Matières Premières (Cmmp) d'Aulnay-Sous-Bois décédé d'un mésothéliome, une étude menée par l'Institut de veille sanitaire (Invs) a conclu à l'existence de cas de pathologies liées à l'amiante pour lesquels seule une exposition environnementale (en tant que riverain aux activités du Cmmp) avait été retrouvée (Counil et al. 2007). Les auteurs ...

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La Nouvelle revue du travail - n° 14 -

"Parmi les salariés exposés aux substances cancérogènes dans le cadre de leur travail, près des deux tiers sont des ouvriers. Chaque année, plusieurs milliers de ces travailleurs – de 14 000 à 30 000 personnes selon le dernier plan cancer – contractent un cancer en lien avec leur parcours professionnel, dont la plupart décèdent. À l'appui d'enquêtes de terrain menées dans deux territoires longtemps industriels (Lorraine et Seine-Saint-Denis), auprès de salariés et d'anciens salariés atteints de cancer d'origine professionnelle et leurs proches, cet article s'intéresse aux processus d'évaluation, de catégorisation et de jugements portés sur ces corps ouvriers, malades du travail, ainsi situés au cœur d'enjeux politiques et financiers. Dans l'espace de la réparation de ces maux du travail, le corps ouvrier n'est pas un « corps neutre », il est à la fois un « témoin à charge », une « preuve » de situations exposantes dans l'espace productif, un objet médical lu à travers des filtres sociaux, reflet de rapports de domination et enfin, un construit rationalisé, monétarisé par fragment."
"Parmi les salariés exposés aux substances cancérogènes dans le cadre de leur travail, près des deux tiers sont des ouvriers. Chaque année, plusieurs milliers de ces travailleurs – de 14 000 à 30 000 personnes selon le dernier plan cancer – contractent un cancer en lien avec leur parcours professionnel, dont la plupart décèdent. À l'appui d'enquêtes de terrain menées dans deux territoires longtemps industriels (Lorraine et Seine-Saint-Denis), ...

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Santé et travail - n° 106 -

"La plupart des victimes d'un cancer professionnel n'engagent aucune démarche d'indemnisation. Par ignorance de leurs droits, voire de la possibilité d'un lien entre travail et maladie. Ou faute d'informations sur leurs expositions au risque toxique."

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V

13.04.3.2-67635

Paris

"Première cause de mortalité en France, la pathologie cancéreuse est aussi l'un des principaux facteurs des inégalités sociales devant la mort. La responsabilité du travail dans sa survenue demeure largement sous-estimée, en lien notamment avec l'importance du non recours au droit à réparation en maladie professionnelle par les personnes atteintes de cancer, évoqué institutionnellement par les termes de « sous-déclaration » et de « sous-reconnaissance ».
Profitant d'un d'accompagnement s'exerçant depuis 2002 sur le territoire de la Seine-Saint-Denis (Giscop93), cette recherche s'est attelée à suivre au long cours des salariés ou anciens salariés atteints de cancer broncho-pulmonaire et leurs proches dans leur parcours d'accès au droit à réparation pour identifier les facteurs de l'exercice de ce droit. Nourrie de ce matériau ethnographique, de fonds d'archives et d'observations dans une Caisse primaire d'assurance maladie, la thèse se partage en trois séquences.
La première, après avoir précisé le dispositif de recherche mis en place, s'intéresse aux conditions nécessaires à l'exercice du droit : il s'agit pour ces salariés et anciens salariés de parvenir à se concevoir « victimes » de leur travail passé et à trouver les ressources pour s'engager dans de telles démarches.
La deuxième s'attache à reconstituer l'histoire de la catégorie médico-légale des cancers professionnels, qui apparaît au début du XXe siècle et, plus particulièrement, celle des cancers broncho- pulmonaires : elle témoigne des conditions de fabrication de la « présomption d'origine » – au fondement du système de réparation des maux du travail – dans le cas de cette pathologie. En suivant la trajectoire d'un tableau de maladie professionnelle du début des années 1920 jusqu'au début des années 1990, elle donne à voir la fragilité de cette catégorie.
La troisième séquence permet d'observer ce qu'il advient de ce droit au moment où il est appliqué par l'organisme en charge d'instruire les dossiers. Elle donne à voir les coulisses de l'instruction et les conditions de qualification d'un cancer en maladie professionnelle."
"Première cause de mortalité en France, la pathologie cancéreuse est aussi l'un des principaux facteurs des inégalités sociales devant la mort. La responsabilité du travail dans sa survenue demeure largement sous-estimée, en lien notamment avec l'importance du non recours au droit à réparation en maladie professionnelle par les personnes atteintes de cancer, évoqué institutionnellement par les termes de « sous-déclaration » et de « sous...

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Ecologie & politique - vol. 58 n° 1 -

"L'environnement est-il devenu un déterminant majeur de notre santé ? Selon des chiffres diffusés par l'Organisation mondiale de la santé (OMS) en 2018, 10 millions de personnes décèdent d'un cancer lié à des facteurs environnementaux chaque année dans le monde. Ces statistiques contribuent à l'inscription récente de la catégorie de « santé environnementale », mobilisée par l'OMS dès 1994, dans l'action publique. ..."

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