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Documents de Gaulejac, Vincent 8 results

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13.03.4-65051

Paris

"« C'est paradoxal ! » : l'expression semble s'être banalisée. Elle exprime la surprise, l'étonnement, la colère parfois, devant des situations jugées incohérentes, contradictoires, incompréhensibles. Quelques formules glanées ici et là illustrent cette inflation du paradoxal : « Je suis libre de travailler 24 heures sur 24 », « Il faut faire plus avec moins », « Ici, il n'y a pas de problèmes, il n'y a que des solutions », « Je traite de plus en plus de travail en dehors de mon travail et inversement », « Plus on gagne du temps, moins on en a » L'ouvrage analyse la genèse et la construction de cet « ordre paradoxal ». Il explore les liens entre la financiarisation de l'économie, l'essor des nouvelles technologies et la domination d'une pensée positiviste et utilitariste. Il montre pourquoi les méthodes de management contemporain et les outils de gestion associés confrontent les travailleurs à des injonctions paradoxales permanentes, jusqu'à perdre le sens de ce qu'ils font. Enfin, cet ouvrage met au jour les diverses formes de résistance, mécanismes de dégagement ou réactions défensives mises en œuvre par les individus. Pour certains, le paradoxe rend fou. Pour d'autres, il est un aiguillon, une invitation au dépassement, à l'invention de réponses nouvelles, individuelles et collectives."
"« C'est paradoxal ! » : l'expression semble s'être banalisée. Elle exprime la surprise, l'étonnement, la colère parfois, devant des situations jugées incohérentes, contradictoires, incompréhensibles. Quelques formules glanées ici et là illustrent cette inflation du paradoxal : « Je suis libre de travailler 24 heures sur 24 », « Il faut faire plus avec moins », « Ici, il n'y a pas de problèmes, il n'y a que des solutions », « Je traite de plus ...

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Ramonville Saint-Agne

"Paul Ricœur, dans son ouvrage Soi-même comme un autre (1990), définit la souffrance non pas uniquement par la douleur physique ou mentale, mais par la diminution, voire la destruction de la capacité d'agir, du pouvoir faire, ressentie comme atteinte à l'intégrité de soi. La souffrance est une impuissance à dire, à faire, à raconter, à s'estimer. Mais, dans cette impuissance, il ne distingue pas ce qui relève de l'empêchement « objectif » et ce qui relève de l'empêchement subjectif. Le premier concerne les interdits, les contraintes, la répression sociale, l'absence de moyens d'action, l'ensemble des conditions concrètes qui déterminent les possibilités et les impossibilités d'agir. Le second concerne les inhibitions, les conflits internes, qu'ils soient psychologiques ou psychopathologiques, les capacités et les incapacités internes du sujet. Pour autant, l'identification entre ce qui est de l'ordre de l'empêchement objectif et ce qui relève de l'empêchement subjectif est souvent délicate. La sociologie clinique s'est donné pour tâche de « détricoter » de manière analytique les différents registres entre l'objectif et le subjectif, le social et le psychique, l'intériorité et l'extériorité, sachant que ces différents termes renvoient à des distinctions de nature différente. Le social peut être intériorisé, la souffrance sociale a des dimensions objectives et subjectives.
"Paul Ricœur, dans son ouvrage Soi-même comme un autre (1990), définit la souffrance non pas uniquement par la douleur physique ou mentale, mais par la diminution, voire la destruction de la capacité d'agir, du pouvoir faire, ressentie comme atteinte à l'intégrité de soi. La souffrance est une impuissance à dire, à faire, à raconter, à s'estimer. Mais, dans cette impuissance, il ne distingue pas ce qui relève de l'empêchement « objectif » et ce ...

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13.03.4-63645

Versailles

"Ce livre expose les conséquences politiques, organisationnelles et individuelles de l'introduction du modèle managérial, du secteur privé, dans la recherche scientifique publique : recherche du résultat, avancement au mérite, management par projet, obsession évaluatrice. Quels sont les paradigmes qui sous-tendent cette nouvelle gestion publique ? Comment analyser les effets psychologiques, idéologiques et organisationnels de ces pratiques managériales ? Comment agir face à ce mal-être au travail ?"
"Ce livre expose les conséquences politiques, organisationnelles et individuelles de l'introduction du modèle managérial, du secteur privé, dans la recherche scientifique publique : recherche du résultat, avancement au mérite, management par projet, obsession évaluatrice. Quels sont les paradigmes qui sous-tendent cette nouvelle gestion publique ? Comment analyser les effets psychologiques, idéologiques et organisationnels de ces pratiques ...

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13.03.4-63465

Paris

"Quelque chose de destructeur semble à l'oeuvre dans le monde du travail. Le mal-être au travail est désormais une réalité qui touche tout le monde et partout, tant dans le secteur privé que dans le public. Suicides, dépression, burn out, harcèlement, pressions de tous ordres, on ne compte plus les signes d'un phénomène lourd et inquiétant. Doit-on s'y résigner comme si c'était une fatalité dans nos sociétés postindustrielles ? Non, répondent ensemble Vincent de Gaulejac et Antoine Mercier.

Dans ce manifeste qui résonne comme un cri d'alarme, le sociologue clinicien et le journaliste invitent à réagir, à analyser les causes du malaise qui ne sont pas réductibles aux seules variables psychologiques. Ils proposent de mieux comprendre les sources du mal-être pour se donner les moyens d'en sortir au niveau individuel, collectif et politique. Comment changer un système chaotique et paradoxal qui engendre une crise permanente, banalise l'exigence du toujours plus et préconise la lutte des places comme moteur de la performance."
"Quelque chose de destructeur semble à l'oeuvre dans le monde du travail. Le mal-être au travail est désormais une réalité qui touche tout le monde et partout, tant dans le secteur privé que dans le public. Suicides, dépression, burn out, harcèlement, pressions de tous ordres, on ne compte plus les signes d'un phénomène lourd et inquiétant. Doit-on s'y résigner comme si c'était une fatalité dans nos sociétés postindustrielles ? Non, répondent ...

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05-62980

Paris

"Ce livre décrit les principales caractéristiques des " sociologies cliniques " et en donne l'état des lieux dans plusieurs pays d'Europe et des Amériques. Les auteurs, de formation et de cultures différentes, portent la réflexion sur cette autre façon d'être sociologue, sur leurs méthodes d'investigation et d'intervention, sur les multiples questions que soulève cette démarche. Leurs recherches couvrent de nombreux domaines, en particulier le travail, l'entreprise, les institutions, la santé mentale, les problèmes urbains et l'action sociale. Au-delà des diversités culturelles, thématiques et théoriques de ces sociologies cliniques se dessine une identité commune : ouverture aux autres disciplines, travail sur l'implication du chercheur et du " vécu des sujets ", construction d'objets complexes, articulation recherche/intervention, prise en compte des processus inconscients. Le sociologue clinicien revendique son rôle d'acteur dans la réalité mouvante, imprévue, multiple, en se mettant à l'écoute de la parole et de la souffrance sociale. "
"Ce livre décrit les principales caractéristiques des " sociologies cliniques " et en donne l'état des lieux dans plusieurs pays d'Europe et des Amériques. Les auteurs, de formation et de cultures différentes, portent la réflexion sur cette autre façon d'être sociologue, sur leurs méthodes d'investigation et d'intervention, sur les multiples questions que soulève cette démarche. Leurs recherches couvrent de nombreux domaines, en particulier le ...

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12.04-62683

Paris

"Sous une apparence pragmatique, la gestion constitue une idéologie qui légitime la guerre économique, l'obsession du rendement financier et qui est largement responsable de la crise actuelle. La culture de la performance et de la compétition met tout le monde sous haute pression : épuisement professionnel, stress, suicides au travail. La société n'est plus qu'un marché, un champ de bataille où le remède proposé aux méfaits de la guerre économique consiste toujours à durcir la lutte. Face à cette mutation, la politique, également contaminée par le " réalisme gestionnaire ", semble impuissante à dessiner une autre voie. Peut-on échapper à l'épidémie? Peut-on repenser la gestion comme l'instrument d'organisation d'un monde commun? C'est justement la piste qu'ouvre ici le diagnostic du sociologue clinicien."
"Sous une apparence pragmatique, la gestion constitue une idéologie qui légitime la guerre économique, l'obsession du rendement financier et qui est largement responsable de la crise actuelle. La culture de la performance et de la compétition met tout le monde sous haute pression : épuisement professionnel, stress, suicides au travail. La société n'est plus qu'un marché, un champ de bataille où le remède proposé aux méfaits de la guerre ...

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13.03.4-60968

Paris

"Les signes d'une crise profonde se multiplient dans les organisations et plus largement dans le monde du travail : stress, burn out, dépressions, suicides, perte de sens, précarité, pertes d'emplois, révoltes, manifestations, séquestrations, occupations ; autant de manifestations destructives qui semble toucher l'ensemble des entreprises et des institutions, privées et publiques… Mais peut-on encore parler de crise lorsqu'elle devient permanente ?
Ce livre explore les sources de cette situation inquiétante. Il décrit les liens entre la dimension psychologique du mal être, les mutations organisationnelles et les transformations du capitalisme financier. La "révolution managériale" qui devait réconcilier l'homme et l'entreprise conduit à la lutte des places et au désenchantement. L'idéologie gestionnaire transforme l'humain en ressource au service de la rentabilité de l'entreprise. La souffrance au travail manifeste une nouvelle exploitation psychique, tout aussi réelle que l'ancienne exploitation du prolétariat dans le capitalisme industriel. La colère gronde chez les salariés confrontés à des restructurations, des réorganisations permanentes qui leur semblent aussi violentes qu'injustifiées.
Dans les institutions publiques, la RGPP (Révision Générale des Politiques Publiques) engendre désorganisation et désespérance. La frénésie modernisatrice, la culture du résultat et l'obsession évaluatrice créent un monde pathogène et paradoxal. Face aux violences innocentes de cette « nouvelle gouvernance », les salariés semblent n'avoir pas d'autre choix que de se révolter ou se détruire.
Entre la colère et la dépression, d'autres voies sont pourtant possibles. En sociologue clinicien, l'auteur propose un diagnostic approfondi à partir duquel il définit les conditions qui permettraient de « travailler mieux pour vivre mieux »."
"Les signes d'une crise profonde se multiplient dans les organisations et plus largement dans le monde du travail : stress, burn out, dépressions, suicides, perte de sens, précarité, pertes d'emplois, révoltes, manifestations, séquestrations, occupations ; autant de manifestations destructives qui semble toucher l'ensemble des entreprises et des institutions, privées et publiques… Mais peut-on encore parler de crise lorsqu'elle devient ...

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