"Une grande partie du débat sur la proposition de réforme de la législation européenne sur les substances chimiques (REACH) s'est focalisée sur ses impacts financiers pour les industriels du secteur. Depuis la publication du Livre blanc sur les substances chimiques, il y a bientôt cinq ans, les industriels ne cessent de clamer que cette réforme est trop bureaucratique, que sa mise en oeuvre leur coûtera beaucoup trop cher et qu'on se dirige tout droit vers des délocalisations et des pertes d'emplois massives. La stratégie a été payante, puisque la version de REACH adoptée par la Commission en octobre 2003 est une version allégée du texte présenté en mai de la même année pour une consultation publique via l'Internet. Les exigences vis-à-vis de l'industrie ont été drastiquement revues à la baisse de façon à réduire les coûts directs qu'elle devra supporter de 12,9 milliards à 2,3 milliards d'euros sur 11 ans. ..."

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