"Depuis toujours, le corps des femmes est l'objet d'un traitement très différent de celui réservé au corps des hommes. Recueillant autant de louanges émues quand il est jeune et mince que de mépris ironique en cas de non-conformité à un idéal de séduction jamais atteint, étalé nu sur 20m2 en même temps que honteusement couvert et recouvert, taillable et corvéable à l'usine, à l'hôpital, aux champs, cet « éternel féminin » semble cultiver la contradiction.
Dans les années '70, les femmes clamaient : « Mon corps m'appartient ». Qu'en est-il aujourd'hui ?"

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