Documents sociology 229 results

"This paper looks at changes in macrosociological paradigms for social development that traditionally stretch from the primitive society through the stratified medieval society to the image of a functionally differentiated modern society. Changing the perspective from a systems theoretical view of societies to an actor perspective, I focus on populations of individual actors and organizations as collective actors. Over recent decades, important structural changes in the nature of populations and of organizations have taken place in the Western world. The most important relate to economic globalization and financial internationalization. An increasingly flexible population and narrowly goal-specific organizations produce a situation of societal instability that appears to characterize the present, though its causes reach back half a century."

"This article discusses changing social perspectives on knowledge, from the old sociology of knowledge to current post-colonial debates. The authors propose an approach that sees knowledge not as an abstract social construction but as the product of specific forms of social labour, showing the ontoformativity of social practice that creates reality through historical time. Research in three southern-tier countries examines knowledge workers and their labour process, knowledge institutions including workplaces and communication systems, economic strategies and the resourcing of knowledge work and workforces. This research shows in detail the contested hegemony of the global metropole in domains of knowledge. It reveals forms of negotiation that reshape knowledge production, and shows the importance for knowledge workers of the dynamics of global change."

"Environmental health sciences research seeks to elucidate environmental factors that put human health at risk. A primary aim is to develop strategies to prevent or reduce exposures and disease occurrence. Given this primary focus on prevention, environmental health sciences research focuses on the populations most at risk such as communities of color and/or low socioeconomic status. The National Institute of Environmental Health Sciences research programs incorporate the principles of Community-Based Participatory Research to study health disparities. These programs promote community engagement, culturally appropriate communications with a variety of stakeholders, and consideration of the social determinants of health that interact with environmental factors to increase risk. Multidisciplinary research teams that include social and behavioral scientists are essential to conduct this type of research. This article outlines the history of social and behavioral research funding at National Institute of Environmental Health Sciences and offers examples of National Institute of Environmental Health Sciences-funded projects that exemplify the value of social science to the environmental health sciences."

"Sociology is a field where a large majority of professors lean left. The left-leaning ideology is visible in studies of gender differences in labor markets. In such studies, a left-feminist ideology of equality is taken to be self-evident. Defining equality to equate to slim-outcome difference, however, pre-destines all differences to be seen as outcomes of culturally defined social constructions and discrimination. In this chapter it is hypothesized that this has produced tabooed topics in the field. One such taboo is the acknowledging of differences between men and women. Such differences challenge the left-feminism's notion of equality in terms of slim-outcome-difference. Research on evolution and preferences is downplayed in favor of cultural explanations. Cultural explanations interpret differences between men and women in labor market behavior as constructed, as largely driven by gender stereotypes and discrimination. The notion that differences can stem from biology or from the choices made by individuals pursuing a lifestyle different than those prescribed by gender researchers is seldom entertained. I hypothesize that the situation stems from gender sociology being dominated by left-feminist ideology."

"Eileen Power est âgée de trente-cinq ans lorsqu'elle met la dernière main, en 1924, à ce petit livre extraordinaire, rédigé comme un antidote à la littérature savante des historiens. Elle y déroule la vie de six "personnes ordinaires" saisies dans leur vie familiale et dans leurs activités professionnelles: le paysan Bodo et sa femme Ermentrudis, habitants d'un domaine rural près de Paris à l'époque de Charlemagne ; Marco Polo et les missionnaires catholiques en Extrême-Orient au XIIIe siècle; Madame Eglentyne, la prieure de Chaucer sortie des Contes de Canterbury; un vieux bourgeois de Paris, décrivant à sa jeune épouse l'art de bien tenir son ménage à la fin du XIVe siècle; Thomas Betson, marchand anglais de l'Etape des Laines au XVe siècle et sa promise, la petite Katherine Riche; la lignée des Paycocke, manufacturiers de draps de Coggeshall, régnant sur leur monde de fileuses, de cardeurs, de tisserands, de peigneurs et de teinturiers au XVIe siècle. Croisant toutes les sources à sa disposition, documents fonciers, récits de voyage, testaments, contes et romans, peintures chinoises, pierres tombales et décorations d'église, elle livre ici une leçon magistrale d'histoire vivante, une nouvelle manière d'écrire l'histoire très proche de celle de Marc Bloch dans la Société féodale. Pionnière, son oeuvre annonce les premiers accomplissements de la microhistoire comme Le fromage et les vers de Carlo Ginzburg (1976) ou Le retour de Martin Guerre de Natalie Zemon Davis (1983). Resté jusqu'ici inédit en français, Medieval People est régulièrement réédité en Grande-Bretagne et aux Etats-Unis où il est considéré comme un classique de l'histoire sociale."

"Anticipating risks has become an obsession of the early twenty-first century. Private and public sector organisations increasingly devote resources to risk prevention and contingency planning to manage risk events should they occur. This 2010 book shows how we can organise our social, organisational and regulatory policy systems to cope better with the array of local and transnational risks we regularly encounter. Contributors from a range of disciplines - including finance, history, law, management, political science, social psychology, sociology and disaster studies - consider threats, vulnerabilities and insecurities alongside social and organisational sources of resilience and security. These issues are introduced and discussed through a fascinating and diverse set of topics, including myxomatosis, the 2012 Olympic Games, gene therapy and the financial crisis. This is an important book for academics and policy makers who wish to understand the dilemmas generated in the anticipation and management of risks."

"Après le succès d' Éloge du carburateur, qui mettait en évidence le rôle fondamental du travail manuel, Matthew B. Crawford, philosophe-mécanicien, s'interroge sur la fragmentation de notre vie mentale. Ombres errantes dans la caverne du virtuel, hédonistes abstraits fuyant les aspérités du monde, nous dérivons à la recherche d'un confort désincarné et d'une autonomie infantile qui nous met à la merci des exploiteurs de " temps de cerveau disponible ".

Décrivant l'évolution des dessins animés ou les innovations terrifiantes de l'industrie du jeu à Las Vegas, Matthew B. Crawford illustre par des exemples frappants l'idée que notre civilisation connaît une véritable " crise de l'attention ", qu'il explore sous toutes les coutures et avec humour, recourant aussi bien à l'analyse philosophique qu'à des récits d'expérience vécue. Il met ainsi au jour les racines culturelles d'une conception abstraite et réductrice de la liberté qui facilite la manipulation marchande de nos choix et appauvrit notre rapport au monde.

Puisant chez Descartes, Locke, Kant, Heidegger, James ou Merleau?Ponty, il revisite avec subtilité les relations entre l'esprit et la chair, la perception et l'action, et montre que les processus mentaux et la virtuosité des cuisiniers, des joueurs de hockey sur glace, des pilotes de course ou des facteurs d'orgues sont des écoles de sagesse et d'épanouissement. Contre un individualisme sans individus authentiques et une prétendue liberté sans puissance d'agir, il plaide avec brio pour un nouvel engagement avec le réel qui prenne en compte le caractère " incarné " de notre existence, et nous réconcilie avec le monde."

"Ce livre s'appuie sur une enquête menée pendant cinq ans sur le quotidien de syndicalistes ouvriers dans un atelier SNCF, au sein d'un bourg industriel de 3 000 habitants. Donnant la parole à des populations souvent associées à tort au seul monde agricole et essentiellement dépeintes par les médias nationaux comme des électeurs du FN, il montre que les ouvriers constituent le premier groupe social des campagnes françaises et tente de répondre à la question : comment s'engager quand tout pousse à la désyndicalisation ? La restitution d'entretiens et de discussions dans le syndicat, tout comme l'observation des mobilisations, font entrer le lecteur dans l'ordinaire de la vie d'ouvriers syndiqués et montrent des tentatives d'organisation collective concrètes face aux réorganisations managériales. Explorant les réalités du militantisme en entreprise, l'ouvrage souligne que les clivages de classes, loin d'avoir disparu, se sont reconfigurés dans un nouveau contexte politique et économique - contexte où l'engagement à gauche peut aussi se perpétuer dans des conditions renouvelées, voire se développer."

"L'engagement partisan des militants de la gauche radicale demeure un terrain d'étude en grande partie inexploré. Cet ouvrage vient combler ce manque en proposant une sociologie historique de l'engagement anticapitaliste en France, à partir du cas de la Ligue communiste révolutionnaire (LCR), du milieu des années 1960 jusqu'à la fondation, en 2009, du Nouveau parti anticapitaliste (NPA). Ce livre apporte un éclairage inédit sur les transformations de l'engagement, en analysant les phénomènes de la production sociale de la révolte et des idéologies en poli-tique, et les mobilisations qui ont cherché à changer la vie… militante. En interrogeant les liens entre les évolutions du recrutement partisan et celles à l'œuvre dans la société, en s'intéressant aux trajectoires et aux pratiques des militants, à leurs cadres de pensée et de perception et à leurs reconfigurations au cours du temps, le livre propose de saisir le parti par ses acteurs, et dans le cadre d'une approche attentive aux contextes historiques et sociaux dans lesquels les militants interagissent. Les métamorphoses de la LCR reflètent celles de l'anticapitalisme au cours de la même période, ses crises et difficultés, mais aussi les façons dont ses acteurs ont contribué à le réinventer. Après l'échec des tentatives du siècle passé, le socialisme du XXIe siècle apparaît comme une hypothèse. Mais l'aspiration au changement social et la volonté de rupture avec le système capitaliste perdurent, et ce livre permet de dresser un bilan d'étape des reconfigurations de l'engagement politique de gauche anticapitaliste, métamorphosé par l'histoire et par ses propres acteurs. Il permet aussi de mieux comprendre les nouvelles options stratégiques et programmatiques qui, avec de l'ancien, dessineront peut-être les nouveaux contours d'un projet révolutionnaire."