Documents workplace monitoring 82 results

"Data collected from fitness trackers worn by employees could be very useful for businesses. The sharing of this data with employers is already a well-established practice in the United States, and companies in Europe are showing an interest in the introduction of such devices among their workforces. Our argument is that employers processing their employees' fitness trackers data is unlikely to be lawful under the General Data Protection Regulation (GDPR). Wearable fitness trackers, such as Fitbit and AppleWatch devices, collate intimate data about the wearer's location, sleep and heart rate. As a result, we consider that they not only represent a novel threat to the privacy and autonomy of the wearer, but that the data gathered constitutes ‘health data' regulated by Article 9. Processing health data, including, in our view, fitness tracking data, is prohibited unless one of the specified conditions in the GDPR applies. After examining a number of legitimate bases which employers can rely on, we conclude that the data processing practices considered do not comply with the principle of lawfulness that is central to the GDPR regime. We suggest alternative schema by which wearable fitness trackers could be integrated into an organization to support healthy habits amongst employees, but in a manner that respects the data privacy of the individual wearer."

"Afin d'évaluer la qualitéde l'air extérieur que respirent les travailleurs de la zone aéroportuaire, les médecins du travail d'une compagnie aérienne ont procédé, dans différentes escales françaises, à quinze campagnes de mesurages sur quatre ans des principaux polluants atmosphériques (hydrocarbures aromatiques polycycliques, composés organiques volatiles, oxydes d'azote, monoxyde de carbone, particules en suspension). Des prélèvements individuelsau poste de travail, ainsi que des prélèvements ambiants, ont été réalisés par un organisme extérieur accrédité. Les résultats montrent des niveaux d'exposition faibles, parfois à la limite de quantification des méthodes utilisées, pour la plupart des polluants mesurés. Seuls les niveaux d'exposition aux particules diesel classées par le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) depuis 2012 comme cancérogènes certains pour l'homme (groupe 1) nécessitent de renforcer les mesures de prévention mises en oeuvre."

"Cet article présente la méthode ayant été testée et optimisée dans le cadre du dispositif de surveillance épidémiologique des travailleurs potentiellement exposés aux nanomateriaux en France, EpiNano. Cette méthode intègre les préconisations de l'INRS, de l'INERIS et du CEA dans l'étude dite de situation préalable à une campagne de mesurage. Elle se matérialise par un outil pragmatique : le Carnet d'observation technique (COT). Il s'agit d'un outil de collecte d'informations, conçu pour des épidémiologistes, qui pourrait servir à l'ensemble des acteurs de la santé et prévention au travail impliqués dans la gestion des risques liés aux nanomatériaux."

"Pour être accrédité par le Cofrac et intervenir dans le champ réglementaire français, les organismes procédant à des mesures d'empoussièrement en fibres d'amiante au poste de travail ont l'obligation de participer chaque année à l'essai inter-laboratoires de comptage de fibres d'amiante par Meta organisé par l'INRS. Cet article dresse un état des lieux des pratiques des laboratoires y participant à la suite du bilan de ces 10 dernières années et, plus particulièrement, sur les résultats rendus en 2014. Pour certains laboratoires accrédités, les anomalies constatées sont alarmantes et interrogent le respect du référentiel d'accréditation. Le comptage rigoureux du nombre de fibres d'amiante représentant un enjeu majeur pour la santé publique et la santé au travail, des pratiques anormales et inacceptables relevées ici doivent être rapidement améliorées."

"As workplace air measurements of manufactured nanoparticles are relatively expensive to conduct, models can be helpful for a first tier assessment of exposure. A conceptual model was developed to give a framework for such models. The basis for the model is an analysis of the fate and underlying mechanisms of nanoparticles emitted by a source during transport to a receptor. Four source domains are distinguished; that is, production, handling of bulk product, dispersion of ready-to-use nanoproducts, fracturing and abrasion of end products. These domains represent different generation mechanisms that determine particle emission characteristics; for example, emission rate, particle size distribution, and source location. During transport, homogeneous coagulation, scavenging, and surface deposition will determine the fate of the particles and cause changes in both particle size distributions and number concentrations. The degree of impact of these processes will be determined by a variety of factors including the concentration and size mode of the emitted nanoparticles and background aerosols, source to receptor distance, and ventilation characteristics. The second part of the paper focuses on to what extent the conceptual model could be fit into an existing mechanistic predictive model for ''conventional'' exposures. The model should be seen as a framework for characterization of exposure to (manufactured) nanoparticles and future exposure modeling."

"L'apparition de problèmes respiratoires répétés (dyspnée, toux nocturne, crise d'asthme) chez des salariés de deux entreprises de fabrication de saucissons secs a motivé la réalisation de campagnes de mesures de bio-aérosols. Les salariés de ces entreprises sont en effet susceptibles d'être exposés à des moisissures de type Penicillium sp. entrant dans le procédé de fabrication des produits de charcuterie et salaisons. Les interventions comportaient plusieurs objectifs?: identifier les postes les plus exposés, apporter des informations sur les risques éventuels liés aux concentrations mesurées et définir les éventuelles actions à mener pour adapter ou renforcer les moyens de prévention déjà en place. Ce travail émane d'une coopération entre l'INRS, la Carsat Auvergne, la Carsat Rhône-Alpes, les médecins du travail et les entreprises concernées."