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Revue de l'OFCE - n° 100 -

"Dans un contexte de chômage élevé, la persistance des déficits sociaux nécessited'élargir le financement de besoins croissants en matière de protection sociale.L'instauration de la CSG dès 1999 s'inscrivait dans cette démarche, mais le dispositiftrouve aujourd'hui ses limites. L'instauration d'une Contribution sur la Valeur Ajoutée(CVA) est une option radicale qui modifie le financement de la Sécurité sociale et quirépond à la double problématique d'une base plus large pour le financement et d'uneffet positif en matière d'emploi. Le principe de la réforme consisterait à créer unenouvelle cotisation assise directement sur la valeur ajoutée en contrepartie d'unebaisse des cotisations sociales employeurs. La CVA serait en moyenne neutre pour lesentreprises, mais induirait une modification du coût relatif entre le capital et le travailau profit de ce dernier.L'objet de cet article est de participer à la réflexion et au débat sur le sujet enproposant une évaluation macroéconomique des effets de la CVA. A partir de l'estimationde fonctions de demande de facteurs, nous simulons l'impact de l'instaurationde la CVA en fonction de la valeur de l'élasticité de substitution entre le travail et lecapital. L'analyse est complétée en identifiant les transferts entre secteurs qui seraientinduits par la réforme, en évaluant l'hypothèse que la CVA pénaliserait plus fortementles secteurs exportateurs et en appréciant les difficultés auxquelles pourrait se heurterl'instauration de la CVA. Nous montrons que le dispositif permettrait de créer130 000 emplois au bout de quatre ans et qu'il ne pénaliserait pas particulièrementles entreprises exportatrices. Parmi les inconvénients de la CVA, aucun ne semblefondamentalement rédhibitoire."
"Dans un contexte de chômage élevé, la persistance des déficits sociaux nécessited'élargir le financement de besoins croissants en matière de protection sociale.L'instauration de la CSG dès 1999 s'inscrivait dans cette démarche, mais le dispositiftrouve aujourd'hui ses limites. L'instauration d'une Contribution sur la Valeur Ajoutée(CVA) est une option radicale qui modifie le financement de la Sécurité sociale et quirépond à la double p...

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Revue de l'OFCE - n° 100 -

"La répartition primaire des revenus mesure la part de la rémunération de chacundes facteurs de production (capital et travail) dans la richesse créée au cours duprocessus productif. L'étude de la part salariale fait apparaître, dans le cas de laFrance, une forte progression entre 1973 et 1982, puis une chute spectaculaireles années suivantes, ramenant la part salariale sous son niveau de 1970-1973dès la fin des années 1980. La baisse s'est cependant poursuivie au cours desannées 1990 (à un rythme certes plus lent), baisse à laquelle des explicationsthéoriques ont été apportées. Toutefois, la méthode usuellement employée pourmesurer la part salariale génère un biais statistique, lié notamment à la techniqueutilisée pour tenir compte de la salarisation croissante de l'emploi. Le recours àune méthode permettant de corriger ce biais (« méthode désagrégée ») montreque la part salariale française a en fait moins baissé depuis le début des années1980 que ne le suggère la méthode standard.Cependant, ces deux méthodes, en se référant aux rémunérations des salariéspour évaluer la rémunération du travail des indépendants, surestiment la haussede la part salariale au cours de la période 1973-1982. Une méthode alternativede calcul, estimant la rémunération du travail des indépendants sur la base de leurrevenu global donne des résultats assez proches de ceux fournis par la méthodeusuelle jusqu'au début des années 1990 ; par la suite néanmoins, ils tendent àconverger progressivement vers ceux de la méthode désagrégée. Il ressort de cettenouvelle estimation qu'en tout état de cause, la part salariale française est restée,tout au long des années 1990, en deçà de son niveau d'avant 1973."
"La répartition primaire des revenus mesure la part de la rémunération de chacundes facteurs de production (capital et travail) dans la richesse créée au cours duprocessus productif. L'étude de la part salariale fait apparaître, dans le cas de laFrance, une forte progression entre 1973 et 1982, puis une chute spectaculaireles années suivantes, ramenant la part salariale sous son niveau de 1970-1973dès la fin des années 1980. La baisse s'est ...

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Revue de l'OFCE - n° 100 -

"L'adoption de nouvelles conventions pour calculer des indicateurs de partagede la valeur ajoutée conduit à relativiser deux faits stylisés communément admis.L'indicateur calculé pour la France ne présente pas de tendance à la haussedepuis le début des années 1980. La part des profits dans la valeur ajoutée estrelativement stable depuis le début des années 1990 et s'établit à un niveauproche de celui du début des années 1970.La différence entre les pays continentaux européens et certains pays anglosaxonsest largement atténuée. Le profil moins heurté du partage de la valeurajoutée dans certains pays anglo-saxons peut s'expliquer par des évolutions dupartage de la valeur ajoutée dans le secteur pétrolier, qui compensent celles dureste de l'économie. Hors secteur pétrolier, les fluctuations du partage de la valeurajoutée dans ces pays se rapprochent de celles constatées dans les pays continentauxeuropéens."
"L'adoption de nouvelles conventions pour calculer des indicateurs de partagede la valeur ajoutée conduit à relativiser deux faits stylisés communément admis.L'indicateur calculé pour la France ne présente pas de tendance à la haussedepuis le début des années 1980. La part des profits dans la valeur ajoutée estrelativement stable depuis le début des années 1990 et s'établit à un niveauproche de celui du début des années 1970.La différence entre ...

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"Le recours croissant à la sous-traitance internationale figure aujourd'hui au coeurdes préoccupations liées à la globalisation. La fragmentation accrue de la production,selon une logique de spécialisation verticale internationale, bouleverse les équilibrestraditionnels des échanges internationaux. L'éclairage de ce phénomène nécessitede mieux comprendre les logiques d'organisation de firmes, ainsi que leur impactsur les échanges internationaux. C'est le sens d'un ensemble de travaux récents,qui visent à intégrer dans la théorie du commerce international les développementsde la théorie de la firme.Cet article a pour objet de présenter le contenu et la portée de l'ouverture dela théorie du commerce international aux comportements des firmes. La premièrepartie montre que cette évolution s'inscrit dans le prolongement des modèles explicatifsdu commerce intra-branche et de la firme multinationale, qui proposaientune première approche de la spécialisation verticale. La deuxième partie estconsacrée à une présentation des principaux travaux qui proposent de fonder leséchanges internationaux sur les logiques d'organisation verticale des firmes. Latroisième partie montre que si la prise en compte des choix organisationnels defirmes permet de renouveler l'analyse du commerce de biens intermédiaires, de lasous-traitance et des investissements directs à l'étranger, mais aussi d'élargir lagamme des déterminants des échanges internationaux, les résultats obtenus restentlargement contraints par le type de théorie de la firme retenu."
"Le recours croissant à la sous-traitance internationale figure aujourd'hui au coeurdes préoccupations liées à la globalisation. La fragmentation accrue de la production,selon une logique de spécialisation verticale internationale, bouleverse les équilibrestraditionnels des échanges internationaux. L'éclairage de ce phénomène nécessitede mieux comprendre les logiques d'organisation de firmes, ainsi que leur impactsur les échanges internationaux. ...

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"Il en est du commerce international comme du progrès technique : de faiblesperformances en matière de croissance et d'emploi, quand elles surviennent, luisont facilement attribuées. Cet article rappelle que l'ouverture au commerce international,comme le progrès technique, crée l'opportunité de mieux allouer lesressources et de créer des richesses supplémentaires. La réalisation de cette opportunitédépend néanmoins largement des conditions qui président à la transition ainsiengagée. Ce serait une erreur de considérer que les avantages de l'ouverture aucommerce international peuvent automatiquement être obtenus sans heurts niconflits.La théorie du commerce international enseigne qu'il peut exister un conflit derépartition qui fait que les gains à l'échange ne profitent pas à tous dans un mêmepays. Des inégalités se forment et des catégories sociales entières enregistrent despertes qu'il est difficile de compenser. Par ailleurs, des conflits peuvent aussi seproduire entre nations. Si un progrès technique différencié met en cause l'avantagecomparatif précédemment détenu par l'un des partenaires, ce que gagne l'un,l'autre le perd, alors même que le revenu mondial augmente.Toutefois, les écarts de performance évoluent sans cesse. Les spécialisationsinduites par des hétérogénéités en termes de coût de production ou de transportet d'externalités créent inévitablement des différentiels de croissance qui font quecertains pays progressent plus vite que d'autres. Ces différentiels entretiennent unrapport ambigu avec le degré d'ouverture à l'échange international. La raison enest claire. Les conditions de l'ouverture comptent davantage que l'ouverture ellemême.Aussi est-il essentiel de connaître les conditions dans lesquelles nations etfirmes s'adaptent à un changement intervenu dans le degré d'ouverture aucommerce international."
"Il en est du commerce international comme du progrès technique : de faiblesperformances en matière de croissance et d'emploi, quand elles surviennent, luisont facilement attribuées. Cet article rappelle que l'ouverture au commerce international,comme le progrès technique, crée l'opportunité de mieux allouer lesressources et de créer des richesses supplémentaires. La réalisation de cette opportunitédépend néanmoins largement des conditions qui ...

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"Des annulations de décisions de la Commission européenne relatives au contrôledes concentrations par le TPICE (Tribunal de Première Instance des CommunautésEuropéennes), sur la base d'erreurs de raisonnement économique, mettent enévidence le risque d'insécurité juridique auquel sont confrontées les parties prenantesà un projet de concentration. La Commission, suivant en ceci l'expérience américaine,privilégie, en réponse, des analyses économiques menées au cas par caspour fonder ses décisions, au détriment des critères juridiques formels.Il apparaît cependant que les incertitudes pesant sur les modèles économiqueseux-mêmes, notamment en matière de collusion tacite sur des marchés oligopolistiquesou de valorisation des gains d'efficiences potentiels d'une concentration, sontsusceptibles de renforcer paradoxalement l'insécurité juridique des acteurs, lesquelséprouveront d'autant plus de difficultés à anticiper la décision."
"Des annulations de décisions de la Commission européenne relatives au contrôledes concentrations par le TPICE (Tribunal de Première Instance des CommunautésEuropéennes), sur la base d'erreurs de raisonnement économique, mettent enévidence le risque d'insécurité juridique auquel sont confrontées les parties prenantesà un projet de concentration. La Commission, suivant en ceci l'expérience américaine,privilégie, en réponse, des analyses ...

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"Depuis le début des années 1970, la Suède poursuit un processus d'ouvertureinternationale. Cette ouverture a provoqué une restructuration de la sphèreproductive et le déclin de certains secteurs traditionnels, alors que le remarquabledynamisme du secteur des services a permis de soutenir l'emploi et particulièrementl'emploi féminin.L'économie suédoise a connu plusieurs épisodes de crise économique aux conséquencesvariables. Seule la crise du début des années 1990 a fait entrer la Suèdedans une ère de chômage de masse. La Suède semblait enfin guérie en 2001,mais une remontée du taux de chômage s'observe sur la période 2003-2005.De façon générale, les politiques économiques mises en place ont été particulièrementréactives. Les gouvernements successifs n'ont pas hésité à accepterd'importants déficits publics lorsque cela était nécessaire. Les dévaluations régulièresde la couronne suédoise ont incontestablement apporté des débouchés à laproduction nationale. La lutte contre l'inflation est plus tardive que dans les autrespays développés et n'est engagée que dans les années 1990. Cette période marqueaussi une prise de conscience de l'importance d'engager des politiques structurellespour soutenir la croissance à long terme. Il en ressort une politique de dépensespubliques plus économe et plus attentive quant à leur efficacité ainsi que desmesures spécifiques en faveur du marché du travail.Comparée aux autres pays, la Suède continue de satisfaire un niveau relativementélevé d'équité et de bonnes performances économiques (croissance élevée,taux de chômage inférieur à la moyenne européenne et excédent budgétaire). Ence sens, elle constitue toujours un modèle de société. Mais celui-ci a changé carle degré de redistribution des richesses et le poids du secteur public ont été réduitsau cours des quinze dernières années."
"Depuis le début des années 1970, la Suède poursuit un processus d'ouvertureinternationale. Cette ouverture a provoqué une restructuration de la sphèreproductive et le déclin de certains secteurs traditionnels, alors que le remarquabledynamisme du secteur des services a permis de soutenir l'emploi et particulièrementl'emploi féminin.L'économie suédoise a connu plusieurs épisodes de crise économique aux conséquencesvariables. Seule la crise du ...

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