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Documents Rucker, Laurent 5 results

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Courrier des Pays de l'Est - n° 1047 -

Courrier des Pays de l'Est

"Après sa nette victoire à l'élection présidentielle de mars 2004, qui a suivi celle de son parti, Russie unie, aux élections législatives de décembre 2003, Vladimir Poutine a pris le contrôle de l'ensemble des institutions politiques. Les partis d'opposition sont sortis totalement laminés de la «non-campagne» électorale. Mais V. Poutine se trouve toujours confronté à l'interminable guerre de Tchétchénie et au terrorisme. La Russie a ainsi dû faire face, entre le 1er et le 3 septembre, à la prise en otages de plus de 1 300 personnes, dont une majorité d'enfants, dans une école de Beslan, en Ossétie du Nord, qui s'est achevée dans un bain de sang. Cette tragédie sera exploitée par le pouvoir pour faire adopter toute une série de textes de lois restreignant la démocratie dans le pays, sous couvert de renforcement de la «verticale du pouvoir». C'est ainsi que les responsables des exécutifs régionaux seront désormais désignés et non plus élus, que l'élection des députés se fera uniquement à la proportionnelle, ce qui exclut tous les candidats indépendants. Les dispositifs anti-terroristes, auparavant réservés à la seule Tchétchénie , sont étendus à l'ensemble du territoire. La reprise en main du secteur énergétique, symbolisée par l'affaire Ioukos, vise en réalité à remplacer une oligarchie par une autre, composée par des fidèles du Président. En politique étrangère, les relations avec Washington ont oscillé entre crispation et apaisement. Si V. Poutine a ostensiblement soutenu G. W. Bush lors de la campagne électorale américaine, il a vertement critiqué les Etats-Unis, de même que l'Europe, lors de la crise qui a accompagné l'élection présidentielle ukrainienne, criant au complot contre la Russie. Le bilan des relations russo-européennes pour 2004 est cependant plutôt positif. Sur le plan économique, après un premier semestre dynamique, on assiste à un net ralentissement de la croissance, en particulier dans l'industrie, même dans le secteur minier, et de façon plus prononcée dans les branches de transformation, et ce en dépit d'une demande toujours vivace. Les revenus réels de la population connaissent en effet une croissance toujours soutenue et l'investissement est également vigoureux. La demande extérieure a continué à s'inscrire à la hausse, mais à des taux plus modérés. Comment expliquer dès lors le ralentissement de l'activité : faut-il y voir une pause conjoncturelle ou les conséquences d'une trop grande rigueur de la politique monétaire, l'inflation demeurant la principale préoccupation des autorités ? Seule une stratégie de diversification centrée sur un renforcement de la compétitivité structurelle de l'industrie russe permettra de créer les conditions d'une croissance durable et équilibrée."
"Après sa nette victoire à l'élection présidentielle de mars 2004, qui a suivi celle de son parti, Russie unie, aux élections législatives de décembre 2003, Vladimir Poutine a pris le contrôle de l'ensemble des institutions politiques. Les partis d'opposition sont sortis totalement laminés de la «non-campagne» électorale. Mais V. Poutine se trouve toujours confronté à l'interminable guerre de Tchétchénie et au terrorisme. La Russie a ainsi dû ...

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Courrier des Pays de l'Est - n° 1041 -

Courrier des Pays de l'Est

"Russie unie, le parti du pouvoir, a remporté les élections législa-tives du 7 décembre 2003. Ce scrutin a été marqué par la défaite du Parti communiste, la poussée des forces nationalistes et populistes et l'élimination des libéraux. Cependant, cette victoire des partisans de V. Poutine doit être relativisée en raison de la forte abstention, de graves irrégularités dans le décompte des voix et du score du vote "contre tous". La campagne électorale s'est déroulée sur fond d'affaire Ioukos, à la suite de l'arrestation de M. Khodorkovski. Faute de pouvoir mobiliser l'opinion autour de la guerre en Tchétchénie, l'oligarque constituait une cible idéale pour offrir à l'opinion publique un nouvel "ennemi du peuple" à la veille des échéances législatives et présidentielle. Les résultats des élections et cette dernière affaire montrent que V. Poutine a choisi de rompre les équilibres politiques en grande partie hérités de Boris Eltsine. Conjugués avec la montée en puissance des hommes des ministères de force à tous les niveaux, ces événements sont-ils le prélude à l'instauration d'un nouveau rapport de forces entre le pouvoir et les oligarques ? Annoncent-ils une dérive autoritaire de la "démocratie contrôlée" de V. Poutine ? Sur le plan extérieur, avec la guerre en Irak et la "révolution des roses" en Géorgie, on a assisté à un certain refroidissement des relations entre Moscou et Washington. Sur le plan macroéconomique, 2003 restera comme une année positive : forte croissance, inflation modérée et renforcement de la position financière. Toutefois, ces succès ont ancré un peu plus le modèle rentier exportateur. Le dynamisme de l'industrie russe demeure très concentré dans les secteurs exportateurs de matières premières. Les réformes structurelles, dont dépend l'avenir à long terme de l'économie russe, restent à mener. Une fois réélu, V. Poutine devra exposer clairement sa stratégie économique, notamment sur la question des investissements étrangers."
"Russie unie, le parti du pouvoir, a remporté les élections législa-tives du 7 décembre 2003. Ce scrutin a été marqué par la défaite du Parti communiste, la poussée des forces nationalistes et populistes et l'élimination des libéraux. Cependant, cette victoire des partisans de V. Poutine doit être relativisée en raison de la forte abstention, de graves irrégularités dans le décompte des voix et du score du vote "contre tous". La campagne ...

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