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Paris

"L'Union Européenne est face à un défi redoutable : sortir soudée de la crise. Chaque sommet semble être celui de tous les espoirs autant que de la dernière chance. Les informations ne cessent de pleuvoir offrant une situation difficile à cerner. Cette publication veut répondre à trois principaux questionnements. Dans un premier temps, il s'agit de s'interroger sur les différentes facettes de l'intégration. Dans un deuxième temps, les auteurs se penchent sur l'évolution du projet européen et surtout, comment ses acteurs vont s'adapter (le couple franco-allemand, les Etats hors zone euro, les institutions européennes). Enfin se pose la question de la place de l'Union dans le monde, qui ne peut agir en vase clos. Les auteurs apportent des réponses claires et analytiques à ces questions qui sont souvent mal comprises et trop vite balayées."
"L'Union Européenne est face à un défi redoutable : sortir soudée de la crise. Chaque sommet semble être celui de tous les espoirs autant que de la dernière chance. Les informations ne cessent de pleuvoir offrant une situation difficile à cerner. Cette publication veut répondre à trois principaux questionnements. Dans un premier temps, il s'agit de s'interroger sur les différentes facettes de l'intégration. Dans un deuxième temps, les auteurs se ...

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"Une fois ratifié et mis en oeuvre, l'Accord Économique et Commercial Global (AECG) pourrait éliminer presque toutes les barrières tarifaires entre l'Union européenne et le Canada. L'AECG est également un accord de libre-échange de nouvelle génération : il inclut en effet l'ouverture des marchés publics, la facilitation des investissements croisés et la coopération en matière de réglementation. Cependant, les longues négociations ont montré combien les processus de discussion menant à l'adoption de traités de libre-échange ont évolué, que ce soit au Canada ou au sein de l'Union.



De nombreux acteurs sont intervenus. Parce que le gouvernement fédéral du Canada ne peut pas mettre en oeuvre les engagements internationaux relevant de juridictions provinciales, l'Union européenne a demandé que les provinces soient impliquées dans les discussions – le Québec et l'Ontario étant les plus intéressées. Côté européen, l'Allemagne, la France et le Royaume-Uni ont été moteurs. Les organisations syndicales et patronales ainsi que les lobbies ont également soutenu le projet.



À l'issue de la signature de l'AECG en octobre 2013, le processus de ratification s'est trouvé ralenti par le démarrage des négociations entre l'Union européenne et les États-Unis sur le TTIP. Si les organisations de la société civile canadienne avaient déjà exprimé des critiques, elles ont alors été relayées par leurs homologues européennes, inquiètes notamment du système de règlement des différends entre investisseurs et États (RDIE). La phase de révision juridique a abouti à des compromis sur ce point.



Le nouveau premier ministre canadien Justin Trudeau, qui a remplacé le conservateur Steven Harper en octobre 2015, considère la mise en oeuvre de l'accord comme la priorité de son pays en matière de commerce international."
"Une fois ratifié et mis en oeuvre, l'Accord Économique et Commercial Global (AECG) pourrait éliminer presque toutes les barrières tarifaires entre l'Union européenne et le Canada. L'AECG est également un accord de libre-échange de nouvelle génération : il inclut en effet l'ouverture des marchés publics, la facilitation des investissements croisés et la coopération en matière de réglementation. Cependant, les longues négociations ont montré ...

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Paris

"L'adoption de l'Accord de Paris en décembre 2015 constitue un succès incontestable pour la diplomatie française, qui a su saisir une fenêtre d'opportunité géopolitique et économique et mener à bien des négociations difficiles. Elle a été secondée dans cette tâche par l'Europe et l'Allemagne. Le rapport analyse les conditions de ce succès diplomatique, et répond aux questions stratégiques qu'il pose : l'accord constitue-t-il aussi un succès sur le plan environnemental ? Jusqu'où reflète-t-il les intérêts de la France, de l'Allemagne et de l'Europe ?



Comment ces pays pourront-ils peser dans les politiques climatiques post-Paris ? L'Europe, qui faisait pendant longtemps figure de précurseur dans la gouvernance climatique onusienne, voit aujourd'hui son leadership contesté, puisque le cadre des négociations actuelles a été défini par les deux puissances mondiales du XXIe siècle, les États-Unis et la Chine. L'Accord de Paris résulte de cette nouvelle donne géopolitique et entérine une approche par le bas et non contraignante. Traité universel mais fondé sur un « droit mou », il dessine les limites de ce qui semble actuellement possible dans le cadre onusien. Dans l'ère des politiques climatiques internationales qu'il ouvre, la capacité d'exercer un leadership indirect, fondé sur les politiques nationales, devient centrale. Le point de départ de l'Union européenne est ambigu : elle abrite quelques-uns des pays les plus avancés en termes de déploiement de technologies énergétiques bas-carbone, mais souffre aussi d'un marché de carbone défectueux et d'une fixation des débats sur les questions de sécurité d'approvisionnement. Les transitions énergétiques en cours en Allemagne et en France, au lieu de constituer des freins à la création d'une « Europe de l'énergie », devraient constituer le moteur d'un tel projet, nécessaire pour aborder en bonne position la compétition à venir entre les voies multiples de la décarbonisation au niveau mondial."
"L'adoption de l'Accord de Paris en décembre 2015 constitue un succès incontestable pour la diplomatie française, qui a su saisir une fenêtre d'opportunité géopolitique et économique et mener à bien des négociations difficiles. Elle a été secondée dans cette tâche par l'Europe et l'Allemagne. Le rapport analyse les conditions de ce succès diplomatique, et répond aux questions stratégiques qu'il pose : l'accord constitue-t-il aussi un succès sur ...

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01.03.8-62796

Paris

"L'actualité valide étrangement la cohabitation des deux dossiers que présente ce numéro de Politique étrangère. Les événements de 2011 dans les pays arabes ou en Afrique donnent, 20 ans après son triomphe des années 1990, la mesure de l ambivalence, voire de l ambiguïté, de la bonne conscience démocratique occidentale.
Dire « démocratie » n est pas décrire un système breveté et comme tel exportable. C est aussi la richesse de ce numéro que de nous le rappeler. Les révolutions arabes déboucheront peut-être sur un élargissement de l espace démocratique mais selon des rythmes et des procédures qui seront propres à chaque pays. La multiplication des élections africaines, plus ou moins transparentes et respectées, nous dit la même chose. Un peu plus de 20 ans après l effondrement du système soviétique, cette démocratie que nous croyions alors achevée est partout, à des degrés divers, en question.
La marche de l Europe le long du gouffre vient aussi poser, en chapeau aux décisions prises pour parer à la crise économique et financière, la question de la production des décisions politiques sur notre continent. On peut relever, avec Alain Richard dans ce numéro, que la paix et la prospérité, qui furent à la fois les objectifs premiers et les apports nets de la construction européenne, ne suffisent plus à fonder sa légitimité. La paix parce qu elle semble là, non menacée pour les générations nouvelles ; la prospérité parce qu elle menace de n être plus là : l Europe ne la produit plus, ne la garantit pas voir la crise et ses difficultés manifestes à s y orienter. L Europe n enrichit plus et ne protège plus : c est sans doute ainsi que, de plus en plus nombreux, les Européens la perçoivent.
La question posée est donc bien celle du projet européen celui qui justifie un sentiment collectif européen et de la capacité des institutions démocratiques des États membres à le porter, à l intégrer dans leurs propres processus démocratiques. "
"L'actualité valide étrangement la cohabitation des deux dossiers que présente ce numéro de Politique étrangère. Les événements de 2011 dans les pays arabes ou en Afrique donnent, 20 ans après son triomphe des années 1990, la mesure de l ambivalence, voire de l ambiguïté, de la bonne conscience démocratique occidentale.
Dire « démocratie » n est pas décrire un système breveté et comme tel exportable. C est aussi la richesse de ce numéro que de ...

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"Cette étude analyse l'équité sociale des pays de l'OCDE, dont l'Allemagne, au moyen de plusieurs indicateurs. L'étude révèle que la pauvreté monétaire a augmenté en Allemagne, notamment la pauvreté infantile. Par ailleurs, le système éducatif allemand présente des carences, en particulier dans l'éducation pré-scolaire. Malgré une forte dépendance économique aux exportations, l'insertion sur le marché du travail en Allemagne a progressé. Cependant, la répartition inégalitaire des revenus, la manière dont est abordée l'immigration dans le débat public et les discriminations fragilisent la cohésion sociale. En revanche, l'Allemagne se distingue en terme d'équité intergénérationnelle et de politique environnementale."
"Cette étude analyse l'équité sociale des pays de l'OCDE, dont l'Allemagne, au moyen de plusieurs indicateurs. L'étude révèle que la pauvreté monétaire a augmenté en Allemagne, notamment la pauvreté infantile. Par ailleurs, le système éducatif allemand présente des carences, en particulier dans l'éducation pré-scolaire. Malgré une forte dépendance économique aux exportations, l'insertion sur le marché du travail en Allemagne a progressé. ...

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"Depuis la fin de la décennie 90, la justice sociale représente une valeur qui, lorsqu'elle figure en bonne place dans les promesses électorales d'un parti, peut permettre de remporter des élections ou, à l'inverse, provoquer une crise gouvernementale lorsque la promesse n'en est pas réalisée. La coalition Verts-SPD (Sozialdemokratische Partei Deutschlands, Parti social-démocrate) en a fait les deux expériences : en 1998, le SPD avait placé, avec succès, sa campagne sous le slogan Innovation et justice sociale ; en 2005, il fut sanctionné par sa propre base parce que les mesures Hartz IV furent majoritairement perçues comme socialement injustes. Die Linke (« La Gauche »), résultat de la fusion du Parti du socialisme démocratique (Partei des Demokratischen Sozialismus, PDS) est-allemand et de l'Alternative électorale Travail et Justice sociale (Wahlalternative Arbeit und Soziale Gerechtigkeit, WASG), rassemblement de syndicalistes, d'altermondialistes et de dissidents sociaux-démocrates en rupture de ban avec le SPD, a pu devenir un phénomène partisan durable, débordant les limites des nouveaux Länder, parce qu'une partie de l'électorat du SPD n'a pas compris le bien fondé moral des réformes de l'Agenda 2010, que le chancelier Schröder avait échoué à leur expliquer. Ces réformes se référaient à une conception de la justice sociale qui mettait l'accent sur l'égalité des chances de chacun d'accéder à la culture et de participer à la vie économique et sociale. De ce fait, les réformes Hartz n'avaient plus grand chose à voir avec la justice de répartition qui avait été, des générations durant, le cheval de bataille de la social-démocratie allemande."
"Depuis la fin de la décennie 90, la justice sociale représente une valeur qui, lorsqu'elle figure en bonne place dans les promesses électorales d'un parti, peut permettre de remporter des élections ou, à l'inverse, provoquer une crise gouvernementale lorsque la promesse n'en est pas réalisée. La coalition Verts-SPD (Sozialdemokratische Partei Deutschlands, Parti social-démocrate) en a fait les deux expériences : en 1998, le SPD avait placé, ...

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"Alors que la réforme du marché du travail est au centre des débats français, le Cerfa revient sur l'ambitieuse réforme engagée en Allemagne en 2002. Dans cette perspective, les deux auteurs s'intéressent d'abord aux mécanismes de mobilisation des acteurs et des forces sociales et politiques depuis le début des années 2000. Ils étudient ensuite la politique économique qui a été menée, avant d'esquisser un panorama sur le volume d'emploi, les revenus, mais aussi le type et la qualité de l'emploi. Ce faisant, ils s'interrogent sur la question de la normalisation de la situation du marché du travail et étudient de près la nouvelle question sociale en Allemagne."
"Alors que la réforme du marché du travail est au centre des débats français, le Cerfa revient sur l'ambitieuse réforme engagée en Allemagne en 2002. Dans cette perspective, les deux auteurs s'intéressent d'abord aux mécanismes de mobilisation des acteurs et des forces sociales et politiques depuis le début des années 2000. Ils étudient ensuite la politique économique qui a été menée, avant d'esquisser un panorama sur le volume d'emploi, les ...

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