"Face au développement de ces nouvelles technologies et aux sollicitations de plus en plus nombreuses des acteurs de la prévention, l'INRS et la CRAM Centre ont proposé lors de ce symposium de faire le point sur ce sujet. Les particules nanostructurées concernent plus de 42 secteurs industriels et 3000 salariés. Il en existe plus de 7 types, produits industriellement en France, et leur tonnage est variable selon leur ancienneté d'apparition sur le marché. Leurs effets sur la santé ne sont pas documentés par des études épidémiologiques professionnelles. Cependant les études environnementales ont montré, pour une partie de la population, un impact sur les appareils respiratoires et cardiovasculaires. Des études expérimentales ont mis en évidence des effets cancérogènes sur certaines espèces animales exposées au dioxyde de titane nanométrique. L'évaluation de l'exposition est actuellement possible par la mesure des nanoparticules en phase aérosols, au plus proche des sources d'émission.En l'absence de textes réglementaires, la prévention repose essentiellement sur des principes de précaution, tels que ceux préconisés pour le risque chimique."

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