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Conséquence de la crise financière ou crise d'une forme de capitalisme : la faillite des Big Three

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Article

Freyssenet, Michel ; Jetin, Bruno

Revue de la régulation

2011

9

1-18

deregulation ; economic recession ; equal rights ; automobile industry ; profitability

USA

9

Business economics

http://regulation.revues.org

French

Bibliogr.

"Les constructeurs automobiles américains n'ont pas été les victimes malheureuses de la crise financière qui les aurait empêchés de se redresser à temps. L'aggravation des inégalités sociales à partir des années 1980 a fait émerger notamment une demande de véhicules onéreux, les light-trucks. Elle s'est révélée très rentable pour GM, Ford et Chrysler et leur a permis de prospérer tout au long des années 1990 malgré la concurrence des constructeurs japonais. L'externalisation d'une part croissante de la production et la diversification dans les services devait en outre renforcer la profitabilité. L'éclatement de la bulle internet en 2000 révéla le mirage de la « nouvelle économie » et l'externalisation, combinée aux engagements de l'entreprise pour assurer les pensions de retraite, entraîna une hausse inexorable des coûts salariaux des Big Three et une baisse des profits dès 2005. L'accroissement de l'endettement des ménages maintint artificiellement les ventes jusqu'au dénouement final. Les Big Three ont directement contribué à ce que la crise advienne, en adhérant à la « nouvelle économie » et en mettant en œuvre ses recettes. La question est de savoir s'ils avaient une alternative."

Digital



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