Faut-il des cycles en économie ?
"Le capitalisme est par nature cyclique et marqué par des crises. Compte tenu de l'aversion au risque et à la perte qui caractérise la plupart des individus, ces phénomènes sont généralement perçus négativement. Au contraire, pour J. A. Schumpeter, la crise est un phénomène foncièrement positif car elle porte en elle, à travers un processus de destruction créatrice, le germe du retour de la croissance. Edmund S. Phelps partage ce point de vue. L'homme serait finalement plus pauvre sans l'existence des cycles, car l'alternance entre accélération et repos est également une caractéristique de la nature humaine. Cependant, toute expansion ou boom n'est pas bénéfique. Phelps distingue par exemple le boom lié à la nouvelle économie de l'Internet qu'il juge positivement et celui lié aux subprimes et au secteur de l'immobilier qui n'a pas engendré de véritables plus-values."
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