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Paris

"Quelques éléments autour de ce rapport publié en partenariat avec la Fabrique de l'industrie, Terra Nova et le réseau Anact-Aract.

1. Qualité de vie au travail (QVT), bien-être, bonheur au travail… De quoi parlons-nous ?

L'emballement médiatique autour du « bonheur au travail » et de « l'entreprise libérée » nécessite de mettre de l'ordre dans les concepts. La QVT commence par la qualité du travail. Les salariés ne demandent pas aux entreprises de faire leur bonheur, mais d'agir sur ce qu'elles maîtrisent : le travail et son organisation.

2. Comment démontrer la relation entre QVT et performance ?

Question mille fois débattue. Oui, ce lien existe. De nombreux travaux scientifiques, en particulier européens, le prouvent. L'amélioration de la QVT est un levier pour soutenir les politiques de montée en gamme des produits et services, de différenciation concurrentielle vis-à-vis des pays à faible coût de main d'œuvre, et pour prendre le virage de la révolution numérique.

3. Et en pratique ?

Une dizaine d'entreprises françaises de toutes tailles qui expérimentent des « nouvelles » formes d'organisation du travail ont été interviewées : BlaBlaCar, Airbus, Valeo, Booking, Maille Verte des Vosges… Toutes s'appuient sur un facteur essentiel de la QVT : donner de l'autonomie au collaborateur et susciter son engagement. Des industriels, des chercheurs et des syndicalistes apportent leurs témoignages : Isaac Getz (ESCP Europe), Yves Rousselle (Aigle International) ou encore Tony Fraquelli et Jérôme Vivenza (CGT).

4. Entreprises libérées, lean, entreprises responsables… : de vieilles recettes managériales « repackagées » ?

Faire confiance, miser sur la coopération, donner aux salariés la capacité d'agir et de s'exprimer… : tout cela ne date pas d'hier. Mais, au-delà des discours, la France est en retard dans la mise en place d'organisations responsabilisantes. Tous ces modèles « émergents » développent une autonomie régulée dans l'organisation. Celle-ci peut concerner trois dimensions : les tâches, la coopération dans l'activité de travail et la gouvernance. C'est en activant ces trois leviers que les dirigeants peuvent améliorer la qualité de vie au travail des salariés et la performance économique de l'entreprise. "
"Quelques éléments autour de ce rapport publié en partenariat avec la Fabrique de l'industrie, Terra Nova et le réseau Anact-Aract.

1. Qualité de vie au travail (QVT), bien-être, bonheur au travail… De quoi parlons-nous ?

L'emballement médiatique autour du « bonheur au travail » et de « l'entreprise libérée » nécessite de mettre de l'ordre dans les concepts. La QVT commence par la qualité du travail. Les salariés ne demandent pas aux ...

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12.06-65917

Paris

"L'industrie mondiale se transforme en profondeur. Confrontée à une concurrence internationale toujours plus vive et, dans le même temps, à de nouvelles exigences sociales et environnementales, elle est également bouleversée par l'introduction de technologies de rupture (impression 3D, cobotique, automatisation, internet des objets, etc.) et, plus encore, par la diffusion très large de nouveaux outils numériques. La mise en place de cette « industrie du futur » permet de nouveaux modes de production et donc de fabriquer dans un temps plus court, plus proprement, parfois « sur mesure » à la demande des clients. Elle implique toutefois une réorganisation profonde du travail, une élévation des qualifications de tous les salariés, l'apparition de nouveaux métiers et de nouvelles exigences en termes de compétences.

Faisant la synthèse des publications les plus récentes sur le sujet, et s'appuyant sur une quarantaine d'auditions de chercheurs et d'acteurs de terrain (industriels, partenaires sociaux, acteurs de la formation…), cet ouvrage vient répondre à un certain nombre de questions. Quel sera l'impact de ces mutations sur la structure et la nature de l'emploi ? Peut-on anticiper les métiers de demain ? Comment les organisations et les modes de travail vont-ils évoluer ? L'appareil de formation professionnelle est-il bien équipé pour relever ces défis ? Quelles solutions mettre en œuvre pour réussir cette transition ?

Cet ouvrage s'adresse aux cadres et dirigeants d'entreprises, représentants du personnel, formateurs, consultants et observateurs soucieux de l'enjeu de la transformation des compétences et des métiers industriels dans les prochaines décennies. "
"L'industrie mondiale se transforme en profondeur. Confrontée à une concurrence internationale toujours plus vive et, dans le même temps, à de nouvelles exigences sociales et environnementales, elle est également bouleversée par l'introduction de technologies de rupture (impression 3D, cobotique, automatisation, internet des objets, etc.) et, plus encore, par la diffusion très large de nouveaux outils numériques. La mise en place de cette « ...

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03.02-64202

Paris

"Les performances économiques et sociales actuelles de la Suède ravivent l'intérêt des observateurs étrangers pour le «modèle suédois». Déjà, au milieu du XXe siècle, la Suède était l'archétype d'une société démocratique et consensuelle, alliant efficacité économique, redistribution et protection des individus. Plus récemment, du milieu des années 1990 jusqu'à aujourd'hui, elle a suscité l'intérêt du fait de sa vitalité économique, de la résistance de sa base industrielle et de l'assainissement de ses comptes publics. On en oublierait presque que le pays a connu une grave crise économique au début des années 1990 qui l'a poussé à revoir en profondeur l'organisation de son modèle social.
A l'heure où la France s'interroge sur les moyens de renouer avec la croissance et de redresser son industrie, il y a beaucoup à apprendre des ingrédients du succès suédois. Cette note examine différentes facettes de cet écosystème, telles que le dialogue social, l'innovation, les politiques de l'emploi, la fiscalité... qui ont toutes eu des effets directs ou indirects sur sa croissance économique. Elle met en avant les réformes structurelles qui ont été menées dans les années 1990 pour assainir les finances publiques tout en conservant un haut niveau de performance économique, de service public et de protection des citoyens.
Plus que les réformes elles-mêmes, qui ne sont sans doute pas toutes transposables au contexte français, l'expérience suédoise frappe par la capacité des acteurs économiques et politiques à organiser des réformes profondes sans blocage, préparées par un long processus d'expertise et de négociation démocratique qui favorise leur appropriation. Son succès nous invite à nous demander comment renouveler, en France, la manière de conduire les réformes et d'élaborer les choix collectifs."
"Les performances économiques et sociales actuelles de la Suède ravivent l'intérêt des observateurs étrangers pour le «modèle suédois». Déjà, au milieu du XXe siècle, la Suède était l'archétype d'une société démocratique et consensuelle, alliant efficacité économique, redistribution et protection des individus. Plus récemment, du milieu des années 1990 jusqu'à aujourd'hui, elle a suscité l'intérêt du fait de sa vitalité économique, de la ...

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"La réponse gouvernementale française à la crise économique déclenchée par
la pandémie Covid-19, tout comme le débat public qui l'a entourée, fait la
part belle à l'idée d'une reconquête de notre souveraineté industrielle et de
réindustrialisation du pays, notamment en encourageant les relocalisations. Si
les deux premières notions sont assez consensuelles, les relocalisations – et les
délocalisations en miroir – font l'objet d'une intense littérature scientifique,
montrant en tout premier lieu qu'on peut les définir de diverses manières.
La souveraineté consiste à ne pas dépendre de la bienveillance d'autrui pour
satisfaire certains besoins et à pouvoir agir sans être soumis à la volonté d'un
autre État ou d'une entreprise. La fragmentation des chaînes de valeur peut ainsi
créer des situations de dépendance : les catégories de biens « stratégiques »
représenteraient aujourd'hui un cinquième des importations françaises. Il reste
que la souveraineté s'apprécie dans un domaine, par rapport à un objectif, et
dans un périmètre géographique spécifiques. Elle ne suppose pas l'autarcie...."
"La réponse gouvernementale française à la crise économique déclenchée par
la pandémie Covid-19, tout comme le débat public qui l'a entourée, fait la
part belle à l'idée d'une reconquête de notre souveraineté industrielle et de
réindustrialisation du pays, notamment en encourageant les relocalisations. Si
les deux premières notions sont assez consensuelles, les relocalisations – et les
délocalisations en miroir – font l'objet d'une intense ...

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