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Actes de la recherche en sciences sociales - vol. 5 n° 165 -

Actes de la recherche en sciences sociales

"La prise en charge psychologique du stress dans les métiers réputés difficiles peut être une aide et une ressource pour les agents confrontés à des tâches pénibles. Mais les discours et pratiques psychologiques sur le stress, défini comme une mauvaise adaptation individuelle à l'environnement, peuvent également conduire à stigmatiser et à culpabiliser celui qui se plaint : s'il ne sait pas gérer son stress, ce n'est pas un bon professionnel ! Si les infirmières ont globalement repris à leur compte cette logique et si les conducteurs de bus sont parvenus, grâce à l'action de leurs syndicats et de psychologues militants, à rejeter cette dimension trop individualisante, les policiers ont préféré une forme de résistance fondée sur la gestion en interne des difficultés. Face à des psychologues peu intégrés au monde policier et proposant une prise en charge standardisée, centrée sur le vécu des émotions, les brigades de police et leur hiérarchie de proximité ont développé des formes de régulation autonome du stress et des situations potentiellement pénibles. Dès lors, le stress et le recours au psychologue apparaissent comme les signes d'une défaillance individuelle et d'une incapacité du groupe et des chefs de brigade à gérer les difficultés. La construction du stress comme caractéristique de quelques individus fragiles participe donc au renforcement du groupe de collègues. Celui-ci est perçu comme seul capable de donner un sens aux activités de travail et de prévenir ou de régler les problèmes, au détriment de ceux qui ne peuvent s'intégrer à lui."
"La prise en charge psychologique du stress dans les métiers réputés difficiles peut être une aide et une ressource pour les agents confrontés à des tâches pénibles. Mais les discours et pratiques psychologiques sur le stress, défini comme une mauvaise adaptation individuelle à l'environnement, peuvent également conduire à stigmatiser et à culpabiliser celui qui se plaint : s'il ne sait pas gérer son stress, ce n'est pas un bon professionnel ! ...

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13.04.5-62923

Presses Universitaires de Rennes

"La notion de "construction sociale" est à la mode dans les différentes sciences sociales et l'on rencontre fréquemment des travaux de recherche retraçant ou proclamant "la construction", "l'invention", la "naissance", la "production" ou encore la "fabrication" de tel ou tel phénomène.

Mais, dans la plupart des textes où elle est employée, la notion de "construction sociale" n'est ni développée ni explicitée en elle- même, comme si elle allait de soi, alors même qu'elle semble comprise différemment d'un auteur à l'autre. Pour Ian Hacking, dire que le phénomène ou l'institution X est socialement construit signifie que X n'est pas naturel, inévitable et qu'il aurait pu être autre ou ne pas exister dans une autre configuration sociale ou historique, mais que X est généralement tenu pour naturel, acquis, stable ou défini une fois pour toute.

Le constructivisme s'inspire de la métaphore de la construction pour l'appliquer de façon heuristique à des phénomènes qui ne sont habituellement pas pensés ainsi. Après avoir critiqué l'assimilation du constructivisme au relativisme ou au subjectivisme, cet ouvrage propose tout d'abord une typologie des approches constructivistes. Celle-ci est ensuite appliquée à l'étude des risques psychosociaux au travail : définition de la situation et de la pénibilité du travail, carrière et étiquetage dans l'organisation des personnes "stressées" ou en "souffrance", institutionnalisation des catégories cliniques comme le stress, le hum out ou le syndrome de fatigue chronique.

La construction du mal-être au travail dans les métiers en contact avec un public (infirmières, policiers travailleurs sociaux, machinistes receveurs, etc.) est mise en connexion avec le travail de catégorisation des usagers ou des clients par les street level bureaucrats. Pour donner du sens à leur activité et gérer les difficultés du travail, les agents de première ligne sont amenés à étiqueter et trier les personnes dont ils s'occupent.

Les exemples du travail soignant, des patrouilles de police secours et de la prise en charge de la jeunesse à risque ou des personnes âgées fragiles permettent de montrer comment la mise en forme et la perception stéréotypée des usagers (malades, délinquants, jeunes, personnes âgées) modifie "par le bas" les principes et les effets des politiques publiques mises en oeuvre. "
"La notion de "construction sociale" est à la mode dans les différentes sciences sociales et l'on rencontre fréquemment des travaux de recherche retraçant ou proclamant "la construction", "l'invention", la "naissance", la "production" ou encore la "fabrication" de tel ou tel phénomène.

Mais, dans la plupart des textes où elle est employée, la notion de "construction sociale" n'est ni développée ni explicitée en elle- même, comme si elle allait ...

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13.04.5-28480

Anthropos

"Il est de plus en plus courant aujourd'hui de se plaindre d'une "mauvaise fatigue" dont seraient responsables les conditions de vie et de travail modernes. Mais les concepts et les analyses sociologiques manquent encore pour rendre compte de ce phénomène. A partir d'une étude historique et de plusieurs enquêtes sur la perception de la fatigue dans différents milieux professionnels (infirmières, travailleurs sociaux, ouvriers d'industrie, conducteurs de bus et chauffeurs routiers), cet ouvrage montre que la compréhension de la fatige doit partir du sens que les acteurs donnent à leur engagement dans le travail et des formes de régulation sociale spécifiques. La sensation de fatigue est donc plus une affaire individuelle et renvoie à tout un ensemble d'accords et de conflits qui structurent les discours et les perceptions."
"Il est de plus en plus courant aujourd'hui de se plaindre d'une "mauvaise fatigue" dont seraient responsables les conditions de vie et de travail modernes. Mais les concepts et les analyses sociologiques manquent encore pour rendre compte de ce phénomène. A partir d'une étude historique et de plusieurs enquêtes sur la perception de la fatigue dans différents milieux professionnels (infirmières, travailleurs sociaux, ouvriers d'industrie, ...

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V

La revue des conditions de travail - n° 3 -

La revue des conditions de travail

"Bien-être, motivation, satisfaction, plaisir, qualité de vie, etc. Différents termes tentent de saisir le rapport que les salariés entretiennent avec leur travail. La motivation est souvent décrite comme « l'énergie » investie par l'individu dans son action, la réalisation de ses objectifs, tandis que la satisfaction résulte de la façon dont ses « attentes » sont comblées ou non. Le bien-être met en avant une perception plus subjective de la situation alors que le plaisir renvoie à une lecture psychanalytique qui en fait une sublimation de la souffrance
grâce à la reconnaissance (favorable à la construction identitaire) des efforts fournis pour combler les écarts entre le prescrit et le réel. La qualité de vie au travail, enfin, relève d'une double logique : gestionnaire (dans la continuité des « démarches qualité » visant à fournir des référentiels pour l'évaluation et la certification) et de compromis dans le dialogue social entre les représentants des salariés (qui souhaitent que le travail ne porte pas atteinte à la santé) et les employeurs (qui cherchent à passer d'une obligation de résultat — préserver la santé — à une obligation de moyens plus positive : passer de la souffrance aux conditions du bien-être)."
"Bien-être, motivation, satisfaction, plaisir, qualité de vie, etc. Différents termes tentent de saisir le rapport que les salariés entretiennent avec leur travail. La motivation est souvent décrite comme « l'énergie » investie par l'individu dans son action, la réalisation de ses objectifs, tandis que la satisfaction résulte de la façon dont ses « attentes » sont comblées ou non. Le bien-être met en avant une perception plus subjective de la ...

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