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04.04-65794

Paris

"La Corée du Nord est le pays le plus haï, mais aussi le plus mal connu de la planète. Comprendre les ressorts d'un système totalitaire sans équivalent par son monolithisme idéologique, l'inscrire dans un espace et dans un temps pour en saisir l'ancrage et décrypter le fonctionnement d'une économie émergente, de facto de marché : tel est l'objet de ce livre. La Corée du Nord est le fruit d'une histoire disputée : colonisée par le Japon (1910-1945) puis divisée par les Etats-Unis et l'URSS en 1945, partition entérinée trois ans plus tard et contestée par une guerre fratricide (1950-1953), et restée depuis sans traité de paix. Kim II Sung au pouvoir a élevé la lutte de libération au rang de récit fondateur et organisé le pays sur le modèle d'une unité de guérilla, entretenant la population dans une mentalité d'assiégé permanent. La résilience de cet "Etat-guérilla" est sans doute à chercher moins dans son caractère stalinien que dans un nationalisme invétéré. La Corée du Nord évolue cependant vers une économie hybride, où la frontière entre secteur public et initiative privée est de plus en plus floue et qui génère de profondes mutations sociales. Cette évolution interne a pour toile de fond des enjeux géostratégiques : les risques entraînés par les ambitions nucléaires de Pyongyang, les visées hégémoniques du puissant voisin chinois et le retour de la Russie dans le Grand Jeu diplomatique."
"La Corée du Nord est le pays le plus haï, mais aussi le plus mal connu de la planète. Comprendre les ressorts d'un système totalitaire sans équivalent par son monolithisme idéologique, l'inscrire dans un espace et dans un temps pour en saisir l'ancrage et décrypter le fonctionnement d'une économie émergente, de facto de marché : tel est l'objet de ce livre. La Corée du Nord est le fruit d'une histoire disputée : colonisée par le Japon ...

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13.03.1-65116

Genève

C'est à 18 ans que Yumi commence à travailler dans une usine Samsung spécialisée dans les semi-conducteurs. Deux ans plus tard, elle se plaint de douleurs. Le diagnostic tombe alors, comme un couperet: elle est atteinte de leucémie. L'état de la jeune fille va rapidement s'empirer, et elle décédera finalement sur la banquette arrière du taxi conduit par son propre père, Sang-ki Hwang, alors qu'il la conduit à l'hôpital. M. Hwang se rendra vite compte que sa fille n'est pas la seule ouvrière à être tombée malade. Et si c'était son travail, en l'exposant à des matières hautement toxiques, qui l'avait tuée? Afin de rendre publique cette situation et d'honorer ainsi la mémoire de Yumi, Sang-ki rencontre des responsables de partis politiques et des médias. La réponse est trop souvent identique: personne n'ose défier le géant Samsung. Depuis, Sang-ki ne cesse d'entreprendre des démarches avec d'autres victimes de Samsung.

Kim Su-bak se transforme dans Le Parfum des hommes en journaliste amateur, et va à la rencontre de nombreux protagonistes de ce drame humain. Il dresse alors un portrait croisé, celui de la jeune victime d'une part et de l'autre celui de l'ogre Samsung, éclairant avec minutie et sans concession les pratiques douteuses d'une des firmes les plus puissantes du monde, qui cumule mépris total pour ses employés et malversations financières ahurissantes."
C'est à 18 ans que Yumi commence à travailler dans une usine Samsung spécialisée dans les semi-conducteurs. Deux ans plus tard, elle se plaint de douleurs. Le diagnostic tombe alors, comme un couperet: elle est atteinte de leucémie. L'état de la jeune fille va rapidement s'empirer, et elle décédera finalement sur la banquette arrière du taxi conduit par son propre père, Sang-ki Hwang, alors qu'il la conduit à l'hôpital. M. Hwang se rendra vite ...

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13.06.3-62326

Cheltenham

"Since the 1970s, the spread of neo-liberalism across the world has radically reconfigured the relationship between unions, employers and the state. The contributors highlight that this is the major cause and effect of union decline and if there is to be any union revitalisation and return to former levels of influence, then unions need to respond in appropriate political and practical ways. Written in a clear and accessible style, the Handbook examines unions' efforts to date in many of the major economies of the world, providing foundations for understanding each country."
"Since the 1970s, the spread of neo-liberalism across the world has radically reconfigured the relationship between unions, employers and the state. The contributors highlight that this is the major cause and effect of union decline and if there is to be any union revitalisation and return to former levels of influence, then unions need to respond in appropriate political and practical ways. Written in a clear and accessible style, the Handbook ...

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HesaMag - n° 12 -

"Le dessin dans la case est déchirant : un homme assis derrière un volant tourne le dos pour tendre la main et toucher la banquette arrière du véhicule. Dans la bulle, quelques mots : "Parfois, quand il n'y a pas de client, je regarde ce siège arrière et j'ai l'impression qu'elle est là." C'est Hwang Sang-ki qui parle. Ce chauffeur de taxi pleure sa fille Yumi. La jeune femme est morte sur le siège arrière du taxi, alors que ses parents regagnaient leur petite ville de Sokcho, au nord-est de la Corée du Sud, après avoir accompagné leur fille à l'hôpital pour un nouveau traitement contre sa leucémie.
"L'histoire de Mr Hwang Sang-ki, je l'ai apprise pendant que Samsung déblatérait sur la crise économique en Corée", explique Kim Su-bak, l'auteur de ce manhwa ou BD coréenne. En Corée, tous les jeunes rêvent de travailler chez Samsung, porte-drapeau de la réussite du pays dans le monde entier, l'entreprise vertueuse par excellence, réputée tant par son inventivité technologique que pour sa bienveillance, teintée de paternalisme, envers ses salariés.
Comme pour des milliers de jeunes Coréens de famille modeste, Yumi pensait qu'il s'agissait d'une opportunité : entrer dans la vie professionnelle par la grande porte, celle d'une entreprise exigeante mais offrant un bon salaire et des primes.
En octobre 2003, âgée d'à peine dix-huit ans, elle quitte sa petite ville provinciale proche de la frontière nord-coréenne pour s'installer à Suwon, une ville d'un million d'habitants à 30 km au sud de Séoul, où est installé le siège central de Samsung Electronics, ce qui vaut à la ville le surnom de Samsung city. Outre le quartier général, Suwon héberge une imposante usine de semi-conducteurs. Yumi y travaille sur la ligne 3, box 3. Un poste manuel qui consiste à purifier les wafer 1 en les plongeant dans des bains de produits chimiques inconnus.
Assez vite, la jeune femme ressent de la fatigue, est de plus en plus souvent prise de nausées et de vertiges. En juin 2005, moins de deux années après son recrutement, on lui diagnostique une leucémie. Après une greffe de moelle, sa situation s'améliore un peu mais la maladie reprend le dessus pour emporter la jeune femme en mars 2007. Elle avait 22 ans…
Pendant la maladie de Yumi et après son décès, son père cherche à prouver que la leucémie est due aux produits chimiques présents à son travail. Durant l'hospitalisation de sa fille, il se rend compte qu'une autre chambre stérile est occupée par un jeune ingénieur de Samsung Electronics et commence à mener des recherches. Il apprend la mort d'une collègue directe de sa fille. À nouveau une leucémie. Il contacte une association de juristes, spécialisés en droit social, et parvient à mobiliser d'autres familles de victimes. Une première manifestation "pour la vérité sur les leucémies chez Samsung" est organisée en novembre 2007 devant l'usine de semi-conducteurs. À la suite de la mobilisation, une association pour la santé des travailleurs, baptisée Banolim, est créée.
Au-delà de l'émouvant combat d'un père pour sa fille, le bédéiste décrit les mécanismes d'autoprotection que Samsung déploie pour préserver sa réputation et la puissance de frappe, notamment juridique et médiatique, dont la multinationale dispose pour y parvenir. Tout au long de la centaine de planches que compte son album, Kim Su-bak écorne le brevet de respectabilité délivré par tout un peuple à son entreprise phare. Adoptant la démarche du journaliste d'investigation, l'auteur donne à travers le langage de la BD la parole aux rares voix dissidentes. Notamment, un professeur d'université qui parle de "domination idéologique" pour décrire l'emprise exercée par Samsung sur la société coréenne dans son ensemble. Le lecteur imagine un véritable État dans l'État ou, pour reprendre les mots exacts de l'auteur, une "République de Samsung".
Plusieurs planches nous montrent de mystérieuses visites d'inquiétants émissaires de la multinationale, en complet-veston, au domicile des Hwang afin de convaincre le modeste taximan d'abandonner son combat, puis pour tenter de l'amadouer en lui proposant d'importantes sommes d'argent afin qu'il renonce à ses actions militantes.
En juin 2011, Hwang Sang-ki obtient une première victoire devant la justice : un tribunal administratif reconnaît que les décès de sa fille et de sa collègue sont liés à leur travail dans l'usine de semi-conducteurs.
Son association estime que 200 anciens travailleurs de Samsung Electronics ont rapporté des problèmes graves de santé à cause de leur travail : des leucémies et d'autres types de cancer (sein, thyroïde, cerveau), des fausses-couches, des cas de sclérose en plaques, etc.
Le taximan "lanceur d'alerte" poursuit son combat aux côtés des autres familles de victimes des semi-conducteurs. Il est aujourd'hui moins seul. Symbole de la résistance à la "République Samsung", son histoire a récemment été portée au cinéma. — Denis Grégoire"
"Le dessin dans la case est déchirant : un homme assis derrière un volant tourne le dos pour tendre la main et toucher la banquette arrière du véhicule. Dans la bulle, quelques mots : "Parfois, quand il n'y a pas de client, je regarde ce siège arrière et j'ai l'impression qu'elle est là." C'est Hwang Sang-ki qui parle. Ce chauffeur de taxi pleure sa fille Yumi. La jeune femme est morte sur le siège arrière du taxi, alors que ses parents ...

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HesaMag - n° 12 -

"The drawing in the box is heartrending: a man sitting behind a steering wheel turns round, reaches out his hand and touches the vehicle's back seat. The words in the balloon read: "Sometimes, when there are no customers, I look at this back seat and have the impression that she's there." It's Hwang Sang-ki who's speaking. This taxi driver is mourning his daughter Yumi. The young woman died on the back seat of the taxi while her parents were on their way back to their small home town of Sokcho, in the north-east of South Korea, having taken their daughter to hospital for further treatment for her leukaemia.
"I learnt about Mr Hwang Sang-ki's story when Samsung was bleating on about the economic crisis in Korea", explains Kim Subak, author of this manhwa or Korean comic book. In Korea, all young people dream of working for Samsung, which is the standard bearer for the country's success around the world and the virtuous company par excellence, renowned for both its technological inventiveness and its benevolence, tinged with paternalism, towards its employees.
Like thousands of young Koreans from modest families, Yumi saw this as a great opportunity: starting her working life with a leading company that, although demanding, off ered a good salary and bonuses.
In October 2003, having just turned 18, she left her small provincial home town close to the border with North Korea to move to Suwon, a town of one million inhabitants 30 km to the south of Seoul. This is where the main headquarters of Samsung Electronics are based, which have earned the town the nickname of Samsung City. In addition to the headquarters, Suwon is home to an imposing semiconductor plant. Yumi worked on line 3, box 3. It was a manual job that involved purifying the wafers1 by immersing them in baths of unknown chemical products.
Within a short space of time, the young woman began to feel tired and increasingly nauseous and dizzy. In June 2005, less than two years after her recruitment, she was diagnosed with leukaemia. Following a bone marrow transplant, her condition improved slightly, but the disease took hold again and the young woman died in March 2007. She was 22 years old …
During Yumi's illness and after her death, her father sought to prove that the leukaemia was caused by the chemical products used in her work. While his daughter was in hospital, he found out that another sterile chamber was being occupied by a young engineer from Samsung Electronics, so he started to do some research. He learnt about the death of a direct colleague of his daughter, once again from leukaemia. He contacted an association of lawyers specialising in employment law and managed to galvanise other victims' families. An initial demonstration "for the truth about leukaemia at Samsung" was organised in November 2007 in front of the semiconductor plant. Following this demonstration, an association for workers' health, called Banolim, was set up.
In addition to the moving fight of a father for his daughter, the comic book artist describes the self-protection mechanisms that Samsung has deployed to protect its reputation, and the legal and media firepower, in particular, that it has used to this end. Throughout the hundred or so pages of drawings that make up his book, Kim Su-bak chips away at the respectability bestowed by an entire population on its fl agship company. Adopting the approach of an investigative journalist, the author allows rare dissident voices to speak through the language of the comic book. In particular, a university professor talks about "ideological domination" to describe the hold that Samsung has over Korean society as a whole. The reader imagines a real State within a State or, to use the author's precise words, a "Republic of Samsung".
Several drawings show us mysterious visits to the Hwangs' home, by alarming suit-wearing emissaries from the multinational, to convince this modest taxi driver to abandon his fight, and then to try and mollify him by offering large sums of money to give up his campaigning.
In June 2011, Hwang Sang-ki won his first victory before the courts: an administrative court acknowledged that the deaths of his daughter and her colleague were due to their work at the semiconductor plant. His association reckons that 200 former workers from Samsung Electronics have reported serious health problems due to their work: leukaemias and other types of cancer (breast, thyroid, brain), miscarriages, multiple sclerosis, etc.
The "whistleblowing" taxi driver is continuing his fight together with other families of semiconductor victims. He is now less alone. As a symbol of the resistance to the "Republic of Samsung", his story has recently been made into a film. — Denis Grégoire"
"The drawing in the box is heartrending: a man sitting behind a steering wheel turns round, reaches out his hand and touches the vehicle's back seat. The words in the balloon read: "Sometimes, when there are no customers, I look at this back seat and have the impression that she's there." It's Hwang Sang-ki who's speaking. This taxi driver is mourning his daughter Yumi. The young woman died on the back seat of the taxi while her parents were on ...

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