Documents work during bad weather 3 results

"This study analyses the impacts of extreme weather events (heatwaves, floods, storms, droughts and cold spells) on occupational health and safety (OSH) across the European Union. It explores regional and sectoral vulnerabilities, examines effects on different worker groups, and elaborates on potential economic costs. The study reviews EU and national policy frameworks, identifies implementation gaps, and offers evidence-based recommendations to strengthen OSH systems in a changing climate. This document was prepared at the request of the Committee on Employment and Social Affairs (EMPL)."

"Que ce soit à l'extérieur ou à l'intérieur des locaux, la température du lieu de travail influe sur le confort des opérateurs. Si elle est particulièrement élevée ou basse, ce sont la santé et la sécurité de chacun qui peuvent être mises en jeu. La maîtrise des ambiances thermiques et de l'organisation à mettre en place joue alors un rôle essentiel dans la prévention des risques professionnels.A la fin du mois de juin 2015, une vague de chaleur frappait la France, rappelant combien, dans certaines conditions, le travail peut devenir difficile. En l'absence de définition réglementaire, sous nos latitudes, il est admis, dans les milieux professionnels, qu'au-delà de 30?°C pour une activité sédentaire et 28?°C pour un travail nécessitant une activité physique, la chaleur constitue un risque pour les salariés. Au froid, sous la barre des 5?°C, une vigilance particulière s'impose. « Entre les extrêmes, il existe un continuum de situations dont il faut se préoccuper pour définir une stratégie générale de gestion des ambiances thermiques de travail », affirme Jacques Malchaire, professeur émérite de l'Université catholique de Louvain, en Belgique (…)."

"Une enquête par questionnaire a été menée auprès de 659 travailleurs du secteur principal de la construction à Genève afin de connaître leur perception des risques des intempéries pour la santé, leur expérience des mesures de protection et les problèmes relatifs au paiement du salaire en cas d'interruption du travail. La passation des questionnaires a été effectuée par des permanents syndicaux sur les chantiers du bâtiment et du génie civil entre décembre 2013 et mars 2014. Les résultats montrent que les travailleurs de la construction se sentent très menacés par le travail en cas d'intempéries. Un travailleur sur six dit avoir subi un accident dû aux intempéries au cours de l'année écoulée et les deux-tiers estiment que les intempéries affectent beaucoup leur santé et leur sécurité. Les mesures de protection apparaissent comme insuffisantes. Les mesures organisationnelles sont particulièrement rares : 84% des participants affirment que le travail n'est jamais ou seulement parfois organisé en fonction du temps qu'il fait, 95% affirment qu'ils n'ont jamais ou seulement parfois des pauses supplémentaires en cas de froid. Les mesures matérielles sont un peu plus fréquentes, mais restent insuffisantes : seuls 33% des participants estiment que l'entreprise fournit toujours les équipements individuels nécessaires et 66% qu'ils ont toujours un local chauffé pour les pauses sur les chantiers."