Documents nation 6 results

" BACKGROUND: The theory that income inequality and characteristics of the psychosocial environment (indexed by such things as social capital and sense of control over life's circumstances) are key determinants of health and could account for health differences between countries has become influential in health inequalities research and for population health policy.
METHODS: We examined cross-sectional associations between income inequality and low birthweight, life expectancy, self-rated health, and age-specific and cause-specific mortality among countries providing data in wave III (around 1989-92) of the Luxembourg Income Study. We also used data from the 1990-91 wave of the World Values Survey (WVS). We obtained life expectancy, mortality, and low birthweight data from the WHO Statistical Information System.
FINDINGS: Among the countries studied, higher income inequality was strongly associated with greater infant mortality (r=0.69, p=0.004 for women; r=0.74, p=0.002 for men). Associations between income inequality and mortality declined with age at death, and then reversed among those aged 65 years and older. Income inequality was inconsistently associated with specific causes of death and was not associated with coronary heart disease (CHD), breast or prostate cancer, cirrhosis, or diabetes mortality. Countries that had greater trade union membership and political representation by women had better child mortality profiles. Differences between countries in levels of social capital showed generally weak and somewhat inconsistent associations with cause-specific and age-specific mortality.
INTERPRETATION: Income inequality and characteristics of the psychosocial environment like trust, control, and organisational membership do not seem to be key factors in understanding health differences between these wealthy countries. The associations that do exist are largely limited to child health outcomes and cirrhosis. Explanations for between-country differences in health will require an appreciation of the complex interactions of history, culture, politics, economics, and the status of women and ethnic minorities."

"Tout militait jusqu'il y a peu en faveur de la disparition des États-Nations. La globalisation n'a-t-elle pas rendu les frontières bien illusoires ? Que peuvent donc faire les gouvernements face à des acteurs économiques et des marchés financiers qui se gaussent des règles et des réalités nationales ? Sur un versant plus positif, l'Europe a nourri l'espoir d'un espace commun qui transcende les intérêts des nations. Les crises de 2008 et de 2011 ont ruiné cette espérance et redonné droit, en dépit de négociations précipitées, aux égoïsmes nationaux et aux rapports de force. Et si, par-delà les récentes péripéties d'un capitalisme en crise, les modèles nationaux n'avaient jamais cessé de suivre des sentiers de développement qui leur sont propres ?

Ce livre explore cette hypothèse iconoclaste, qui vient de trouver ces dernières années une actualité inattendue. Il s'instruit pour cela d'une comparaison systématique des nouvelles réalités qui caractérisent l'Allemagne et la France, ce vieux couple en perpétuelle recomposition. Il met plus exactement l'accent sur les transformations à l'oeuvre sur moyen terme dans le champ du travail, de l'emploi, des relations professionnelles et de l'action publique. Il apparaît à l'évidence que, si elles peuvent expliquer certaines options d'aujourd'hui, les oppositions anciennes ont désormais fait long feu. En dépit d'injonctions et de tendances qui leur sont communes (la flexibilité, la décentralisation, la financiarisation, etc.), l'Allemagne et la France se sont transformées selon des rythmes et des modalités qui continuent de différencier ces deux pays.

L'examen est mené par des contributeurs issus d'horizons variés. Ils sont allemands, français, anglais et américains mais aussi économistes, historiens, politistes et sociologues. À partir de terrains et de perspectives dont ils sont spécialistes, tous proposent de réviser sans complaisance l'intérêt de la notion de modèle national. À condition d'être utilisée dans une perspective dynamique, celle-ci s'avère utile pour appréhender les transformations de nos temps présents et pour nous aider, également, à repenser celles d'hier. "

"Pro-woman nation-states need to be identified because these states may help diminish traditional gender roles and gender stratification by providing structural opportunities for women (Wang, 2004; Wernet et al., 2005). Comparative, country-level data on multiple domains, such as female life expectancy, low fertility rates, education levels, the legal status of abortion, the percent of women in public life, female labor force participation, and family leave policies, are gathered from the Population Reference Bureau (1998) and the International Labor Organization (1997). This article explores the differential access that people in 39 countries have to the aforementioned rights and privileges in order to identify which countries have policies that are the most beneficial for women by ranking pro-woman nation-states in a comparative index."

"The crisis of the neoliberal order has resuscitated a political idea widely believed to be consigned to the dustbin of history. Brexit, the election of Donald Trump, and the neo-nationalist, anti-globalisation and anti-establishment backlash engulfing the West all involve a yearning for a relic of the past: national sovereignty. In response to these challenging times, economist William Mitchell and political theorist Thomas Fazi reconceptualise the nation state as a vehicle for progressive change. They show how despite the ravages of neoliberalism, the state still contains resources for democratic control of a nation's economy and finances. The populist turn provides an opening to develop an ambitious but feasible left political strategy. Reclaiming the State offers an urgent, provocative and prescient political analysis of our current predicament, and lays out a comprehensive strategy for revitalising progressive economics in the 21st century."

"Catalans, Ecossais, Corses, Kanaks, Kurdes, Tibétains, Afro-Américains... La liste est longue des nationalités et des minorités qui aspirent à la liberté. Pour Otto Bauer, la pleine réalisation des droits des peuples, fussent-ils minoritaires ou sans territoire, est la condition nécessaire à l'émancipation de tous et à la disparition des nationalismes régressifs. Le dépassement du particulier national dans l'universel ne peut se faire dans la négation des traits distincts, construits dans l'histoire, des différentes collectivités humaines. Un nouvel espace démocratique est à construire où l'accession à l'universel est fondée sur la reconnaissance de droits particuliers. Ecrit dans les premières années du 20e siècle dans un empire austro-hongrois aux prises avec les aspirations de peuples multiples, La Question des nationalités prend sa place au coeur des luttes des peuples dominés et des controverses sur le droit à l'autodétermination et l'autonomie culturelle. Otto Bauer étudie l'émergence du concept et du phénomène de nation. Celle-ci est ainsi perçue comme une réalité historique en perpétuel devenir. Refusant de faire de la langue ou du territoire les éléments constitutifs d'une nation, il pense celle-ci comme une communauté de destin faite d'identités multiples, elles aussi en transformation permanente. Aux pronostics prévoyant leur disparition, Otto Bauer oppose la thèse du réveil des peuples et de leur épanouissement dans une société socialiste. Cet ouvrage montre que le marxisme peut répondre à la question nationale. Sa lecture conserve une étonnante actualité face à des situations contemporaines de plus en plus brûlantes."