Documents North South 27 results

"In this paper I build a North-South model of international trade, economic growth and search-frictional unemployment in the North. Growth is driven by a process of creative destruction in the North followed by imitation in the South. I study the effects of intellectual property rights protection and trade liberalization on unemployment and welfare in the North. Intellectual property rights protection decreases unemployment and increases welfare. Trade liberalization increases welfare but has an ambiguous effect on unemployment. It decreases unemployment if workers in the North have a high outside option and increases it if their outside option is low. I provide empirical evidence in support of the last result using data for 20 OECD countries."

"Alors que de nombreux marchés se trouvent saturés dans les pays industrialisés et que la concurrence entre entreprises est de plus en plus rude pour conquérir les marchés des pays émergents, l'innovation, tant dans les produits que dans les services, est une exigence d'autant plus incontournable. À cet égard, un nouveau concept, dont les principes ont été présentés dans un ouvrage publié par Harvard Business Press en 2012, s'affirme peu à peu : celui de l'innovation inversée, consistant en une véritable boucle retour par laquelle une innovation développée dans les pays émergents, au plus près du terrain, finit par trouver sa place ou par se décliner dans les pays développés.Jean-Michel Huet précise ici les origines de ce concept d'innovation inversée et montre en quoi il se distingue d'autres modes d'innovation tels que l'innovation frugale, par exemple. Il présente plusieurs illustrations concrètes d'innovations inversées (automobile, santé, agroalimentaire, villes durables). Il souligne enfin pourquoi ce concept pourrait se diffuser, à moyen-long terme, et favoriser l'émergence de partenariats Nord-Sud gagnant-gagnant.Au-delà de ce témoignage, ce texte vient révéler un mouvement plus général : celui consistant à faire remonter du terrain les nombreuses innovations qui s'y développent alors qu'au contraire, dans nombre d'entreprises et d'administrations publiques, la créativité qui s'impose semble étouffée."

"A key question in the economics of climate change is the importance of global policy coordination in reducing carbon emissions. In this paper, we study this question using a two-country (North–South) extension of Acemoglu et al. (2012) which introduces directed technical change into a general equilibrium model of climate change. We find that, first, the optimal policy necessarily requires global policy coordination, with the implementation of research subsidies and carbon taxes in both North and South. Second, under certain circumstances, appropriately chosen environmental regulations in the North alone can prevent the worst environmental disasters. In particular, such disasters can be prevented by a combination of carbon taxes and clean research subsidies under the restrictive conditions that (a) the two inputs are substitutable in both countries; (b) there is no international trade between the North and the South; and (c) the South imitates technologies invented in the North. Third, international trade between the North and the South typically makes it more difficult to prevent environmental disasters through unilateral policies in the North, because environmental regulation in the North may induce full specialization by the South in dirty input production, as imitation of clean technologies by the South then ceases to be profitable. Hence, given current circumstances, global policy coordination is highly desirable."

"A truly global history that examines the prospects of a worldwide power shift from North to South.

In The Darker Nations, Vijay Prashad provided an intellectual history of the Third World and told the story of the rise and fall of the Non-Aligned Movement.

With The Poorer Nations, Prashad takes up the story where he left it. Since the '70s, the countries of the Global South have struggled to express themselves politically. Prashad analyzes the failures of neoliberalism, as well as the rise of the BRIC countries, the Group of 12, the World Social Forum, the Latin American revolutionary revival—in short, all the efforts to create alternatives to the neoliberal project advanced militarily by the US and its allies, among whom number the IMF, the World Bank, the WTO, and other economic instruments of the powerful.

A true global history, The Poorer Nations is informed by interviews with leading players such as senior UN officials, as well as Prashad's pioneering research into archives of the Julius Nyerere–led South Commission."

"Les pays du sud sont aujourd'hui en position inégale face à la libération des échanges. Nombre d'entre eux ne pourront tirer profit de l'ouverture des frontières qu'à condition de renforcer et de moderniser leurs économies. L'amélioration de la compétitivité des secteurs productifs fait partie des missions de l'aide publique au développement. Des programmes de mise à niveau des entreprises sont développés dans des économies du sud, avec le soutien de la communauté internationale. Par des actions de modernisation de l'environnement des affaires et d'amélioration de la compétitivité des entreprises, ces programmes s'éfforcent de préparer les pays à une concurrence accrue.



Ce document, après avoir mis en évidence l'enjeu de la compétitivité du tissu productif dans le processus d'insertion internationale,présente le concept de mise à niveau des entreprises et développe deux exemples de programmes : celui, déjà très avancé, de la mise à niveau des entreprises en Tunisie et une tentative de transposition, encore exploratoire, dans la zone UEMOA"

"Le terme " décroissance " sonne comme un défi ou une provocation, même si nous savons bien qu'une croissance infinie est incompatible avec une planète finie. L'objet de cet ouvrage est de montrer que si un changement radical est une nécessité absolue, le choix volontaire d'une société de décroissance est un pari qui vaut la peine d'être tenté pour éviter un recul brutal et dramatique. Il s'agit donc d'une proposition nécessaire pour rouvrir l'espace de l'inventivité et de la créativité de l'imaginaire bloqué par le totalitarisme économiciste, développementiste et progressiste. Bien évidemment, elle ne vise pas au renversement caricatural qui consisterait à prôner la décroissance pour la décroissance. Celle-ci n'est envisageable que dans une " société de décroissance ", c'est-à-dire dans le cadre d'un système reposant sur une autre logique. Reste le plus difficile : comment construire une société soutenable, y compris au Sud ? Il faut en expliciter les diverses étapes : changer de valeurs et de concepts, changer de structures, relocaliser l'économie et la vie, revoir nos modes d'usage des produits, répondre au défi spécifique des pays du Sud. Enfin, il faut assurer la transition de notre société de croissance à la société de décroissance par les mesures appropriées. La décroissance est un enjeu politique, et il est d'ores et déjà certain qu'elle ne sera pas absente du débat électoral de 2007."

"La mondialisation actuelle est la troisième mondialisation. Les deux premières, la conquête de l'Amérique au XVIe siècle, puis celle des comptoirs anglais au XIXe, se sont terminées en tragédie pour les populations concernées. Les ennemis de la mondialisation se recrutent aujourd'hui dans deux camps que tout oppose. mais qui se nourrissent de ce témoignage de l'histoire. Celui des " mollahs " qui résistent à " l'occidentalisation du monde ". et celui des anticapitalistes qui luttent contre l'exploitation des peuples. Le premier groupe mène, une guerre des civilisations, le second, une lutte des classes à l'échelle planétaire. Ce livre montre que leur combat commun se trompe de cible. La véritable faille de la troisième mondialisation est ailleurs : elle fait naître des attentes auxquelles elle est incapable de répondre. La conscience planétaire est mondialisée, tandis que les forces économiques sont en retard sur celle-ci. C'est parce qu'elle n'advient pas, et non parce qu'elle est déjà advenue. que la mondialisation aiguise les frustrations. Se méprendre sur ce point, c'est construire la critique du monde contemporain sur un formidable malentendu."