Documents Sjölander, Simon 3 results

Objectives This study compares questionnaire-assessed exposure data on work postures and movements with direct technical measurements.Methods Inclinometers and goniometers were used to make full workday measurements of 41 office workers and 41 cleaners, stratified for such factors as musculoskeletal complaints. The subjects answered a questionnaire on work postures of the head, back, and upper arms and repeated movements of the arms and hands (3-point scales). The questionnaire had been developed on the basis of a previously validated one. For assessing worktasks and their durations, the subjects kept a 2-week worktask diary. Job exposure was individually calculated by time-weighting the task exposure measurements according to the diary.Results The agreement between the self-assessed and measured postures and movements was low (kappa = 0.06 for the mean within the occupational groups and kappa = 0.27 for the whole group). Cleaners had a higher measured workload than office workers giving the same questionnaire response. Moreover, the subjects with neck-shoulder complaints rated their exposure to movements as higher than those without complaints but with the same measured mechanical exposure. In addition, these subjects also showed a general tendency to rate their postural exposure as higher. The women rated their exposure higher than the men did.Conclusions The questionnaire-assessed exposure data had low validity. For the various response categories the measured exposure depended on occupation. Furthermore, there was a differential misclassification due to musculoskeletal complaints and gender. Thus it seems difficult to construct valid questionnaires on mechanical exposure for establishing generic exposure-response relations in epidemiologic studies, especially cross-sectional ones. Direct technical measurements may be preferable.

"L'extrême droite progresse en Europe. Qu'il s'agisse du Rassemblement national et d'Éric Zemmour en France, de l'AfD en Allemagne, de Vox en Espagne, de la Lega en Italie ou encore récemment de Chega au Portugal, des partis construits autour de la discrimination des étrangers, du rejet de l'immigration et d'une conception sécuritaire de la société sont désormais solidement installés dans le jeu politique et rêvent de gouverner ensemble en Europe. En remettant en cause la tradition rationaliste, universaliste et humaniste de nos sociétés, l'extrême droite constitue un danger pour la démocratie européenne. Malgré cette menace, force est de constater qu'elle bénéficie d'une audience importante et grandissante auprès des salariés, des ouvriers et des classes populaires.
Sur quoi ce succès repose-t-il ? Que savons-nous du programme de l'extrême droite en matière de travail et de démocratie sociale ? Quelles conséquences aurait-il sur les droits sociaux de ses électeurs ? À quelques semaines de l'élection présidentielle française, il nous a semblé urgent de nous pencher sur cet angle mort de la recherche et du débat public afin de démontrer que, en accordant leurs suffrages à l'extrême droite, les travailleurs s'apprêtent en réalité à voter contre leurs propres intérêts. Au travers de ces contributions, l'Observatoire du dialogue social de la Fondation Jean-Jaurès et le bureau parisien de la Fondation Friedrich-Ebert ont ainsi voulu explorer en profondeur ce qu'une France, une Allemagne et une Europe dirigées par l'extrême droite signifieraient pour les droits des travailleurs, l'action syndicale et le dialogue social."