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Documents Petrovic, Liliane 4 results

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Courrier des Pays de l'Est - n° 1044 -

"A mesure qu'elle se rapproche de l'Union européenne avec laquelle, en février 2004, elle a entamé des négociations pour la conclusion d'un Accord de stabilisation et d'association, l'Albanie semble paradoxalement s'éloigner de plus en plus des critères européens. L'incapacité des autorités à lutter plus efficacement contre la corruption et le crime organisé leur a d'ailleurs valu un rapport plutôt critique de la Commission en mars 2004. Les conditions à plus d'un titre contestables dans lesquelles se sont déroulées les élections locales d'octobre 2003, auxquelles est venue s'ajouter l'instabilité politique engendrée par les luttes intestines au sein du parti majoritaire, le Parti socialiste albanais, témoignent de la faiblesse d'institutions minées par le clientélisme et les rivalités personnelles. Si le Premier ministre Fatos Nano est parvenu à réaffirmer son autorité face à la fronde menée au sein de l'ex-appareil communiste par son ministre des Affaires étrangères, Ilir Meta, les importantes manifestations survenues en février et en mars 2004 réclamant sa démission résonnent comme un nouvel avertissement. Bien que la croissance économique ait atteint les 6 % en 2003 et que l'inflation ait été divisée par deux par rapport à 2002, ces résultats ne peuvent en aucun cas passer pour des acquis durables dans un pays marqué par les stigmates du sous-développement et à l'agriculture victime d'une libéralisation des échanges prématurée."
"A mesure qu'elle se rapproche de l'Union européenne avec laquelle, en février 2004, elle a entamé des négociations pour la conclusion d'un Accord de stabilisation et d'association, l'Albanie semble paradoxalement s'éloigner de plus en plus des critères européens. L'incapacité des autorités à lutter plus efficacement contre la corruption et le crime organisé leur a d'ailleurs valu un rapport plutôt critique de la Commission en mars 2004. Les ...

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Courrier des Pays de l'Est - n° 1050 -

"La coalition de gauche, au pouvoir depuis 2002, a été ébranlée en 2004 par des règlements de comptes, dont la principale victime fut le Premier ministre, Peter Medgyessy, contraint de démissionner à la fin de l'été. Son remplacement par Ferenc Gyurcsany, ne se fit pas non plus sans confrontations entre la vieille garde et la relève du Parti socialiste. Toutefois, l'action gouvernementale n'a pas connu d'infléchissement notable. Un référendum sur l'attribution de la nationalité hongroise à ceux qui, originaires de Hongrie, sont installés, parfois depuis plusieurs générations, dans des pays voisins, et sur l'arrêt de la privatisation des hôpitaux a eu lieu début décembre, mais fut invalidé, faute de participation. Le Programme dit des cent pas a fixé certains objectifs sociaux à atteindre. Dans le domaine de la politique extérieure, la Hongrie a continué de s'employer à défendre auprès de l'UE les intérêts de pays voisins, comme l'Ukraine. Sur ces différents points, la FIDESz, principal parti de l'opposition de droite, s'est bien gardée de se livrer aux excès dont elle est coutumière, afin de préserver toutes ses chances pour les élections législatives d'avril 2006, stratégie qui s'avère d'ailleurs payante : ce parti se situe nettement en tête dans les sondages et est parvenu à faire élire par le Parlement son candidat à la magistrature suprême, Laszlo Solyom. Sur le plan économique, les résultats sont globalement satisfaisants. La croissance, après avoir connu un creux en 2001-2003, est repartie, grâce au dynamisme de l'investissement et des exportations, le taux de chômage s'est stabilisé et, bien qu'élevé dans l'absolu, il est inférieur à celui enregistré dans la plupart des pays de la zone euro, enfin l'inflation, après le pic lié à l'intégration à l'UE, a commencé à décélérer. La conduite de la politique monétaire continue cependant d'être au cœur de l'opposition entre le gouvernement et la Banque centrale, partagés sur la priorité à donner au soutien du forint ou à l'amélioration de la compétitivité des produits hongrois. Or, de la capacité du pays à ramener dans les normes l'évolution des prix et le solde entre recettes et dépenses publiques dépendent son entrée dans la zone euro, prévue désormais pour 2010, et, secondairement, l'allègement de la dette souveraine, imputable en grande partie au financement du déficit budgétaire."
"La coalition de gauche, au pouvoir depuis 2002, a été ébranlée en 2004 par des règlements de comptes, dont la principale victime fut le Premier ministre, Peter Medgyessy, contraint de démissionner à la fin de l'été. Son remplacement par Ferenc Gyurcsany, ne se fit pas non plus sans confrontations entre la vieille garde et la relève du Parti socialiste. Toutefois, l'action gouvernementale n'a pas connu d'infléchissement notable. Un référendum ...

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