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"Pour la première fois, un livre évoque le dessous des cartes des négociations menées pendant dix-huit mois entre les interlocuteurs sociaux. Pour la première fois, le lecteur peut entrer dans les coulisses de cette " refondation sociale ", déterminante pour la période à venir. Il peut aussi suivre l'auteur et découvrir le rôle de chacun, disséquer les enjeux. A quelques mois des élections, Ernest-Antoine Seillière, l'héritier des Wendel, alimenté en idées par le président de la Fédération française des sociétés d'assurance, Denis Kessler, revendique un " droit d'ingérence dans le débat public " et invite ses pairs à " harceler " les candidats. Du concept d'Etat réduit à un " stimulateur d'opportunités " au calcul de la retraite fondé sur des " tables de mortalité prospectives ", en passant par la division du monde en " riscophiles " et " riscophobes ", le patronat mène une offensive sans précédent contre les droits collectifs, avec le soutien de la CFDT. Avec des succès divers. Le MEDEF somme donc les politiques de légiférer pour " adapter le contrat de travail aux nouvelles conditions du marché " et d'engager des réformes qui bouleverseraient les retraites, la Sécurité sociale, les relations entre la loi et le contrat. Comment ceux qui seront élus obtempéreront ou non ? Dans quelle proportion ? Le mystère reste entier. Or, il y va de la politique économique et sociale qui sera menée dans les prochaines années. Journaliste depuis 1977, Marie-Laure Schisselé a couvert, pour Force Ouvrière Hebdo, la " refondation sociale " et nous invite à découvrir ce huis-clos. Décrivant les nouveaux rapports sociaux que le MEDEF tente d'installer, au nom de la " mondialisation " libérale, elle raconte comment, ce faisant, le patronat rallume la lutte des classes."

"47 pays et 47 histoires syndicales différentes qui sont le véritable terreau de l'Europe Sociale attendue par tous les salariés. - Qui sait, par exemple, que les salariés du Vatican, ou encore de la Principauté d'Andorre ou celle de Monaco, ont constitué leurs propres associations indépendantes de leurs employeurs respectifs ? A l'identique des salariés du Groënland ou de l'Ile de Man ? - Qui ne comprend la difficulté à saisir les nouveaux états émergents et leur économie au sortir du glacis soviétique, sans prise en compte de l'activité des syndicats ? Apprécier ce que sont aujourd'hui, et ce que seront demain, des pays comme l'Ukraine, la Moldavie, la Biélorussie ou encore les états Baltes, sans oublier la Russie, suppose de connaître les acteurs essentiels du système que sont les organisations syndicales. 47 pays et un seul continent : des pratiques convergentes ou divergentes, des acteurs syndicaux qui ne sont pas à égalité mais qui doivent, cependant, composer pour construire la démocratie à l'échelle d'un continent. Sans syndicat, il ne saurait y avoir de démocratie ! Cela, dans tous les états, les petits comme les grands ! Un ouvrage qui se veut exhaustif, à l'exception de la France pour raison d'objectivité. Ce livre traite en effet toutes les puissances installées, des TUC en Grande Bretagne au DGB en Allemagne, qui compte plus de 8 millions d'affiliés, mais aussi tous les syndicats dans des pays plus modestes. Cet ouvrage apporte une information structurée et un éclairage essentiel pour tous ceux, militants, journalistes, étudiants, professeurs, chercheurs, etc... qui veulent suivre les mouvements syndicaux et, plus généralement, l'activité sociale des pays européens. En cela il contribue de manière essentielle à la démocratie, à sa pratique par le rapprochement des peuples, car l'Europe sociale, si elle doit voir le jour, sera l'oeuvre des peuples et de leurs représentants."