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"This book argues that there is no single best institutional arrangement for organizing modern societies. Therefore, the market should not be considered the ideal and universal arrangement for coordinating economic activity. Instead, the editors argue, the economic institutions of capitalism exhibit a large variety of objectives and tools that complement each other and cannot work in isolation. The various chapters of the book explore challenging issues in the analysis of differing institutional arrangements for coordinating economic activity, asking what logics and functions they follow and why they emerge, mature and persist in the forms they do. They conclude that any institutional arrangement has its strengths and weaknesses and that such institutions evolve according to a logic specific to each society. They also note that institutions continuously respond to changing circumstances, and are not static entities."

"This paper outlines an institutionalist political economy approach to capitalism as a specific type of social order. Social science institutionalism considers social systems to be structured by sanctioned rules of obligatory behaviour. Its perspective is one of collective ordering, or governance, through regularization and normalization of social action, either by public authority or by private contract. Political economy looks at the interrelations between collective action in general, and collective rule-making in particular, and the economy; it extends from economic and social policy-making to the way in which economic interests and constraints influence policy, politics and social life as a whole. The approach proposed in this article looks at society and economy as densely intertwined and closely interdependent, which is exactly what traditional concepts of capitalism stood for. Proceeding from an institutionalist perspective, it elaborates a concept of capitalism not as a self-driven mechanism of surplus extraction and accumulation governed by objective laws, but as a set of interrelated social institutions, and as a historically specific system of structured as well as structuring social interaction within and in relation to an institutionalized social order. "

"Mit der Fortdauer der Wirtschafts- und Finanzkrise sind die nationalen Arbeits-und Sozialsysteme der EU-Mitgliedstaaten einem verschärften Reformdruck ausgesetzt. In dem Band wird untersucht, wie sich dieser Druck in einzelnen Wohlfahrtsstaaten darstellt und wie Gewerkschaften, Arbeitgeberverbände und Regierungen auf ihn reagiert haben. Es wird sichtbar, dass sich die verfolgten Strategien beträchtlich unterscheiden: Sie bewegen sich im Spannungsfeld von Konfliktorientierung und Krisenkorporatismus und sind stark durch die Organisationsmuster der nationalen Kapitalismusmodelle geprägt."

"Introduction à la sociologie et étude de fond de la théorie sociologique, en particulier la théorie du marché du travail, du salaire et de la gestion des organisations. Cette nouvelle édition comporte une mise à jour importante de l'ensemble du texte et une nouvelle bibliographie.
Les systèmes sociaux et les règles. Le maintien des règles. La régulation et l'acteur collectif. Le concours et la concurrence des régulations. Classe, statut et accès au pouvoir. L'État : une régulation bureaucratique ? L'engagement social. L'anomie. Une science des règles est-elle possible ?"

"Machinisme et informatisation peuvent-ils permettre autonomie et liberté ? C'est à cette question que répond cet ouvrage. Pierre Naville montre concrètement les perspectives de transformation de la société telles qu'elles se dessinent depuis le milieu des années 1960. De grandes réorganisations du temps de travail sont immédiatement possibles car les automatismes permis par les «machines» autorisent des équipes travaillant moins longtemps. Dès lors, comment penser les transformations du rapport au travail et la réorganisation de la société ? L'automation ne doit pas être un épouvantail, mais un levier. Elle ouvre des horizons. La production doit devenir une technique vivante, autonome, débarrassée de l'exploitation et, par conséquent, des exploiteurs. A condition de se saisir de ces changements, une liberté nouvelle est réalisable pour la société. L'auteur évoque des régulations d'un genre nouveau où systèmes techniques et systèmes sociaux fonctionneraient à la fois en autonomie et en coopération. L'actualité des nouvelles technologies qui sont désormais notre quotidien illustre la pertinence des analyses de Pierre Naville et l'utilité de les revisiter. Dans sa préface, «Un retard immense», Pierre Cours-Salies évoque le «temps perdu» qui s'est écoulé depuis la publication de cet ouvrage et la «défaite historique» subie dans la marche vers la liberté. Il éclaire également l'actualité renouvelée de l'approche de Pierre Naville. Un véritable manifeste pour l'avenir."