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Relations industrielles - Industrial Relations - vol. 71 n° 3 -

Relations industrielles - Industrial Relations

"Depuis les années 1980, les syndicats locaux doivent souvent gérer les compressions demandées par la partie patronale lors des rondes de négociation. Disposant de très peu de marge de manoeuvre dans sa négociation, le syndicat se voit contraint de choisir entre une précarité généralisée et une précarité réservée à un groupe de travailleurs. Il en arrive à faire des compromis qui l'amènent à devenir un vecteur d'inégalités économiques et sociales, plutôt qu'un moteur d'amélioration des conditions des travailleurs. Les diverses clauses de disparité de traitement confèrent des droits et des avantages différents à certaines catégories de salariés travaillant pour un même employeur, que ce soit en raison de leur statut d'emploi (Bernier, 2011), de leur affiliation syndicale ou de leur date d'embauche (Côté, 2008).L'objectif principal de cette étude est de traiter des conséquences qu'ont eu la présence de ces clauses « orphelins », ainsi que leur contestation, sur les deux syndicats locaux étudiés. Également, nous souhaitons fournir des pistes de réflexion quant à ses impacts sur le collectif syndical. En effet, nous avons observé, chez les deux syndicats étudiés, que l'on refuse de considérer la double échelle salariale comme étant de la discrimination, et ce, pour deux principales raisons. D'abord, les exécutifs locaux sont peu familiers avec la notion de discrimination. Leurs connaissances se limitent souvent à la discrimination directe, alors que les plaignants allèguent une discrimination indirecte désavantageant les salariés les plus récemment embauchés, et donc plus jeunes. Secundo, les syndicats ne se reconnaissent aucune part de responsabilité dans l'entente intervenue en raison du contexte économique et juridique de la négociation et des fortes pressions exercées par l'employeur. En conclusion, nous aborderons les différents effets de la négociation de clauses « orphelins », soit la persistance des inégalités et la difficulté de mettre en oeuvre la norme d'égalité en milieu syndiqué."
"Depuis les années 1980, les syndicats locaux doivent souvent gérer les compressions demandées par la partie patronale lors des rondes de négociation. Disposant de très peu de marge de manoeuvre dans sa négociation, le syndicat se voit contraint de choisir entre une précarité généralisée et une précarité réservée à un groupe de travailleurs. Il en arrive à faire des compromis qui l'amènent à devenir un vecteur d'inégalités économiques et ...

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Relations industrielles - Industrial Relations - vol. 72 n° 3 -

Relations industrielles - Industrial Relations

"Cet article présente un cas de mobilisation contre les discriminations systémiques envers des travailleuses procurant des services d'assistance aux personnes (en anglais, care-workers), en grande majorité Noires et Haïtiennes, qui occupent des emplois aux normes dégradées dans des agences de placement fournissant du personnel pour un seul organisme parapublic. À l'intersection des mutations en cours dans la gestion de la main-d'oeuvre et de la réorganisation de la prise en charge des services d'assistance aux personnes, ce cas est représentatif de la façon dont se redessinent les frontières de la relation d'emploi. Les travailleuses mobilisées étant syndiquées, il permet aussi d'explorer un éventail d'attitudes syndicales.Une stratégie syndicale prédomine : elle consiste à défendre ou gérer la négociation collective institutionnalisée. Elle est encouragée par un ensemble d'institutions qui produisent des constructions contradictoires des enjeux d'égalité et du problème des discriminations. Si ces arrangements institutionnels ouvrent une brèche aux « innovations » patronales et confortent l'adoption de stratégies syndicales visant à préserver la relation bilatérale d'emploi, cet article soutient que cette stratégie est aussi symptomatique de la vision moniste avec laquelle les syndicats abordent l'effritement du modèle dominant de la relation d'emploi, en le réduisant aux conflits d'intérêts entre employeurs et travailleurs. Or, cet effritement est aussi le résultat des réorganisations mutuelles et réciproques des différentes formes sociales de division du travail entre classes, sexes et races. Mais en ne s'interrogeant pas sur ce qui a fondé le compromis de la société salariale, soit la minoration ou l'exclusion de groupes de populations de la norme d'emploi à temps plein et permanent, les syndicats accordent la priorité à des stratégies qui participent, comme l'illustre le cas choisi, si ce n'est à la création de normes discriminatoires, du moins, à la légitimation de frontières entre ceux qui ont accès à des emplois de qualité et les autres."
"Cet article présente un cas de mobilisation contre les discriminations systémiques envers des travailleuses procurant des services d'assistance aux personnes (en anglais, care-workers), en grande majorité Noires et Haïtiennes, qui occupent des emplois aux normes dégradées dans des agences de placement fournissant du personnel pour un seul organisme parapublic. À l'intersection des mutations en cours dans la gestion de la main-d'oeuvre et de la ...

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