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Documents Hayes, Ingrid 4 results

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Le Mouvement social - n° 256 -

Le Mouvement social

"Les archives radiophoniques constituent une source peu usitée en histoire, du fait notamment de leur faible disponibilité. C'est pire encore s'agissant des radios libres, pour la plupart illégales. De ce point de vue, Radio Lorraine Cœur d'Acier, mise en place dans le sillage de deux mouvements, celui des radios libres qui se développait depuis 1977, mais surtout celui des mobilisations alors en cours contre le démantèlement de la sidérurgie dans le Nord et l'Est de la France, constitue un cas particulier puisque ses émissions ont été en bonne partie enregistrées et conservées.En s'appuyant sur l'expérience longovicienne, cet article tente d'évaluer en quoi les sources radiophoniques constituent un apport décisif pour une histoire sociale des classes populaires qui aille au-delà des organisations qui disent les représenter et des mobilisations menées en leur nom, pour s'intéresser à celles et ceux qui les constituent. Après une présentation du fonds sonore exploité et la méthode d'analyse qui lui fut appliquée, l'article indique en quoi les sources radiophoniques sont marquées par d'importantes limites en termes d'expression populaire, mais en permettent pourtant l'analyse dans une démarche micro-historienne."
"Les archives radiophoniques constituent une source peu usitée en histoire, du fait notamment de leur faible disponibilité. C'est pire encore s'agissant des radios libres, pour la plupart illégales. De ce point de vue, Radio Lorraine Cœur d'Acier, mise en place dans le sillage de deux mouvements, celui des radios libres qui se développait depuis 1977, mais surtout celui des mobilisations alors en cours contre le démantèlement de la sidérurgie ...

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Le Mouvement social - n° 265 -

Le Mouvement social

"Dans son ouvrage consacré à l'histoire des femmes, l'historienne Françoise Thébaud rappelle la matrice originelle d'une historiographie engagée et parfois militante. Les jeunes femmes qui entrent en masse à l'université dans les années 1960 sont les contemporaines d'un contexte bien particulier. À l'allongement de la scolarité des filles s'ajoutent la reprise du travail salarié pour les femmes (notable à partir de 1965, elle s'accentue après 1968, même si la durée de vie active reste très inférieure à celle des hommes, jusqu'au milieu des années 1970) et la reconnaissance de nouveaux droits (celui par exemple de placer son salaire sur son propre compte en banque ou de travailler sans l'autorisation de son mari, obtenu en 1965).
Dans le sillage de Mai 68 émerge la deuxième vague du féminisme, dont bien des jeunes femmes sont à la fois les témoins et les actrices. Parmi les universitaires qui ouvrent les brèches des études féministes et de l'histoire des femmes, beaucoup sont des militantes qui rejoignent le Mouvement de libération des femmes (MLF) lors de sa création en 1970. Schématiquement, trois courants distincts coexistent : « Psychanalyse et politique », animé par Antoinette Fouque ; les féministes radicales, emmenées notamment par Christine Delphy ; et les « féministes lutte des classes », regroupant des militantes de diverses organisations d'extrême gauche. À côté de ces groupes militants revendiquant une vision systémique de la lutte pour les droits des femmes, des féministes manifestent ou s'engagent sur la libéralisation de la contraception et du droit à l'avortement, telle Gisèle Halimi ..."
"Dans son ouvrage consacré à l'histoire des femmes, l'historienne Françoise Thébaud rappelle la matrice originelle d'une historiographie engagée et parfois militante. Les jeunes femmes qui entrent en masse à l'université dans les années 1960 sont les contemporaines d'un contexte bien particulier. À l'allongement de la scolarité des filles s'ajoutent la reprise du travail salarié pour les femmes (notable à partir de 1965, elle s'accentue après ...

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Le Mouvement social - n° 265 -

Le Mouvement social

"Cet article s'appuie sur l'analyse de deux mobilisations ayant eu lieu dans les années 1970 au cœur du bassin roubaisien, à La Redoute, entreprise de vente par correspondance, et dans les tissages Deffrenne, deux entreprises qui ont en commun leur forte féminisation. Il tente de rendre compte des conditions de possibilité d'une conscience féministe dans les conflits du travail et de l'émergence d'un féminisme ouvrier, partant du constat de la grande variété des situations et des limites manifestes que ces phénomènes rencontrent. Dans cette perspective, sont pris en considération à la fois les caractéristiques des configurations de travail et celles de l'espace de la représentation ouvrière, ainsi que les effets des situations de mobilisation et des acteurs et actrices qui les animent."
"Cet article s'appuie sur l'analyse de deux mobilisations ayant eu lieu dans les années 1970 au cœur du bassin roubaisien, à La Redoute, entreprise de vente par correspondance, et dans les tissages Deffrenne, deux entreprises qui ont en commun leur forte féminisation. Il tente de rendre compte des conditions de possibilité d'une conscience féministe dans les conflits du travail et de l'émergence d'un féminisme ouvrier, partant du constat de la ...

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Le Mouvement social - n° 265 -

Le Mouvement social

"Dans le sillage du cinquantenaire de Mai 1968, Le Mouvement social revient sur l'un de ses numéros spéciaux qui ont fait date : « La Sorbonne par elle-même », sorti à l'automne 1968. Michelle Perrot, qui en fut l'une des chevilles ouvrières, éclaire pour nous le contexte et le sens de cette entreprise unique en son genre. Elle avait déjà donné, il y a dix ans, un premier témoignage en ce sens recueilli par Nicolas Hatzfeld (Le Mouvement social, n˚ 223, 2008). Cette fois, sa réflexion englobe la décennie post-68, prenant en compte l'impact de l'événement sur son propre parcours et sur l'évolution de l'historiographie, entre histoire ouvrière et histoire des femmes. L'entretien a été réalisé le 3 juillet 2018 par Ingrid Hayes et Frank Georgi.Ingrid Hayes et Frank Georgi. Qu'en est-il du Mouvement social à la veille de mai 1968 ?Michelle Perrot. En 1968, Le Mouvement social existe depuis huit ans, il a été créé en 1960 par Jean Maitron et une petite équipe déjà réunie autour de lui, à laquelle j'appartenais. Il faisait suite à L'Actualité de l'histoire, et l'occasion du lancement fut le colloque consacré au « militant ouvrier » que Jean Maitron, Claude Willard et moi avions organisé. Ce colloque sur le militant ouvrier comportait toutes sortes d'exposés, pas tellement nombreux d'ailleurs, et il avait fourni le premier numéro, assez mince, de la revue Le Mouvement social. Par la suite, la revue a pris plus d'ampleur et le comité de rédaction s'est complété assez rapidement. Y sont entrés des gens comme Madeleine Rebérioux, Annie Kriegel… Rolande Trempé, pour sa part, en fait partie dès le premier numéro…"
"Dans le sillage du cinquantenaire de Mai 1968, Le Mouvement social revient sur l'un de ses numéros spéciaux qui ont fait date : « La Sorbonne par elle-même », sorti à l'automne 1968. Michelle Perrot, qui en fut l'une des chevilles ouvrières, éclaire pour nous le contexte et le sens de cette entreprise unique en son genre. Elle avait déjà donné, il y a dix ans, un premier témoignage en ce sens recueilli par Nicolas Hatzfeld (Le Mouvement social, ...

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