La contribution de l'arrêt J.K. à la redéfinition des frontières du droit social de l'Union
2024
6
3
1213-1220
EU law ; self employed ; workers rights ; EU Court of Justice
Law
https://doi.org/10.15166/2499-8249/713
French
"Du point de vue du droit social, le premier apport de la décision rendue dans l'affaire J.K. est, sans nul doute, sa contribution à la protection des travailleurs indépendants, au même titre que les salariés. Dès lors qu'une activité permet “d'accéder, en tout ou en partie, à des moyens de subsistance”, l'applicabilité de la directive 2000/78,[1] qui interdit les discriminations au travail, ne dépend pas, selon la Cour de Justice, de la qualification de cette activité comme activité ”salariée” ou ”non salariée”.[2] De prime abord, l'arrêt apparaît comme une avancée vers la construction d'un régime de travail universel, bénéficiant, comme tel, à l'ensemble des travailleurs. Mais la décision comporte aussi des limites : elle se refuse, formellement, à consacrer une conception européenne du travailleur qui inclurait les indépendants. ..."
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